Arnaud de Corbie Posted January 5, 2014 Report Share Posted January 5, 2014 Bonjour aux latinistes. Nous passons parfois beaucoup de temps à traduire des actes qui parfois sont au final de peu de rapport mais on ne peut s'en passer. Un passage me pose des difficultés, le voici: "Hic frater [Landricus],ad anime sue remedium, ubi de medio abierit, et iter universe carnis arripuerit, ut a fratribus observetur et agatur sui terminus anniversarii, furnos duos quos habebat et partem molendini, que sui juris erat, senatus nostri consilio, prefato Rainfrido dedit, solidosque duos cum caponibus IIIIor in Natali, cui fundus domus sue est, annuente Rogero canonico, se donaturum spopondit." Voilà ce que je crois comprendre: Ce Landricus pour la rémission de son âme et la célébration de sa date aniversaire par les frères chanoines donna les deux fours qu’il possédait et la part du moulin qui relevait de son droit. Le sénat [il s'agit de la communauté des frères] du conseil de l’évêque donna audit Rainfridus 2 sous avec 4 chapons à Noel et St Nicolas, qui relève du fond de sa maison... pour la fin c'est plus difficile. Pourriez-vous m'orienter? Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
raoul Posted January 6, 2014 Report Share Posted January 6, 2014 Bonjour, Arnaud, et bonne année. Je corrige quelques erreurs et omissions dans votre texte: "Ce Landricus, pour le salut de son âme, lorsqu'il aura quitté ce monde et pris le chemin de toute chair (la mort), afin que soit observé et célébré par les frères le jour de son anniversaire (de décès), (ce Landriicus, donc,) a fait don, sur proposition de notre sénat, de deux fours qu'il avait et de la part de moulin qui lui revenait de droit au susdit Rainfred; il a aussi promis de donner deux sols et quatre chapons, à l'époque de Noël, au propriétaire de sa maison, avec l'assentiment de frère Roger. ** je ne vois pas de St Nicolas dans le texte latin... Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
Arnaud de Corbie Posted January 6, 2014 Author Report Share Posted January 6, 2014 Merci beaucoup Radulphus. J'ai en effet écarté dans ma traduction quelques éléments du texte d'origine qui me semblait pas décisif. Je vous remercie de la correction de certains passages. Mais pouvez-vous m'expliquer la construction du "cui fundus domus sue est"? Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
raoul Posted January 6, 2014 Report Share Posted January 6, 2014 Comme Natali ne convenait pas comme antécédent de "cui", il m'a semblé que "cui" devait être relatif sans antécédent: mot à mot: "....(à celui) à qui est la propriété de sa maison --> au propriétaire. Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
Mikoyan Posted January 24, 2014 Report Share Posted January 24, 2014 et pris le chemin de toute chair (la mort) Je reconnais là l'expression que nous avons vu dans le Liber omnes haereses Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
raoul Posted January 25, 2014 Report Share Posted January 25, 2014 En effet, l'expression était d'usage très courant. Elle vient en droite ligne de la Bible qui dit: "toute chair est comme l'herbe des champs qui bientôt se fane et périt...." Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
BLACKSTONE Posted January 25, 2014 Report Share Posted January 25, 2014 Pour cette expression, voir aussi "les trois cloches" avec les compagnons de la chanson et Edith Piaf. Même origine biblique, bien entendu ! Village au fond de la vallée.Des jours, des nuits, le temps a fui.Voici qu'en la nuit étoilée,un coeur s'endort, François est mort,car toute chair est comme l'herbe,elle est comme la fleur des champs.Epis, fruits mûrs, bouquets et gerbes,hélas! vont en se desséchant... Le texte est de Jean Villard, dit Gilles... Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
Recommended Posts
Join the conversation
You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.