lilousky Posté(e) le 26 octobre 2009 Signaler Partager Posté(e) le 26 octobre 2009 Alexander, urbe in dicionem suam redacta, Iouis templum intrat. Vehiculum quo Gordius, Midae pater, uectus erat, aspexit, cultu haud sane a uilioribus uulgatisque usu abhorrens. Notabile erat iugum adstrictum compluribus nodis in semetipsos implicatis et celantibus nexus. Incolae deinde adfirmabant Asiam, ex oraculo, deditam esse ei qui inexplicabile uinculum soluisset, et cupido incessit animo sortis eius explendae. Circa regem erat et Phrygum turba et Macedonum ,illa explicatione suspensa, haec sollicita ex temeraria regis fiducia, quippe series uinculorum ita adstricta.... voici mon analyse : -quo : pronom relatif à l'ablatif neutre, anaphorique de Vehiculum (??? j'ai du mal avec les pronoms) -adstrictum: adjectif épithète postposé , s'accorde en genre et en nombre avec le terme qui le précède à savoir, le nom "iugum" au nominatif sg neutre. -Asiam: est un nom décliné à l'accusatif sg, COD du verbe "adfirmabant" -Cupido : aider moi svp !! -turba: nom décliné au nominatif sg , sujet du verbe "erat" Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
BLACKSTONE Posté(e) le 26 octobre 2009 Signaler Partager Posté(e) le 26 octobre 2009 quo = adverbe relatif de lieu (avec mouvement ) = où Asiam : ne peut être COd de adfirmabant. Cela n'aurait pas de sens. En revanche, après un verbe de déclaration, on trouve souvent une proposition infinitive. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
lilousky Posté(e) le 26 octobre 2009 Auteur Signaler Partager Posté(e) le 26 octobre 2009 Alexander, urbe in dicionem suam redacta, Iouis templum intrat. Vehiculum quo Gordius, Midae pater, uectus erat, aspexit, cultu haud sane a uilioribus uulgatisque usu abhorrens. Notabile erat iugum adstrictum compluribus nodis in semetipsos implicatis et celantibus nexus. Incolae deinde adfirmabant Asiam, ex oraculo, deditam esse ei qui inexplicabile uinculum soluisset, et cupido incessit animo sortis eius explendae. Circa regem erat et Phrygum turba et Macedonum ,illa explicatione suspensa, haec sollicita ex temeraria regis fiducia, quippe series uinculorum ita adstricta.... voici mon analyse : -quo : pronom relatif à l'ablatif neutre, anaphorique de Vehiculum (??? j'ai du mal avec les pronoms) -adstrictum: adjectif épithète postposé , s'accorde en genre et en nombre avec le terme qui le précède à savoir, le nom "iugum" au nominatif sg neutre. -Asiam: est un nom décliné à l'accusatif sg, COD du verbe "adfirmabant" -Cupido : aider moi svp !! -turba: nom décliné au nominatif sg , sujet du verbe "erat" Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
lilousky Posté(e) le 26 octobre 2009 Auteur Signaler Partager Posté(e) le 26 octobre 2009 quo je ne pense pas que ce soit un adverbe ... et pour cupido ?? aidez moi svp !! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
BLACKSTONE Posté(e) le 26 octobre 2009 Signaler Partager Posté(e) le 26 octobre 2009 cupido = cupidus -a -um cupido se rapporte à animo et a pour complément "sortis ejus explendae" : il s'agit dune forme d'adjectif verbal mise pour un gérondif. Quant à quo, je persiste et je signe. Construction : aspexit vehiculum (COD) quo = où Gordius sujet vectus erat verbe. Est-ce plus clair ainsi ? Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
lilousky Posté(e) le 26 octobre 2009 Auteur Signaler Partager Posté(e) le 26 octobre 2009 cupido = cupidus -a -um cupido se rapporte à animo et a pour complément "sortis ejus explendae" : il s'agit dune forme d'adjectif verbal mise pour un gérondif. Quant à quo, je persiste et je signe. Construction : aspexit vehiculum (COD) quo = où Gordius sujet vectus erat verbe. Est-ce plus clair ainsi ? en fait je dis que c'est un pronom car la traduction du texte est ainsi : "Là il vit un char qui avait porté Gordius" Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
