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Fernand

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Messages posté(e)s par Fernand

  1. "Memoriale atque firmissimum fecit preceptum Domnus Albericus Reverendus per gratiam Dei monasterii huius abbas octavus, de domina Matilda Christi certe fidelibus merito venerabili Comitissa, ut ab ipsa prenominata die usque ad mundi finem, donec domus ista in Dei servitio perduraverit, panis et vinum reliquusque unius monachi victus sicut singulis apponetur fratribus, pro ea cotidie in printipali mensa studiosissime ponatur et ad elemosinam assidue tribuatur, quatinus dum ipsa vixerit divina clementia ab omnibus eam semper adversitatibus tueatur et ad bonum atque felicem presentis vite finem perducat et in futuro memoriam ei fatiat sempiternam. Anniversarium quoque obitus sui diem tam principaliter et festive, per omnia celebrandum constituit sicut solitum est pro magnis monasterii huius abbatibus fieri. De his itaque benefitiis primum investivit eam in exteriori camera que lateri ecclesie iuncta est cum paucis fratribus. Postea vero, ut clarius manifesta res fieret et robustius omni tempore perduraret, in pleno capitulo multis circumsedentibus fratribus vice eiusdem domine Comitisse investivit proprium missum suum, dominum videlicet Arduinum capitaneum, virum sane moribus nobilitate fide et devotione egregium et in Christo merito diligendum, per librum textum scilicet evangeliorum."

    Le Révérend Dom Albéric par la grâce de Dieu huitième abbé de ce monastère a institué un mandement mémorial très ferme de la part de (ou "sur le compte de") Madame la Comtesse Mathilde vénérable à bon droit pour les fidèles, à savoir qu'à partir du jour prémentionné jusqu'à la fin du monde, aussi longtemps que cette maison sera restée au service de Dieu, du pain, du vin et le reste de la ration d'un moine soient servis comme à chacun des frères, soient placés très soigneusement chaque jour en son nom sur la table principale et soient assidûment distribués en aumône, afin que, tant que cette dame vivra, la clémence divine la protège toujours de toute adversité et la conduise à une fin bonne et heureuse de la présente vie et dans le futur rende son souvenir éternel. Il a également disposé que l'anniversaire de son décès serait célébré en tout point avec autant de dignité et de solennité qu'on le fait d'habitude pour les grands abbés de ce monastère. C'est pourquoi, en raison de ces bienfaits, il (Albéric) a d'abord installé (?) la dame dans une pièce extérieure accolée edit : voir correction sur mon post suivant à l'église avec quelques frères. Mais par la suite, pour rehausser la chose et la rendre plus durable, il a installé (?) devant le chapitre au complet, en présence de nombreux frères, le propre représentant de la comtesse, à savoir le capitaine Arduin, homme vraiment remarquable par ses moeurs sa noblesse sa foi et sa dévotion, homme estimable dans le Christ, par le livre, à savoir le texte des évangiles.

  2. dixit quod ipse duxit quamdam in uxorem que vocabatur Fabrissa et ipsa fuerat domisella R. de Casals, militis, qui diligebat hereticos et docuerat dictam Fabrisam in secta hereticorum

    a dit que : Il prit une femme en mariage qui s'appelait Fabrissa. Cette femme fut la demoiselle de Raymond de Cazals, chevalier, qui estimait les hérétiques et enseignait (avait instruit) cette Fabrissa dans la secte des hérétiques

     

    pro querendis hereticis ad opus dicte Fabrisse

    pour demander aux hérétiques de venir au chevet de Fabrissa. (ad opus, le besoin - la nécessité, mais je n'arrive pas à trouver une traduction) ("pour le besoin..." ? On veut donner à la dame des instructions de première main ? opus = aussi "l'oeuvre, le travail")

     

     

    Dicit tamen quod, cum ipse testis esset bajulus de Rivo Vallis Danie, Amcelinus de Mainevilla, frater Odoardi, superior baiulus, et qui incursus propter heresim tunc temporis recipiebat pro domino rege, dixit ipsi testi quod iret apud Crassam in domum cujusdam tinctoris, a quo reciperet quasdam caligas Bernardi Acerii, heretici, que ibi portate fuerant ad tingendum, satisfacto tinctori primitus pro tinctura ; quas caligas dictus Amcelinus dabat ipsi testi. Et postmodum ipse testis ivit apud Crassam et recuperavit dictas caligas ab illo tinctore nomine Bernardo Johannis ; et dedit ei pro tinstura VI denarios ; et eas portavit ipse testis donec fuerunt usate. Nec aliquis vel aliqua repetiit nomine hereticorum nec etiam alterius illas caligas ab ipso teste.

