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raoul

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Messages posté(e)s par raoul

  1. "certare" + infinitif ("colere") = "tâcher de...", "s'efforcer de". Ici le sujet est "qui", mis pour "supplicum" // attention! "sancte" est adverbe modifiant "colere" qui a pour cod "Te". Le groupe "digno honore peut se traduire par "dans l'honneur et la dignité. // "Hos subditos" --> "tes disciples ici présents"

     

    "laesus es" parfait passif 2°pers. du sing de "laedo" / "nihil" adverbe (en rien - pas du tout) / "ab isto fulmine" ct d'agent de laesus

    "nostrumque nemo" groupe sujet de "ruit" / "quotquot adsumus": concessive, ct de "ruit"

     

    Essayez, avec ces indications, de traduire tout le passage. Je vous le corrigerai, s'il y a lieu.

  2. Je reviens.

    Oebalus : Dis-moi, mon fils ! (j'ai oublié de préciser le DIC NATE en premier) Est-ce que par hasard la victime est prête pour le sacrifice ...... ? Hyacinthus : Voici mon père ! Au moindre signe toutes les choses sont prêtes, elles attendent votre arrivée. Oebalus : Bien : XXXX

     

    "par hasard" ne convient pas ici. "est-ce que" est suffisant// quels mots traduisez-vous par "voici mon père"? // omnia: toutes choses --> "tout" // parata: a été préparé // ad nutum: selon tes instructions// ...attend ton arrivée --> "en attendant ton arrivée"

     

    Pour la suite, c'est sans doute "succendantur" qu'il faut lire: subj. présent passif de "succendo"::"embraser" (sujet: focus). Y a-t-il d'autres difficultés? vocabulaire, analyse?..

    A bientôt de vous lire.

  3. Bonjour, j'ai fini quelques exercices de latin mais je ne suis pas sure de moi. Pourriez vous me dire si les exercices sont justes ?

     

    Merci d'avance.

     

    Traduire

     

    1- Nautae Troiam inuaserunt = Les matelôts (les marins) envahirent Troie

    2- Praedam fecimus = Nous firent (fîmes) du butin

    3 - Feminas non occidit = les femmes ne tuèrent pas. feminas acc. pluriel--> cod pluriel// occidit: singulier (il...)

    4 - Statuam deae dedistis = La statue est dédiée aux dieux. dedistis: 2° pers du pluriel au parfait (passé simple) // statuam Acc. sing. --> cod// deae: datif sing.

    5- Deae statuam rapuit = la statue des dieux deae: gén. sing// fut volée rapuit: parfait ACTIF (il ...)

    6 - Diuitias amaui = J'aima (j'aimai) les richesses

    7- Troiam flammis deleuerunt = Les flammes détruisirent Troie. deleverunt (sujet :ils) // Flammis: Ablatif: ct de moyen

    8- Deae iram narrauaisti =Il raconte narravisti deuxième personne du sing.la colère des dieux.

     

    Traduire les mots matelots et déesse dans les phrases suivantes :

     

    1- Les matelots ont consacré à la déesse un sanctuaire.

    Matelot : Nautae

    Déesse : Deae. OUI

     

    2- Avez vous vu les matelots ?

    Matelot : Nautae. cod: acc. pluriel

     

    3- La statue de la déesse est en marbre.

    Déesse : Deae OUI

     

    4- Les matelots honorent la déesse Aphrodite.

    Matelot : Nautae

    Déesse : Deam OUI

     

    5 - Les déesse ont accordés leurs aides aux matelots

    Déesse : Deae

    Matelots : Nautis OUI

     

    6- La déesse des matelots est Aphrodite.

    Déesse : Dea

    Matelots : Nautae.-->Gén. pl.

     

     

     

    Ce n'est pas pressant bien sur, je fais des révisions. Mais le latin et moi... on est pas pote. Pourtant j'aime assez.