BLACKSTONE Posté(e) le 26 octobre 2009 Signaler Partager Posté(e) le 26 octobre 2009 Je comprends votre réaction mais je vous rappelle que nous analysons le latin, pas le français. La traduction littérale donne : Vehiculum quo Gordius, Midae pater, uectus erat, aspexit, aspexit : il regarda avec attention ou il admira vehiculum = le chariot quo = avec lequel Gardius = Gordius, Midae pater = le père de Midas vectus erat = parfait passif = avait été transporté. quo effectivement, et je fais amende honorable, peut être analysé ici comme un pronom relatif qui a pour antécédent vehiculum. Il est à l'ablatif de moyen. Effectivement, cette analyse est plus vraisemblable que le "quo" adverbe relatif, mais qui existe bien (voir grammaire du site page 125 § 288) ce qui donnerait : il vit le chariot où Gordius avait été transporté. Ce qui est également plausible. Les différentes légendes qui entourent ce mythe parlent plutôt de "charrette" ou de "chariot" que de char. Je reste réservé par rapport à la traduction française qui vous est donnée : si l'auteur avait voulu mettre une relative, il l'aurait fait. Cela existe aussi en latin ! Je sais bien que le latin préfère souvent le passif, surtout quand il s'agit de faire faire une action transitive à un objet. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
lilousky Posté(e) le 1 novembre 2009 Auteur Signaler Partager Posté(e) le 1 novembre 2009 en fait je dis que c'est un pronom car la traduction du texte est ainsi : "Là il vit un char qui avait porté Gordius" donc " cupido à pour complément " sortis eius explendae" j'aurais dit que "cupido" est un COI du verbe incessit en fait je ne comprend rien à cette phrase !!! la traduction de "et cupido incessit animo sortis eius explendae" est " et Alexandre ne resista pas au désir d'accomplir cette prédiction" je ne vois pas pas comment est traduit "animo" ni "ne resista pas" Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
BLACKSTONE Posté(e) le 1 novembre 2009 Signaler Partager Posté(e) le 1 novembre 2009 Voici une aide un peu détaillée pour cette phrase. Dis-moi si tu comprends bien tout. Incolae deinde adfirmabant Asiam, ex oraculo, deditam esse ei qui inexplicabile uinculum soluisset, et cupido incessit animo sortis eius explendae. et = et incessit = il s’avança animo cupido = avec le cœur désireux Maintenant, relis bien le paragraphe 178, 2° de la grammaire du site page 65.et opère la transformation nécessaire. Je vais le faire pour toi pour que tu comprennes bien. 1 – le gérondif prend la forme d’un adjectif verbal et s’accorde en genre et en nombre avec le complément d’objet. 2 – Le Complément d’objet prend le cas du gérondif. Il s’agit d’une simple substitution formelle. Pour traduire correctement, il faut oublier totalement l’idée d’obligation et de passif. Ici, pour traduire correctement l’expression « sortis ejus explendae », il faut faire comme s’il y avait écrit : sortem ejus explendi : explendi = d’achever, d’accomplir génitif complément de cupido, gérondif du verbe explere. sortem ejus = le sort de celui-ci. Il ne s’agit pas du sort d’Alexandre, car nous aurions un pronom réfléchi, mais du « sort », du « charme » de la « prédiction » attachée au nœud. On pourrait traduire : désireux d’accomplir la prédiction attachée au lien. On peut aussi comprendre légitimement : sortem eum explendi = d’accomplir ce sort, cette prédiction (dont on vient de parler). Pour la traduction et le sens, cela revient quasiment au même. Est-ce plus clair ainsi ? Laisse tomber cette notion de COI qui n’existe pas en latin. Il s’agit de l’ablatif « instrumental » qui indique aussi ce qui accompagne l’action, la manière dont elle va être exécutée. Lorsqu’il s’agit d’une personne, l’ablatif est accompagné (c’est le cas de le dire !) de la préposition « cum ». Pour les objets ou les abstractions, on utilise l’ablatif seul Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