    Le témoin a dit cependant que, alors qu'il était bayle de Rieux-en-Val, Ancelin de Maineville, frère d'Odoard, bayle supérieur, à l'époque où il percevait les encours pour cause d'hérésie pour le compte du seigneur roi, dit au témoin d'aller à Lagrasse dans la maison d'un teinturier pour récupérer les chausses de Bernard Acier, hérétique, qui furent portées là pour être teintes, ayant été la première fois satisfait du teinturier pour sa teinture. Ancelin donna ces chausses au témoin. Après quoi le témoin alla à Lagrasse et récupéra ces chausses chez ce teinturier nommé Bernard Jean. Il lui donna pour la teinture six deniers. Et le témoin les porta jusqu'à ce qu'elles soient usées. Personne ne réclama ces chausses au témoin au nom des hérétiques, ni de quelqu'un d'autre.

    Impeccable !

     

    Et propter hoc idem testis obligavit se et sua ad parendum mandatis omnibus et singulis domini episcopi et inquisitorum, et ad observandum et tenendum quicquid propter hoc sibi duxerint injungendum.

    A cause de cela le témoin s'obligea ainsi que les siens à obéir en tous points aux ordres du seigneur évêque et des inquisiteurs, et à devoir les observer à la lettre, faute de quoi il sera conduit en jugement. tout ce qu'ils penseront qu'il faut lui ordonner à cause de cela.

     

    unde confitetur se scienter in abjuratam heresim recidisse

    en conséquence de quoi, il avoue que sciemment il récidiva après son abjuration de l'hérésie (il est retombé dans l'hérésie qu'il avait abjurée)

     

    dedit cannam et dimidiam de lecuro

    Là je n'ai rien trouvé, ni avec legur- ni avec jecur-...

     

  3. dictus Bernardus reprehendit dictam testem, quia ad ipsum sine aliquo nuncio non venerat

    Ledit Bernard reprocha au témoin qu'elle n'était pas venue auprès de lui sans le lui avoir annoncé.

    Ok mais l'idée est bizarre...

    Item, dixit quod cum ipsa testis congregasset aliquam summam pecunie ad dandum hereticis, sicut iamdudum Petrus Cornasani ad hoc induxerat ipsam testem,

    De même, elle a dit que : Comme le témoin avait rassemblé une somme d'argent pour la donner aux hérétiques, comme Pierre de Cornèze l'avait instamment demandé au témoin, (iamdudum : soit "depuis longtemps" soit "immédiatement")

     

    Et cum intrassent domum, invenerunt dictum testem ibi et salutaverunt ipsum proprio nomine nominando ipsum testem ; et dixerunt dicto testi quod ipse non cognosceret eos nisi ipsi manifestarent se ei ; et dixerunt quod erant boni homines qui vocantur heretici et qui persecuntur ab Ecclesia non pro malo quod faciant

    Comme ils étaient entré dans la maison, ils y trouvèrent le témoin et ils le saluèrent en l'appelant par son propre nom. Ils dirent au témoin que lui ne les connaissait pas mais qu'ils allaient se présenter à lui. Ils dirent qu'ils étaient des bons hommes que l'on appelle hérétiques et qu'ils étaient persécutés par l'Église, mais pas pour le mal qu'il faisait.

    Ok

    et dixerunt dicti heretici quod Dominus remuneraret illos qui bonum faciebant ipsi testi et Sycredo et Guillelmo predictis et credentibus eorumdem.

    et lesdits hérétiques dirent que le Seigneur récompenserait ceux qui faisaient du bien au témoin, à Sicre et à Guillaume ainsi qu'à leurs croyants.

    On dirait bien que c'est le sens.

     

    et ipse Sycredus venit ad dictum testem et dixit sibi quod faceret sibi fieri unam camisiam, quam ipse testis habebat faciendam

    Ce Sicre vint auprès du témoin et lui dit de lui faire faire une chemise, que le témoin avait à faire

    Vous êtes bien sûr du texte de départ ?