    Les cas c'est assez hard. Ce qui m'a poser problème, c'est la question 7. Les cas sont zarbs. Faut dire que mon livre est vraiment nul. Les premières leçons on apprend déjà le parfait machin truc.

    J'ai le livre "le latin et son système" de Simone deleani. Si quelqu'un a ce livre et qui sait comment utiliser, j'aimerais un mode d'emploi. Parce que franchement, ce livre c'est le PIRE que j'ai pu avoir. Je suis une débutante et j'y comprend rien ><.

  4. En effet, dans cette analyse logique, il n'y a pas lieu de déplacer le "quam", donc ".......timemus .nihilo magis..quae sunt metuenda (relative sans antécédent cod de timemus) // quam quae.....futura( comparative incluant une seconde relative sans antécédent cod de pavitant et fingunt. La comparaison s'établit entre ces deux relatives cod (......en rien plus ce que.....que ce que.....)

    Si besoin, je suis encore là demain.

  5. Pouvez-vous préciser ce qui vous paraît difficile: le vocabulaire, le cas des mots ou la construction logique des phrases.

    Quand vous parlez des "gens", avez-vous bien compris qu'il s'agit d'esclaves dont le maître fait de lui-même un portrait plutôt flatteur. Il nous dit surtout que la bienveillance avec laquelle il les traite rend leur travail plus facile et, en fin de compte plus rentable.

    A tout à l'heure

  6. Bonjour,

     

    J'ai besoin de traduire les phrases suivantes :

     

    Le maître est celui qui prend le risque de la mort à son compte, l'esclave est celui qui ne songe qu'à survivre.

     

    Voici ma proposition, merci de me bien vouloir corriger mes erreurs

     

    Dominus est qui suae mortis periculum sibi facit, (qui mortem sibi dat in aleam), servus (est) qui (tantum de vita sua cogitat)solum superesse cogitat

     

    Merci beaucoup!

     

    C'est grammaticalement juste. Entre parenthèses deux suggestions qui "sonnent" plus latin, à mon avis (par exemple le 2° "est" n'est pas nécessaire)

  7. Hum... c'est plutôt calme ici depuis un mois. :unsure:

     

    1)Il faut d'abord, en thème latin, transformer le français en semi-latin, faute de quoi, vous n'auriez que du charabia. Exemples:

    a)"je sais que mon ami viendra demain" --> "je sais mon ami devoir venir demain" (scio amicum meum cras venturum esse)

    b: "comme on avait construit un pont, les légions purent facilement franchir le fleuve" --> "un pont ayant été construit, les légions...etc. (ponte aedificato, legiones flumen transire facile potuerunt)

    2) Mettr les mots appropriés aux cas voulus par leur fonction et aux places qu'ils doivent occuper

     

    C'est un gros travail, mais, avec l'habitude, cela devient un réel plaisir. N'hésitez pas à nous montrer vos essais et vous aurez de l'aide.

     

    Pour les délais, il faut savoir que sur ce site, dans chaque rubrique, n'apparaît que la dernière intervention, ce qui fait que votre demande peut être vite "cachée" par une autre

  8. Pas d'avis sur ma question qui précède mes deux émoticons ?

     

    Je penche pour cette lecture :

     

    Influencé ("introduit")par certaines personnes, qu'il nomme, - qui lui disaient que les hérétiques étaient des bons hommes (des hommes bons) et qui lui recommandaient leur vie, leur foi et leur secte (communauté) - il rendit visite à deux de ces hérétiques - qui disaient qu'ils étaient (être) des bons hommes(hommes bons), saints et amis de Dieu, qu'on les prétendait hérétiques et qu'ils étaient persécutés par l’Eglise romaine (et que l'église romaine les persécutait)- dans la maison de la dite personne (?) (il en est question plus haut) et dans huit autres lieux. Il entendit les susdits hérétiques dire qu'ils tenaient (suivaient)la voie de Dieu et des apôtres, et que nul ne pouvait être sauvé si ce n'est dans leur foi. Il entendit par leur propre bouche d'autres propos contre la foi catholique ainsi que d'autres de leurs prédications erronées dont il ne se souvientrappelle plus précisément. Enseignés et instruits par ladite personne (?), il adora (rendit hommage à) ces hérétiques, genoux fléchis et mains jointes en disant "Bénissez", et lesdits hérétiques répondirent "Dieu vous bénisse" en posant leurs mains sur sa tête et sur celle des autres personnes présentes qui adoraient (priaient).

