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jacques

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Messages posté(e)s par jacques

  1. Oui, là, c'est difficile. Intellectu ne saurait être un supin. Le supin en -u n'apparaît que derrière certains adjectifs comme facilis, difficilis, turpis, etc... C'est ici l'ablatif de intellectus.

    La phrase signifie en mot à mot : "Par la compréhension de la religion d'autrui, on croit que s'apprêtant à traverser les mers, ils ne s'embraquent pas avant d'y avoir été invités par le serment de leur conducteur en ce qui concerne le retour". La première expression signifie que les éléphants sont, d'après Pline, capables de comprendre les habitudes religieuses humaines concernant le respect des serments.

  2. emendantes est apposé au sujet de stillavere (=stillaverunt), il est au nominatif pluriel. On serait tenté de traduire par "pour calmer les bourdonnements d'oreille, on l'a distille avec du lait... "

    ad dentes conluendos est la transformation de ad dentes conluendum (gérondif à l'accusatif transformé en adjectif verbal accordé au complément (cf ta grammaire) "pour baigner les dents"

  3. Traduis plutôt carent par "ils sont privés".

    La suite est assez délicate. Tu as le double datif nec ipsi sibi exemplo sunt (cf ta grammaire), exemplo est suivi d'une double interrogative indirecte ; quant à qualis et quanta, ils ne sont pas aisés à traduire : qualis exprime la qualité, quanta la grandeur ou l'importance.

    Je propose :

    nec ipsi sibi exemplo sunt : "et ils ne trouvent pas d'exemple en eux-mêmes"

    qualis et quanta sint : "de ce qu'est et de tout ce que peut"

    vis amicitiae : "l'essence de l'amitié"

  4. Bonsoir.

    Exprès, je n'ai pas regardé le texte latin que tu avais à traduire (du reste, c'est Bill qui avait commencé à t'aider). Je me suis mis dans la situation d'un lecteur qui prend connaissance de ton texte, et voici mes commentaires :

     

    Enfermés en ce moment, (pourquoi la virgule ?) dans les environs de la pointe de Bruttium (cela ne veut rien dire !), alors qu'ils préparaient la fuite en Sicile, ils essayèrent en vain, mais (que vient faire cette conjonction marquant l’opposition ?), les navires ne furent pas en quantité suffisante, d'assembler les radeaux faits en poutre (on dirait une matière, non un matériau) avec des jarres et des branches à cause des flots trop rapides ( je ne comprends pas le lien entre le mode de fabrication et la rapidité des flots).

    Après leur évasion (ils étaient en prison ?), ils trouvèrent la mort digne d'un soldat et comme il convient sous un chef gladiateur, ils livrèrent bataille jusqu'à la mort (c’est maladroit, mais compréhensible).

    Spartacus en personne dans l'avant garde combattit fortement (l’adverbe est mal choisi), tué comme un empereur (sous Spartacus, les empereurs n’existaient pas encore...)

     

    Si tu es au collège, ce n'est pas mal et je ne veux pas te décourager, mais n'oublie jamais qu'une version est aussi un exercice de français.

  5. Ce n'est pas encore ça : il y a des fautes d'accord.

    - Si tu veux utiliser gaudium, il faut se souvenir que c'est un neutre, donc, pas de omnem.

    - Multae et non *multiae.

    - Teribintina n'est pas accordé à mensae.

    - Il manque deux points après delicatissimam.

    - aureus et argenteus ne sont pas accordés à denarii.

    - ce n'est pas denari mais denarii.

     

    "Il niait tout plaisir à ces voluptés" signifie que le personnage se refuse à prendre plaisir à ce que les autres jugent délicat, raffiné. Je propose voluptas pour plaisir et deliciae pour volupté.

  6. Je me permets de répondre en l'absence de Bill.

     

    - Negavi n'est ni à la bonne personne, ni au bon temps.

    - omnem est singulier, voluptates au pluriel.

    - multiple n'existe pas ; il faut employer multi, ae, a.

    - terebinthia n'existe pas. L'adjectif est therebintinus, a, um.

    - sequibantur n'existe pas : il faut dire sequebantur.

    - tu n'as pas traduit pions.

    - albis et nigris sont à un mauvais cas.

    - aureos etc ne doivent pas être mis à l'accusatif puisqu'ils sont attribut.

     

    Et il faut traduire différemment plaisir et volupté (par ailleurs, que signifie la phrase ?).

  7. De quoi s'agit-il en fait? Vous êtes sur un site consacré à la langue et à la civilisation latines. Nous n'excluons personne dans la mesure où des questions sont posées (ce n'est pas le cas ici) , qu'elles concernent les domaines cités et où nous pouvons vous aider.

     

    Ma remarque visait la nécessité de détruire immédiatement les messages parasites ; seul le webmestre pouvait le faire, non ?

  8. Je traduirais ainsi la première phrase :

    Et c'est pour cela que nous nous réjouissons qu'ait été accordé au monde entier autant que ce que l'esprit humain peut demander ou que la grâce divine peut offrir.