    Item, dixit postea quod in festo Omnium Sanctorum fuit annus quod dictus testis cum Sycredo sepe dicto iverunt ad quendam locum qui vocatur ad Olivers Gaufridi inter Cavanachum et Confolentum

    De même, il a dit ensuite (postea) que : Lors de la fête de la Toussaint, il y a un an, le témoin avec Sicre, souvent cité, allèrent au lieu-dit « Oliviers de Gaufride », entre Cavanac et Couffoulens

     

    eidem de premissis celavit veritatem

    il lui (eidem) cacha la vérité sur les faits susdits

     

    dicti heretici respondebant : Dominus emendet vos adversus nos

    les hérétiques répondaient « Que devant nous le seigneur vous améliore à notre égard (vis-à-vis de nous)»

    dixit quod in festo Nativitatis fuerunt III anni

    il a dit qu'il y a eu trois ans à la fête de la Nativité

     

    De aliis breviter dixit se nichil scire diligenter requisita

    Scrupuleusement requise de dire d'autres faits, brièvement elle a dit qu'elle ne savait rien

    C'est le sens.

    Et tunc prefati heretici quesiverunt ab ipso teste de statu terre sue et credencium hereticorum

    Et alors, ces hérétiques demandèrent au témoin l'état des lieux de sa contrée ainsi que (l'état) des croyants des hérétiques

     

    dixit eis quod Vitalis de Paulmiano, quem ipse testis de mandato hereticorum iverat visum apud Vesolam, non potuit venire, quia impedimentum habuerat idemVitalis in genu et mandabat eis quod cogitarent de se ipsis, quia idem Vitalis nichil poterat facere eis

    Il leur dit que Vital de Paulmian, celui qui sur mandat des hérétiques avait envoyé le témoin les voir à La-Bézole, ne pouvait pas venir à cause d'une gêne que ce Vital avait eue au genou et il leur demandait de penser à eux-mêmes, parce que ce Vital n'avait pu rien faire pour eux

     

    si pecuniam quam simul cum Vitale et quedam alia absconderant, quam heretici inuenire non poterant, idem Vitalis sciret, certificaret eos ; et idem Vitalis respondit ipsi testi quod postea non fuerat in loco ubi pecunia fuerat absconsa

    Le témoin lui dit, de la part des hérétiques, que l'argent et quelques autres objets edit : finalement c'est peut-être bien ce que vous disiez, "Vital et quelques autres", car plus bas on trouve se et sua qui a bien l'air de signifier "lui et les siens" alors que sua est grammaticalement neutre comme quedam alia ) que les hérétiques avaient caché avec Vital et quelqu'un d'autre, ces hérétiques n'avaient pu le retrouver, et ils lui demandaient de leur indiquer l'emplacement. Vital répondit au témoin qu'il n'était pas là quand l'argent fut caché et qu'il ne savait rien sur cet argent

    Là on manque de contexte et votre traduction semble décalée par rapport au texte latin mentionné

    (...)

    Je reviendrai au reste plus tard. A bientôt.

  4. "Si quelquefois il plaisait au serviteur de Dieu de sortir pour établir la paix, il en demandait auparavant la permission au père et aux frères du monastère, et ainsi il s'en allait fidèlement pour accomplir son oeuvre de paix. Il repoussait avec dégoût comme des ordures les dons et cadeaux des gens dépravés. Ce qu'il acceptait en y étant forcé de la part des hommes bons et honorables, il le dépensait pour les besoins des pauvres. Qui pourrait exprimer par quelle mortification de la chair il torturait son corps aux jours du saint carême ? Combien de démunis nourrissait-il par la permission du père spirituel, combien d'hommes nus couvrait-il de vêtements, tandis que souvent, il ne sustentait pas son corps desséché sinon trois fois, ou pour ainsi dire deux fois par semaine, et seulement le soir, par un maigre repas ?"

  5. "Praeterea volo et statuo ut abas ipsius monesterii qui a me vel ha meis heredibu et qui de eis legitime nati fuerint ut supra legitur missus fuerit benedicione consecracione sue Mantue ecclesie primo postulet ; et si evenerit quod episcopus Mantuanensis ecclesie refutaverit eum benedici et sacrari, et propter postulatum aliquit servicium denegaverit ad ipsam sacracionem, tunc ipse habas habeat licenciam revertendi, et secundum quod ei melius previsum fuerit ad quocumque episcopum voluerit vadam, et benediccionem sacracionis hab eo recipiat absque alicuius interdicione.»