     

    C'est une bonne traduction; pour le principe (manie de vieux prof.), j'ai apporté quelques modifications qui me semblaient appropriées

  9. J'en suis heureux ! J'ajouterai que cette "laude" est toujours chantée aujourd'hui avec, pour les "couplets" un texte très proche de celui du VIII° siècle. On peut l'entendre sur youtube par les moines de Solesmes (une référence !) http://www.youtube.com/watch?v=oZIb48xFwtk&feature=results_main&playnext=1&list=PL26B1B9B062112F04

    Il a été chané également à Chartres en 2010 !

    Version polyphonique moderne...

    La référence à la ceinture des rois normands est tout à fait normale : il s'agit, entre autres, d'une prière pour le roi et pour le pape... et le lien entre le pape et cette monarchie coule de source !

     

    Merci, Blackstone, de ces rappels musicaux. Pour ma part, je préfère cent fois l'interprétation des moines qui redonne à ce texte tout son sens spirituel, alors que le "Christus vincit" de Chartres a un côté triomphaliste et "militaire" qui passe mal aujourd'hui; la musique a servi, pendant des décennies (peut-être encore aujourd'hui) d'indicatif à "radio-Vatican".

  10. Bonjour à tous,

    j'ai une nouvelle version a rendre pour le jeudi 09/11/11

    J'ai également des questions sur le texte que je ferais une fois la version fini de corriger à l'aide de votre aide :

     

    1. A quel temps est écrite principalement cette lettre ? Citez et traduisez des exemples des verbes . Indiquer la valeur de ce temps .

    2. Relevez et traduisez les superlatifs du texte; que montrent-ils des sentiments de Pline ? L'auteura-t-il utilisé d'autres procédés pour les exprimer ?

    3.Que nous apprend le texte sur l'éducation et le mode de vie d'une femme romaine de la haute société ?

     

     

    Voici l'énoncé :

    1. Summum est acumen, summa frugalitas; amat me, quod castitatis indicium est.

    2. Accedit his studium litterarum, quod ex mei caritate concepit.

    3. Meos libellos habet, lectitat, ediscit etiam.

    4. Qua illa sollicitudine, cum videor acturus, quanto, cum egi, gaudio adficitur !

    5. Disponit, qui nuntient sibi quem adsensum, quos clamores excitarim, quem eventum judicii tulerim.

    6. Eadem, si quando recito, in proximo discreta velo sedet laudesque nostras avidissimis auribus excipit.

    7. Versus quidem meos cantat etiam formatque cithara non artifice aliquo docente, sed amore, qui magister est optimus.

     

    Voici le vocabulaire d'aide ( obligatoire ):

     

    1. est : sujet Calpurnia, épouse de Pline ; illa et eadem renvoient ègalement à Calpurnia

    2. his : à cela, à ses dons

    3. quod ex mei caritate concepit : qui lui a inspiré sa tendresse à mon égard

    4. acturus (causam): sur le point de plaider une cause ( participe futur ); Pline , nous l'avons vu , était avocat.

    5. disponit qui nuntient : elle dispose de gens pour annooncer ...

    6. excitarim = excitaverim

    7. quando = aliquando : après si

    8. format cithara : elle les met en musique sur sa cithare

    9. non artifice aliquo docente ( ablatif absolu ) : sans avoir reçu les leçons d'aucun artiste

     

    Voici ma traduction :

     

    1. Elle ( Calpurnia ) est d’une très grande finesse, d’une très grande retenue ; elle m’aime, ce qui est une garantie de vertu.