lilousky Posté(e) le 1 novembre 2009 Auteur Signaler Partager Posté(e) le 1 novembre 2009 Voici une aide un peu détaillée pour cette phrase. Dis-moi si tu comprends bien tout. Incolae deinde adfirmabant Asiam, ex oraculo, deditam esse ei qui inexplicabile uinculum soluisset, et cupido incessit animo sortis eius explendae. et = et incessit = il s’avança animo cupido = avec le cœur désireux Maintenant, relis bien le paragraphe 178, 2° de la grammaire du site page 65.et opère la transformation nécessaire. Je vais le faire pour toi pour que tu comprennes bien. 1 – le gérondif prend la forme d’un adjectif verbal et s’accorde en genre et en nombre avec le complément d’objet. 2 – Le Complément d’objet prend le cas du gérondif. Il s’agit d’une simple substitution formelle. Pour traduire correctement, il faut oublier totalement l’idée d’obligation et de passif. Ici, pour traduire correctement l’expression « sortis ejus explendae », il faut faire comme s’il y avait écrit : sortem ejus explendi : explendi = d’achever, d’accomplir génitif complément de cupido, gérondif du verbe explere. sortem ejus = le sort de celui-ci. Il ne s’agit pas du sort d’Alexandre, car nous aurions un pronom réfléchi, mais du « sort », du « charme » de la « prédiction » attachée au nœud. On pourrait traduire : désireux d’accomplir la prédiction attachée au lien. On peut aussi comprendre légitimement : sortem eum explendi = d’accomplir ce sort, cette prédiction (dont on vient de parler). Pour la traduction et le sens, cela revient quasiment au même. Est-ce plus clair ainsi ? Laisse tomber cette notion de COI qui n’existe pas en latin. Il s’agit de l’ablatif « instrumental » qui indique aussi ce qui accompagne l’action, la manière dont elle va être exécutée. Lorsqu’il s’agit d’une personne, l’ablatif est accompagné (c’est le cas de le dire !) de la préposition « cum ». Pour les objets ou les abstractions, on utilise l’ablatif seul ok donc, pas d'histoire de cod coi ni complément du nom pour "cupido" car si je comprends bien, cupido est à l'ablatif qui est ici un emploi particulier "instrumental" comme tu dis etdonc il n'a pas vraiment de fonction dans cette phrase ? Je dis qu'il est a pour forme celle d'un adj verbal mise pour un gérondif et qu'il est à l'ablatif car il accompagne l'action, la manière dont celle ci va etre exécuté Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
BLACKSTONE Posté(e) le 1 novembre 2009 Signaler Partager Posté(e) le 1 novembre 2009 Bonsoir, Lilousky, Attention, l'analyse grammaticale existe bel et bien en latin comme en français. Je ne parlais que du "COI" qui est une invention récente de grammairiens fort respectables mais qui font une lecture des relations des mots en français détachée de son origine latine. C'est pour cela que je disais qu'il ne fallait pas utiliser cette notion de COI telle quelle en latin. Il n'empêche que le latin possède un cas particulier pour cette fonction : c'est le datif, qui recouvre en gros ce qu'on appelait autrefois en français le "complément d'attribution". Quant à l'ablatif instrumental, ce n'est pas un "emploi particulier" mais un des emplois les plus fréquents de l'ablatif, qui recouvre en gros ce qu'on appelle en français le "complément de moyen ou d'accompagnement". Ce complément est aussi fréquent en français qu'en latin. Je refais donc une analyse complète de ce membre de phrase, analyse qui vaut à la fois pour le latin et le français : incessit = il s'avança (sujet : Alexandre sous-entendu). Verbe actif 3° personne du parfait de l'indicatif. animo = complément de moyen du verve incessit = avec un esprit, un coeur cupido = adjectif qualificatif épithète de animo = avide, désireux explendi = gérondif au génitif, complément de l'adjectif cupido = d'accomplir eum sortem (je prends cette solution qui est la plus simple : eum = adjectif de rappel (grammaire page 30 § 86.)ce sortem = accusatif, complément d'objet direct du verbe explendi (explere). Un gérondif est ce qu'on appelle une "forme nominale du verbe" qui a une fonction comme un nom, mais qui a des compléments comme un verbe. J'avoue que je suis étonné de tes difficultés en analyse : ne serait-ce pas aussi des difficultés en grammaire française ? Etonné, peut-être pas. Une de nos amies, professeur en hypokhagne, nous disait son découragement d'être obligée de faire des cours de grammaire française à des étudiants dont certains ne savent pas reconnaître un sujet... Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