    D'après moi, c'est l'abbé qui se choisira un autre évêque.

     

    "En outre je veux et décide que l'abbé de ce monastère qui aura été désigné (litt. "envoyé") par moi ou mes héritiers ou les légitimes descendants de ceux-ci, comme on le lit ci-dessus, demande d'abord la bénédiction et la consécration de son église de Mantoue; et s'il advient que l'évêque de l'église de Mantoue refuse que cet homme soit béni et consacré, et refuse son service en raison de l'une ou l'autre demande [= si quelqu'un d'autre demande le monastère à l'évêque ?], que cet abbé ait le loisir de s'en retourner [quitter l'évêque] et, selon ce qui sera le plus avantageux pour lui, qu'il s'en aille auprès de l'évêque qu'il voudra et reçoive de ce dernier la bénédiction de consécration sans opposition de quiconque."

  6. Merci beaucoup !

     

    Deux dernières questions :

     

    "Ibi quintum et vicesimum jam diem aggeribus, vineis, turribus oppugnabam oppidum munitissimum, Pindenissum, tantis opibus tantoque negotio ut mihi ad summam gloriam nihil desit nisi nomen oppidi : quod si, ut spero, cepero, tum vero litteras publice mittam"

     

    "quod" est-il bien un relatif de liaison du type "alors ? Oui = et id (antécédent oppidum)

    Quelle nuance apporte "nomen" dans "nomen oppidi" ? Cicéron se trouve déjà bien glorieux d'avoir monté un si magnifique siège. Nomen oppidi = "la renommée (d'avoir pris) la place forte". Comme si Cicéron allait pouvoir écrire le nom de Pindenissos sur son drapeau (cf. usage des unités militaires modernes) ou si il allait pouvoir se faire appeler "le Pindénissique" (cf. Scipion "l'Africain" ou encore Nero Claudius Drusus "Germanicus" (le vainqueur des Germains, 38-9 av. J.-C.).

  7. Et pour ce qui est de "qui in loco" pourriez vous me donner un indice ?

    C'est quo in loco = in loco in quo "dans le lieu dans lequel..." ("à l'endroit où...")

    "Ibi quintum et vicesimum jam diem aggeribus, vineis, turribus oppugnabam oppidum munitissimum, Pindenissum, tantis opibus tantoque negotio ut mihi ad summam gloriam nihil desit nisi nomen oppidi : quod si, ut spero, cepero, tum vero litteras publice mittam"

    Je ne comprends pas le cas de : "aggeribus, vineis, turribus",

    Ablatifs de moyen qui énumèrent les dispositifs de siège que Cicéron emploie : aggeribus "levées de terre, rampes d'assaut" qui comblent le fossé ennemi pour permettre l'accès au pied du rempart; vineis "baraques d'approche", baraques mobiles permettant d'arriver au pied du rempart en restant à l'abri des projectiles ennemis, turribus "tours d'assaut" permettant de franchir le rempart.

    est ce que le narrateur attaquait (oppugnabam), la ville(Pindenissum) il y a 25jours

    Attention ! pour comprendre quintum et vicesimum jam diem "depuis 24 jours" (et nous sommes le 25e jour, qui n'est pas encore achevé), il faut se rendre compte que oppugnabam est ce qu'on appelle un imparfait épistolaire, qui se rend par un présent en français ! ==> "j'attaque..." ! Le latin qui écrit la lettre se place du point de vue de son correspondant, pour lequel la lettre a été rédigée dans le passé ! En français on dit "Je t'écris de Paris", mais en latin Lutetiae scribebam "J'écrivais à Paris".

    Si "desit" vient du verbe desino, is, ere, sii, situm, il est alors au parfait, mais dasn ce cas, je ne vois pas quel sens pourrait avoir ut (ne pouvant signifier que comme, ou quand lorsque avec un verbe à l'indicatif)

    desit est le subj. présent de desum, deesse (composé de esse) "manquer à" (Cicéron dit : "Il ne me manque plus qu'une seule chose, c'est d'avoir effectivement pris la place forte").

