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lucielatin

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Bonjour, voici ce que je propose:

 

1) Marcus, cum patriae utilis per multos annos fuerit,  vir bonus erit.

        Vous pouvez utiliser “ fuerit” si vous désirez marquer expressément l’ antériorité. Mais “ Erit “(multos annos erit) suffit selon la logique.

2) Mortuo Romulo, Romani optimates Numam Romanorum maximum putaverunt (duxerunt.)

3) Ex posterorum sententia, Numa Romanis sacra instituit et pacis concordiaeque studium (eis) dedit.

4) Filia nautae, puella summae sollertiae,statuam ex templo Minervae furata est.

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il y a 3 minutes, Bill a dit :

C'est à moi que vous vous adressez ainsi? Tant de certitude suffisante....

Doleo itaque, et væhementissime tristor, : C'est pourquoi je suis affligé et même très fortement attristé... C'est mieux traduit ainsi, me semble-t-il.

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Vous voudriez qu'on distribuât aux élèves le corrigé de vos devoirs ?

Et ne vaut-il pas mieux que l'élève se corrige lui-même  grâce à notre aide ?

En Finlande, les élèves réussissent mieux que les nôtres parce qu'on sait les faire travailler.

D'ailleurs l'élève voulait qu'on l'aidât.

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Le 05/04/2020 à 17:29, lucielatin a dit :

Pourquoi Hélène fut appelée << L'Argienne aux bras blancs>> ?

et si vous avez des ouvrages facile à comprendre sur la mythologie grecque svp .

Bonjour,  voici un réponse peut-être trop longue? Bonne lecture!

 

LʼArgienne aux bras blancs.

Argienne :

En fait « argienne, argien » qui viennent de « Argos, Argolide » sont des synonymes de «grec, grecque» chez un poète tel que Homère.
Strabon, géographe grec qui a vécu aux environs de 60 a.C.n – 20 p.C.n écrit dans son ouvrage (Géographie, VIII,6,9) que « Homère appelle souvent du nom dʼ Argos tout le Péloponnèse, en voici de nouvelles preuves... Il dira par exemple lʼArgienne Hélène- Ἀργείη δ' Ἐλένη »
Ainsi dans lʼ Iliade de Homère (VI, 323) : « Hélène dʼ Argos, au milieu de ses femmes, était assise, et à ses servantes commandait des travaux merveilleux ».
« Hélène dʼ Argos » dit Homère, autrement dit « Hélène la Grecque » pour bien la distinguer dans ce passage des Troyens Hector et Pâris.
Cela dit, Hélène, épouse de Ménélas, roi de Sparte ( cité grecque située en Laconie) est aussi la belle - sœur de Agamemnon, roi de Mycènes ( en Argolide) et chef des armées grecques durant la guerre de Troie). Le lien de Hélène avec Argos peut aussi sʼexpliquer ainsi mais je pense que Strabon est le plus fiable.

Aux bras blancs :

Il y a dans les épopées homériques (LʼIliade et lʼ Odyssée) de nombreux adjectifs appelés « épithètes de nature », ayant valeur de passe - partout et que lʼaède emploie pour improviser sur un sujet donné et/ou pour faciliter la mémorisation de passages entiers des épopées qui au début étaient de la poésie orale (non écrite donc). « Aux bras blancs », traduction de lʼadjectif grec λευκῶλενος est un de ces épithètes de nature. « Aux bras blancs » qualifie non seulement Hélène mais aussi des déesses telles que Héra, Perséphone ; des muses et des princesses telle que Nausicaa. Dʼautres poètes comme Hésiode ou Pindare y recourent également.
Cʼest un adjectif qui colle uniquement à des personnages féminins et que lʼon peut interpréter comme des adjectifs de « qualité, noblesse, aristocratie » et de « beauté ». La blancheur de la peau était en effet une marque de beauté féminine dans la Grèce antique, ce qui nous éloigne du bronzage dʼaujourdʼhui !

Comprendre la mythologie :

La question est vaste, et difficile. Pour faire très (trop) simple, les grands mythes peuvent être interprétés sous lʼangle moral, philosophique, psychanalytique etc et ne se laissent pas enfermer dans une seule et unique approche... ( Œdipe qui SANS LE SAVOIR, tue son père et épouse sa mère. Sisyphe qui pousse éternellement un rocher au sommet de la colline et retombe sans cesse. Prométhée, cloué sur une montagne et dont le foie est sans cesse dévoré par un vautour (aigle) et se reconstruit sans cesse...)
Il me semble que si les mythes nous permettent de « rêver », dʼ imaginer, sʼils nous transportent « ailleurs », cʼest déjà très bien...
Si cela vous plaît je vous suggère de lire les « Métamorphoses » de Ovide, vopire même des fables de « Phèdre » (fable 110)
Cordialement,

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