lilousky Posté(e) le 2 novembre 2009 Auteur Signaler Partager Posté(e) le 2 novembre 2009 Bonsoir, Lilousky, Attention, l'analyse grammaticale existe bel et bien en latin comme en français. Je ne parlais que du "COI" qui est une invention récente de grammairiens fort respectables mais qui font une lecture des relations des mots en français détachée de son origine latine. C'est pour cela que je disais qu'il ne fallait pas utiliser cette notion de COI telle quelle en latin. Il n'empêche que le latin possède un cas particulier pour cette fonction : c'est le datif, qui recouvre en gros ce qu'on appelait autrefois en français le "complément d'attribution". Quant à l'ablatif instrumental, ce n'est pas un "emploi particulier" mais un des emplois les plus fréquents de l'ablatif, qui recouvre en gros ce qu'on appelle en français le "complément de moyen ou d'accompagnement". Ce complément est aussi fréquent en français qu'en latin. Je refais donc une analyse complète de ce membre de phrase, analyse qui vaut à la fois pour le latin et le français : incessit = il s'avança (sujet : Alexandre sous-entendu). Verbe actif 3° personne du parfait de l'indicatif. animo = complément de moyen du verve incessit = avec un esprit, un coeur cupido = adjectif qualificatif épithète de animo = avide, désireux explendi = gérondif au génitif, complément de l'adjectif cupido = d'accomplir eum sortem (je prends cette solution qui est la plus simple : eum = adjectif de rappel (grammaire page 30 § 86.)ce sortem = accusatif, complément d'objet direct du verbe explendi (explere). Un gérondif est ce qu'on appelle une "forme nominale du verbe" qui a une fonction comme un nom, mais qui a des compléments comme un verbe. J'avoue que je suis étonné de tes difficultés en analyse : ne serait-ce pas aussi des difficultés en grammaire française ? Etonné, peut-être pas. Une de nos amies, professeur en hypokhagne, nous disait son découragement d'être obligée de faire des cours de grammaire française à des étudiants dont certains ne savent pas reconnaître un sujet... Ce n'est pas ça mais je regarde beaucoup trop la traduction française proposée sous le texte latin. Du coup je m'embrouille avec le texte original... Le prof n'a qu'à pas nous donner la traduction ! Merci pour ton aide Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
BLACKSTONE Posté(e) le 2 novembre 2009 Signaler Partager Posté(e) le 2 novembre 2009 Tu me rassures ! Mais je suis content que tu t'aperçoives qu'on vous fait mettre la charrue avant les boeufs... Nous n'y pouvons rien, sinon faire d'abord comme si tu n'avais pas la traduction. C'est à ce prix seulement que tu feras de réels progrès en latin et, qu'en plus, tu ne risqueras plus de tout mélanger. Ce peut être intéressant de regarder une traduction, mais seulement quand soi-même on a une bonne connaissance du texte original. En tout cas, n'hésite pas à demander tout ce dont tu auras besoin ! Bon courage ! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
lilousky Posté(e) le 2 novembre 2009 Auteur Signaler Partager Posté(e) le 2 novembre 2009 Tu me rassures ! Mais je suis content que tu t'aperçoives qu'on vous fait mettre la charrue avant les boeufs... Nous n'y pouvons rien, sinon faire d'abord comme si tu n'avais pas la traduction. C'est à ce prix seulement que tu feras de réels progrès en latin et, qu'en plus, tu ne risqueras plus de tout mélanger. Ce peut être intéressant de regarder une traduction, mais seulement quand soi-même on a une bonne connaissance du texte original. En tout cas, n'hésite pas à demander tout ce dont tu auras besoin ! Bon courage ! oui tu as raison , pour mon prochain texte je ne regarderai pas la traduction !! en tout cas j'ai enfin compris le fonctionnement de "cupido animo" !!! c'est la traduction française qui me perturbait "au désir" alors que c'est plutot " avec le coeur désireux" ce que vous me disiez depuis deux jours !! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Messages recommandés
Rejoindre la conversation
Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.