    Est ce que "cepero" : "J'aurai pris" sous entend bien la ville càd : J'aurai pris la ville (Pindenissum) ?

    Oui, oui, c'est bien cela, futur antérieur "j'aurai pris". :)

  8. "mons mihi cum Bibulo communis" signifie donc : mons à moi (mihi)/ en commun avec Bibulus

    Mais je ne sais pas comment traduire "aquarum divertiis" ne trouvant dans le dictionnaire que "lignes de partage des eaux" ?

    La chaîne des monts Amanus (ou monts Nur)était donc partagée entre les provinces de Cilicie (gouverneur : Cicéron) et de Syrie (gouverneur : Bibulus). Cicéron explique donc que la chaîne de montagnes est à cheval sur les deux provinces, et que la frontière suit une ligne de partage des eaux, donc une espèce de crête.

    J'ai deux autres questions sur la phrase qui suit :

    "Interea cum meis copiis omnibus vexavi Amanienses, hostes sempiternos : multi occisi, capti, reliqui dissipati ; castella munita improviso adventu capta et incensa."

    "cum" correspond-il bien à "quand/au moment où" ?

    Non, c'est "avec" ! (avec mes troupes)

    Ensuite, pour les verbes qui sont tous au participe passé passif, puis-je ajouter un sujet du type :

    Au lieu de traduire "multi occisi" par "beaucoup ayant été tués" dire : Beaucoup ont été tués ou J'en ai beaucoup tué ?

    Avec occisi, capti... dissipati; capta et incensa : il faut chaque fois sous-entendre sunt --> en effet, comme vous dites très bien, "beaucoup ont été tués..."

  9. "Tantôt (ut?) lâche, engourdie, elle tombe en glissant sur une marche(je ne suis pas sûr)elle vacille, languissante, vu sa démarche mal assurée et elle dresse avec peine sa tête sur son cou faiblissant, et de son cou fléchissant soutient à peine sa tête (a de la peine à se soutenir la tête) tantôt, elle se rend au calme et, oublieuse, elle passe une nuit de sommeil à gémir.

     

    Je ne comprends pas très bien "somni immemor" "oublieuse du sommeil" (= ne pouvant dormir)

    et "se quieti reddit" "elle se confie au repos" (elle va se coucher)

  10. Off topic : Alors Fernand, vous avez commencé à lire ciel de guerre ?

    Eh bien, joyeux examens !

     

    Off topic : oui, c'est émouvant et très intéressant pour qui s'intéresse à la mentalité soviétique. Remarquons la photo avec pour légende "Pokrychkine dans un avion de combat" : cet "avion" non autrement identifié est un Bell P-39 Airacobra américain. C'est le même type d'avion qui figure sur une autre photo, bardé des insignes de victoire de Pokrychkine.

  11. "Metellus consul in Sicilia bellum adversus Hasdrubalem gerebat. Qui, cum ob ejus ingentum exercitum et centum trignitia elephantos intentior esset, simulata diffidentia, intra Panormum copias tenuit, fossamque ingentis magnitudinis ante se duxit."

     

    La première phrase ne me pose pas de problème, mais c'est dans la deuxième, j'ai du mal à traduire "Qui". Je sais qu'il fait référence à Metellus mais une note m'indique que "Qui" équivaut à "ille autem". Est-ce qu'une traduction telle que "mais celui-ci" conviendrait ? Littéralement "Or lui, comme il..." Je dirais simplement "Or, comme il..." puisque Métellus est sujet de la phrase précédente.

    Pour "ob" semble-il plus correct de dire : devant ou à cause de ? Bonne question... On pourrait dire "face à" ?

    Le mot "intentior" par sa terminaison en "ior" signifie particulièrement X. On me suggère préoccupé pour intentus mais cela parait un peu étrange, est-ce-que traduire par particulièrement vigilent serait possible ? "particulièrement préoccupé" ne me paraît pas mal. Métellus est particulièrement préoccupé face à la puissance de l'adversaire, ce qui lui inspirera sa ruse.

    De plus, je ne comprends pas pourquoi il feindrait le manque de confiance (simulata diffidentia) pour déplacer ses troupes ? C'est la ruse. Métellus feint le désarroi pour amener l'adversaire à attaquer inconsidérément.