    2. A ses dons s’ajoute son goût pour les belles-lettes, qui lui a inspiré sa tendresse à mon égard

    3. Mes petits livres, elle les détient, elle les lit et relit, elle les apprend même par cœur.

    4. Quelle inquiétude l’agite, lorsque je dois être sur le point de plaider une cause, combien grande est sa joie quand j’ai plaidé !

    5. elle dispose de gens pour annooncer, quels applaudissements, quels cris j’ai provoqués, quelle issue j’ai obtenue au procès.

    6. Après si d’aventure je fais une lecture publique, elle s’assied dans une salle tout à côté, cachée par une tenture, et écoute, d’une oreille très avide les éloges que l’on nous fait.

    7. Mes vers, elle les chante et elle les met en musique sur sa cithare, sans avoir reçu les leçons d'aucun artiste, sinon de son amour qui est le meilleur maître.

     

    Je ne vois pas l'intérêt de corriger une traduction prise sur internet et que ton prof. connaît certainement, lui aussi.

  11. Une idée de traduction sur la dernière phrase qui concerne un verset d’Ézéchiel ?

     

    la phrase de la Vulgate me semble plus latine et plus claire: "parce que tu as scellé le destin des fils d’Israël dans le pouvoir du glaive" ("tu as anéanti dans la violence les fils d'Israël") ... Je pense que c'est cette idée-là qui est exprimée dans la phrase.

  12. Bonjour,

     

    Je reviens vers vous, comme un navire échoué est irrémédiablement voué à retrouver la terre. J'ai passé quelques chapitres qui en réalité, ne sont que de la patristique (Je pourrais trouver la traductions des textes des Père de l'Eglise,) pour enfin, entrer dans le vif du sujet ( me diriez-vous, il était temps, et toucher au thème de la "Femme et de la Vie Monastique"

     

    Chapitre sur les Abbesses donc,

     

     

     

    Mon début de traduction étant :

     

     

    J'ai énormément de mal avec le subditarum, dont la traduction serait "acte de donner en gage"

     

    Merci encore pour votre précieuse aide, et veuillez m'excuser pour le temps que je vous prends par mes sollicitations.

     

    mot à mot "des soumises": ce sont les moniales dont les abbesses ont la charge. Le sens est que les abbesses ne doivent pas imposer leurs quatre volontés mais gérer au mieux les intérêts des moniales (qui leur doivent obéissance)

  13. Merci Raoul, votre traduction rend parfaitement clair le propos. Pour la finale, comme il s'agit du culte que les ecclésiastiques font, il me parait plus clair de mettre une tournure passive : "et ainsi, le culte qui est rendu à Dieu est sans fondement et ne sert à rien". Vous êtes d'accord ?

     

    Ensuite, il y a un autre passage qui me pose quelques problèmes. Je le cite en entier pour le contexte. J'ai souligné en gras les passages problématiques :

     