     

    L'autre passage est assez "coton". C'est quaeritur qui est sous-entendu dans la première proposition.

    Il y a en effet une antithèse est entre la position naturellement fortifiée, pour laquelle il faut savoir profiter de l'occasion, et le terrain plat ou il faut des talents d'architecte pour bâtir des fortifications.

     

    Dans le cas opportun d'une situation naturelle très sûre (1), c'est la sagesse de celui qui choisit qui est requise, en terrain plat, c'est l'art du bâtisseur.

    (1) Mot à mot : "Dans une faveur naturelle très sûre"

  9. On ne peut pas traduire pour toi. Le début semble assez facile. Je groupe les mots pour t'aider :

    Quidam : sujet de mittunt. Fais comme s'il y avait se mittunt.

    in balineum : in + acc. direction où l'on va

    post est suivi de l'accusatif : on a donc post morsum

    il reste rabiosi canis : je te laisse deviner sa fonction.

    patiuntur : attention, verbe déponent. Ce verbe commande l'infinitif desudare.

    dum : tant que

    vires : attention à ne pas confondre avec viri.

    ulcere adaperto : ablatif absolu : "la blessure mise à découvert"

    quo suivi d'un comparatif, et commandant le subjonctif : afin que ... davantage

    destillet ex eo exprime le même phénomène que la sudation, d'où quoque.

     

    Allez, essaie de traduire cela.

  10. donc voila ce que j'ai réussi à faire :

     

    mea fortuna aequanda

    ma chance ne peut égaler

    Surtout pas « chance » ! « O, ma fortune, qui ne peut être égalée à aucun mal »

    nullis malis

    aucun mal

    licet repetam,o Electra

    j'éssais vainement, Oh Electra

    C’est difficile ! « Même si je vais rechercher (sous-entendu dans le passé), Electre, ta douleur »

    ..... tuos luctus

    ta douleur

    tibi maerenti licuit : mot à mot « il fut permis à toi étant attristée» : « il te fut permis dans ta tristesse »

    flere caesum parentem : « de pleurer un père assassiné » (allusion à Agamemnon)

    scelus ulcisci : « de venger un crime »

    vindice fratre : essaie de traduire !

    quem tua pietas : id.

    hosti rapuit : id.

    (et quem) fides texit : id.

     

    et me crudeli sorte

    et mon cruel sort

    Non : ce groupe est à l’ablatif et ce rattache à raptos.

    prohibet lugere

    Me timor prohibet lugere: « moi, une crainte m'interdit de pleurer »

    parentes raptos

    ma famille ravagé,

    Non : « mes parents enlevés …

    vetat deflere

    je me défend de pleurer(verser des larmes)

    "et me défend de pleurer" (sujet timor)

    fratris necem : « le meurtre de mon frère »

    in quo tot mihi una spes

    un frère en qui (je) fesait « avait été placé » mon « seul » espoir

    et solamen breve malorum

    et calmé tout(toutes la liste de ) mes maux

    Non : cherche encore !

    nunc resto

    maintenant, je réste

    ... umbra magni nominis

    l'ombre d'un grand nom.

     

    merci d'avance

  11. 1° Simul est l'équivalent d'une conjonction : "aussitôt que"

    2° Vidit est au parfait : "il a vu"

    3° "durs rochers" est mieux.

    4° "insouciant" fait faux-sens, il faut dire "à son insu" ou "sans le savoir".

    5° "de la beauté qu'il voit"

    6° Attention, il faut écrire "oh" ici (Persée n'implore pas Andromède). "Oh ! dit-il" est parfaitement correct.

    7° Pour éviter la répétition de "chaînes", tu peux utiliser "entraves" ou "liens" la seconde fois.

    8° Non pas "et la vierge n'ose pas", mais : "et, vierge, elle n'ose pas..."

    9° Attention, indicat est au présent.

    10° La dernière proposition se construit ainsi : indicat : elle fait connaître / nomen : le nom / terraeque (génitif) : "et de la terre" / suumque : "et le sien" Donc : "elle fait connaître à la fois le nom du pays et le sien".

     

    Bien sûr, on pourrait parfois traduire plus élégamment, mais il faut s'en tenir, je pense, à une traduction juxtalinéaire, surtout en 3ème.

  12. Tu as compris le sens de la première phrase, mais la traduction française est maladroite. Il faut dire que ce n'est pas facile...

    - obortis = "apparues" On peut traduire : "Elle emplit ses yeux des larmes qui lui viennent"

    Pour le reste :

    - instanti fonctionne comme requirenti "A lui (la) pressant" ; saepius est un comparatif qui intensifie le sens de saepe : "fréquemment". On adonc : "A Persée qui la pressait avec insistance, elle fit connaître ..."

  13. - Attention au temps de audet : présent.

    - appellare a ici son sens premier : "adresser la parole à"

    - "Le visage" n'a pas de fonction dans ta phrase : elle est donc incorrecte ! En fait, vultus est un acc. pluriel (4ème décl.) et modestos s'y rapporte. Le tout est COD de celasset. on a donc : "Elle aurait caché ses traits (= son visage) modeste ..."

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