  12. Il se pourrait que ce passage soit un résumé de Polybe, I, 40. Polybe après avoir mentionné la déroute des Carthaginois consacre une phrase particulière à la capture des éléphants (qui se fait en deux temps : d'abord les éléphants qui ont gardé leur cornac puis ceux qui avaient désarconné le leur). Donc on pourrait avoir eu en latin ipsisque elephantis potitus est "et il s'empara des éléphants eux-mêmes", comme une notation indépendante du reste. Mais comment comprendre l'apparition d'un et dans le texte ? Il faudrait imaginer que quelqu'un ait glosé le -que par et, comme pour se souvenir que ce -que-là était bien la conjonction, et que quelqu'un d'autre ait cru que ce et aurait dû être un ut...

     

    L'édition Loeb de 1993 [1925], qui reprend le texte de Gundermann [1888], ne porte ni et ni ut, simplement ipsisque elephantis potitus est.

  13. Peut-être que Raoul ou Fernand auront une idée.

    Je pense que ipsis est pronom avec pour antécédent Poenos : "et il se rendit maître d'eux-mêmes ainsi que des éléphants." Cecidit peut signifier "tua" mais on peut comprendre "défit, infligea une défaite". En vérité, il était impossible de tuer les Carthaginois jusqu'au dernier.

     

    Une traduction de 1772 dit : "Métellus... taille [les Carthaginois] en pièces, les force à se rendre à discrétion et s'empare des éléphants."

  14. Voyez ce que l'on trouve sur Locutio :

    "Un nom est très souvent attiré dans la relative dont il est l'antécédent.

     

    1. Un nom, jouant le rôle d'apposition, est toujours attiré dans la relative, lorsqu'il est un terme géographique ou chronologique (par ex. locus, pars, regio, insula, urbs, oppidum, civitas, tempus, annus, dies, etc.).

     

    Ex.: In Bellovacos venit, quae civitas maximum habet virtutis opinionem, (= in Bellovacos, civitatem quae...), il arriva chez les Bellovaques, l'Etat le plus réputé pour son courage."

     

    Je pense que numerum est l'apposition de (genti) Clodiae attiré dans la relative.

  15. (ou bien: "et parmi eux' date=' les sectateurs de Cerdon")[/quote']

    Oui, c'est ça, merci, Raoul ! J'avais lu un peu vite la traduction engageante de Cappucino, et voilà... Oui, sunt quidam heretici inter istos Cerdonianam heresim sequentes, qui dicunt signifie "il y a certains hérétiques, parmi lesquels ceux qui suivent Cerdon, qui disent..." Donc, selon le texte, tous les sectateurs de Cerdon le disent et aussi d'autres hérétiques.

  16. Suite du résumé

    XII Le baptême. Les hérétiques "nient" (infitiant) le baptême. Ils jugent le baptême de l'eau inutile sans l'imposition des mains. 1838C : le baptême doit être demandé --> pas de baptême des bébés. 1839 : question du baptême par un pécheur : les hérétiques sont contre car pour eux baptême = don de l'Esprit saint, impossible par un pécheur. L'imposition des mains.

     

    XIII. La pénitence. Les hérétiques se confessent "à Dieu seul" (soli Deo) et pour eux la confession n'est pas une nécessité.

     

    XIV. L'imposition des mains (consolamentum) Chapitre fourni et précis. -- Description de la cérémonie. -- Les acteurs. -- Fonction salutaire du consolamentum. -- L'officiant ne doit pas être en état de péché grave (si c'est le cas, il doit être purifié par un nouveau consolamentum). -- 1842D réfutation (par les Actes des Apôtres). N.B. Tout qui a reçu le consolamentum (homme, femme, jeune enfant...) est habilité lui-même à donner le consolamentum à autrui. 1843 C Origine du consolamentum. N.B. Hélas le texte commence à être lacunaire dans le chapitre XIV !

     

    XV. Les interdits alimentaires. (viande, fromage, oeufs) réfutation (Jésus a mangé l'agneau pascal...) + Paul

     

    XVI. La résurrection des morts "Imitant l'erreur des sadducéens", les hérétiques n'y croient pas --> réfutation.

     

    XVII. Les saints et leurs prières sont inutiles aux vivants. Les prières pour les morts sont inutiles. La fin manque.

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