    "Dicunt in suo secreto maiores quia malignus deus operatus est prius suas creaturas et fecit in initio creationis sue quatuor personas, duas masculini generis et duas feminini : leonem et serenam, aquilam et spiritum. Et deus bonus abstulit ei spiritum et aquilam, cum quibus operatus est ea que fecit. Post multum uero temporis iratus malignus de sua preda misit quemdam filium suum, quem nominant Melchisedec, Seyr, Luciferum, cum magno et ornato comitatu uirorum ac mulierum in curia boni dei, quatinus dolosum non posset uendicare patrem suum de ipso. Quem uidens bonus deus pulchritudine et prudentia circumspectum, statuit eum principem et sacerdotem ac uillicum super populum suum, et per eum dedit testimonium populo Israel. Quem populum in abscentia domini fascinauit non credere veritati, promittens eis quam plurima se daturum en ira sua meliora et delectabiliora quam ea que in terra propria possidebant. Et acquieuerunt promittenti, spernentes deum suum et testamentum quod dederat eis ; et rapuit ex eis quosdam et per terras suas diuisit ; et misit nobiliores, quos se esse dicunt, in hunc mundum, quem dicunt esse nouissimum lacum et ultimam terram et infernum inferiorem. Animas, <ut> dicunt, misit, relictis corporibus et deserto prostratis, in spiritibus dimissis, quia ut ait Iohannes in Apocalipsim « Dracho magnus, serpens antiquus, diabolus et Sathanas percussit cauda tertiam partem stellarum et misit eas in terram ». Hec sunt « oues, ut dicunt, que perierunt domus Israel », ad quas Christus fuit missus, sicut ipse dicit in euangelio : « Uenit Filius hominis querere et salvum facere quod perierat », et item « Filius hominis non uenit animas perdere sed salvare ». Iste Seyr, ut dicunt fuit pater legislatoris, unde habent in lege « Dominus de Sina uenit et de Seyr natus est nobis », et in Ezechiele « Fili hominis, pone faciem tuam aduersus montem Seyr, et profetabis de eo et dices ei : ecce mons Seyr, et dabo te desolatum et desertum ; urbes tuas demoliar, et tu desertus eris et scies quia ego Dominus, eo quod fueris inimicus sempiternus, et conclusis filiis Israel in ore gladii ».

     

    Leurs maîtres disent dans leur secret (qu'est-ce qui est entendu par là ?) que le dieu mauvais créa (s'occupa de") en premier ses créatures et qu'il fit au commencement de sa création quatre personnes, deux du genre masculin et deux du genre féminin : le Lion et la Sérénité, l'Aigle (impossible à rendre en féminin ! --> pas de problème: aigle est féminin en latin et peut aussi bien être féminin en français) et l'Esprit. Le Dieu bon lui enleva l'Esprit et l'Aigle dont il s'était servi --> "se servit" pour créer tout ce qu'il avait fait --> "et c'est avec eux qu'il fit toute sa création". Mais très longtemps après, le malin (ayant été) irrité par cet enlèvement, envoya dans la cour du Dieu bon son (un de ses) fils, que Melchisédech et Séir appelaient Lucifer, avec une grande et brillante suite d’hommes et de femmes, parce que lui-même ne pouvait se venger de son père avisé. Voyant qu’il était remarquable par sa beauté et sa sagesse, Dieu l'établit prince, prêtre et viguier sur son peuple, et c'est par lui que Dieu donna le Testament au peuple d’Israël. Alors, en l'absence du Seigneur, il (Lucifer) séduisit--> convainquit le peuple ,en le séduisant, de ne pas croire à la vérité,(promettant aux gens qu'il leur donnerait surabondance de biens et, tout à sa colère, que ces biens seraient meilleurs et plus délectables que ceux qu'ils possédaient en propre sur leur terre (Il (Lucifer) les engagea à ne pas craindre son courroux (celui de Dieu je suppose mais alors pourquoi sua et pas eius ?), parce qu'il (Lucifer) leur donnerait beaucoup de choses meilleures et plus désirables que celles qu’ils possédaient sur leur propre terre). Ils acquiescèrent à sa promesse en méprisant leur Dieu ainsi que le Testament qu'il leur avait donné. Alors, il (Lucifer) enleva certains d'entre eux et les répartit sur sa terre, et il (Dieu ? non, c'est toujours Lucifer) envoya des êtres plus éminents – ce qu'ils disent être – en ce monde-ci, Monde qu'ils considèrent être la nouvelle fosse, la terre ultime ou l'enfer inférieur. Il (Lucifer) envoya les âmes dans les Esprits déchus, à ce qu'ils disent, après avoir laissé les corps abattus dans le désert, parce que comme le dit Jean dans l'Apocalypse : « le grand Dragon, le serpent ancien, appelé diable et Satan, abattit avec sa queue la tierce partie des étoiles et les envoya sur la terre ». Ceux-là sont, à ce qu'ils disent, « les brebis perdues de la maison d’Israël », auxquelles le Christ fut envoyé, comme lui-même le dit dans l’Évangile : « Le Fils de l'homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu », et de même : « Le Fils de l'homme n'est pas venu pour perdre les âmes mais pour les sauver ».

    Ce Séir, à ce qu'ils disent, fut le père du Législateur, ils le tiennent de la Loi : « Le Seigneur est venu du Sinaï et il nous est né de Séir », et d'Ézéchiel : « Fils de l'homme, tourne ta face vers la Montagne de Séir et prophétise sur elle, et dis lui : Voici, montagne de Séir, je te donnerai la désolation et le désert ; je ruinerai tes villes et tu seras déserté, et tu sauras que c'est moi le Seigneur, parce que tu auras été l'ennemi éternel et parce que tu as enfermé les fils d’Israël par le glaive dans la bouche ». (La citation est apparement tronquée et j'ai du mal à la comprendre. La vulgate dit : eo quod fueris inimicus sempiternus et concluseris filios Israhel in manus gladii)

     

    Je m'en occupe cet après-midi:

    Voilà. Je dirais: "en aparté" ou "sans le divulguer" pour "in suo secreto"

     

    Il se fait tard. Si nécessaire, je peux reprendre quelques détails demain

  14. Bonjour à tous.

    Je suis en train de traduire un petit traité, toujours sur le même sujet, et je rencontre quelques petites problèmes de traductions ou de compréhensions.

     

    Pour commencer, il y a une phrase que je crois avoir parfaitement comprise littéralement mais elle me pose des problèmes de traductions et de compréhension. La voici :

     

    Quicquid fit ecclesiasticum in uniuersali ecclesia, dicunt esse uanum et ridiculosum, quia doctrina est, ut dicunt, hominum et sine causa et in uanum colunt in hoc Deum.

     

    Quoi qu’il se fasse d’ecclésiastique dans l’église universelle, ils disent que c'est vain et ridicule, parce que la doctrine est des hommes, à ce qu’ils disent, et en cela ils honorent Dieu sans raison et en vain.

     

    Comment traduire le première partie de la phrase pour que cela soit plus compréhensible : Quicquid fit ecclesiasticum ?

    Je suppose qu'il faut entendre dans ecclésiastique à la fois le culte, les sacrements et les dogmes. Faudrait-il alors traduire : Tout ce qui se fait de religieux dans l’Église... ?

    Par ailleurs pour, quia doctrina est hominum, serait-ce plus pertinent de traduire : parce que la doctrine est humaine ou les doctrines sont humaines ?

     

    Petite question subsidiaire, que devient Fernand, on ne le voit plus ?

     

    Votre traduction est juste. Essayons de la rendre plus claire, comme vous le souhaitez: "Toute activité ecclésiastique ("cléricale" ?) quelle qu'elle soit dans l'église universelle, ils la prétendent vide de sens et dérisoire puisqu'elle provient, disent-ils, d'une doctrine purement humaine et ainsi, le culte qu'ils rendent à Dieu est sans fondement et ne sert à rien. " Comme je n'ai pas le texte complet, je ne vois pas clairement si le sujet de colunt est le même que celui de "dicunt" (les hérétiques) ou "les ecclésiastiques" (sous entendu); dans ce dernier cas colunt serait le verbe d'une causale coordonnée à la première et il suffirait d'ajouter un "qu' devant "ainsi".

  15. Merci,

     

    Une toute dernière chose dans la phrase suivante :

     

    Idem, cum tripudio auspicaretur, pullarius diem proelii committendi differebat.

     

    Idem dans cette phrase signifie-t-il : De la même façon ou en même temps/dans le même lapse de temps ?

    Ici, idem signifie: "le même" (=la même personne)

  16. Bonjour, Messalina,

    Ne soyez pas confuse : vous vous êtes lancée dans un travail qui demande à la fois une bonne connaissance du latin carolingien et de la liturgie catholique des "heures", c'est à dire des offices que les moines chantent à des heures précises : Matines, Laudes, Prime, Tierce, Sexte, None, vêpres et Complies. Je pense que Raoul sera de mon avis, mais si je peux vous aider tant sur le plan du latin que sur celui de la liturgie, je le ferai volontiers.

    Je vous réponds plus longuement un peu plus tard en même temps que je terminerai le texte.

    Bon courage et à bientôt.

     

    Tout à fait d'accord pour ce type d'aide: Messalina,si vous n'êtes pas vous-même familiarisée avec la liturgie Catholique, il y a bien sûr le recours à internet mais aussi le contact direct avec un monastère, s'il y en a un près de chez vous. A bientôt, de toute façon.

  17. Je vous offre le paragraphe,

     

    paragraphe.jpg

    Merci pour ce paragraphe: tout est clair, maintenant, je crois: 1) "...........pendant des "intervalles de lumière" (durées: référence au cadran solaire) déterminés dans des espaces calculés (ou selon l'autre version dont parle Blackstone: "paria intervalla": "durées égales", ce qui dit la même chose de façon plus concise. Et en effet, "tierce", "sexte" et "none" sont de durée égale...et se terminent après la mort du Christ par l'avènement de l'Esprit qui réalise la promesse du Xt

    --2) ".........dans les temps consacrés par la Règle à la prière, la perfection de la Trinité, pendant cette triple période, est soit louée par des célébrations, soit obtenue par des prières."

     

    Voilà ce que j'ai compris de ces deux passages. S'il y a erreur ou imprécision, Blackstone sera là pour intervenir avec autant de patience amicale que de savoir-faire.

    Il serait intéressant ensuite que vous nous proposiez votre traduction de ce passage pour que nous puissions vous aiguiller plus efficacement.

  18. Bonjour à tous,

     

    Pour faire une brève présentation, je suis une étudiante en Master 1 Histoire Médiévale. Je dois étudier la femme et la vie monastique dans les actes des Conciles carolingiens, avec pour travaux entre autre de traduire le Concile de 816 sur l'Insitution des Moniales. Cela représente une quarantaine de pages - je ne les ai pas compté. Je n'ai derrière moi que trois pauvres années de latin (Hypokhâgne et deux années en faculté dans le cadre d'un cours de mineure.)

     

    Je rencontre des difficultés pour certaines tournures de phrases, dès qu'il n'y a pas de verbes, je suis perdue.

    J'ai pour instruments de travail, mon gros Gaffiot, une grammaire latine (Grimmal) et le Lexique du Latin Médiéval de Niermeyer.

     

    Voici deux exemples qui me posent problèmes,

     

    "Per lucis intervalla ratis dimensionibus terminata"

     

    et

     

    "Legitimis ad precem temporibus per ternas horas"

     

    Je vois en gros ce que cela veut dire, mais j'ai énormément de mal à le traduire dans un français correct.

     

     

    En vous remerciant de vos contributions

     

     

     

    PS - Erratum : Excusez la faute de frappe dans le titre c'est "SanctimonialiUm"

    Et le Concile date bien de 816 et non 819

     

    Je vous aiderais volontiers, mais il me faudrait un peu de contexte (quelques phrases complètes)

  19. A demain, pour un coup de main.

     

    voilà. Pour réussir un thème de ce niveau, avant de traduire quoi que ce soit, il faut impérativement "latiniser" votre phrase française, sinon vous obtiendrez une phrase française avec des mots latins, ce qui n'est pas le but recherché. Dans votre cas, cette première étape pourrait donner, par exemple ceci:

    "Je ne sais comment je pardonnerais à (ce)lui qui a estimé ses propres vers dignes qui soient mis en lumière (illustrare). Mal faire des vers n'est pas un grave défaut, (alors que) ne pas avoir senti combien ils étaient indignes d'apporter la gloire à son (propre) nom en est un." (ou bien) : "est un grave défaut, non pas (de) faire....mais bien (de) n'avoir pas senti...")

     

    Si le vocabulaire vous gêne, je vous indiquerai quelques solutions.

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