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Cicéron, Tusculanes, I, 95-119


Meline

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Je commence un nouveau sujet, sur Cicéron, toujours, (étant donné que j'ai plus de deux phrases =/) histoire de s'y retrouver mieux et de bien différencier de Amicitia, les Tusculanes et tout le reste. (Si c'est un mal, on peut tout supprimer, je continuerai là où d'autres ont commencé =p)

Je patauge (un peu) dans la traduction que je tente d'en faire...

 

Ces phrases, par exemple :

(1) Contemnamus igitur omnes ineptias - quod enim leuius huic leuitati nomen imponam ? - totamque uim bene uiuendi in animi robore ac magnitudine et in omnium rerum humanarum contemptione ac despicientia et in omni uirtute ponamus.

 

(2) Nam nunc quidem cogitationibus mollissimis effeminamur, ut, si ante mors aduentet quam Chaldaeorum promissa consecuti sumus, spoliati magnis quibusdam bonis, illusi destitutique uideamur.

 

(3) Quodsi expectando et desiderando pendamus animis, cruciamur, angimur, pro di immortales, quam illud iter iucundum esse debet, quo confecto nulla reliqua cura, nulla sollicitudo futura sit !

que j'ai traduites comme suit :

 

(1)Nous méprisons donc toutes ces faiblesses - car en effet, que je place (pose, applique?) ce nom-ci plus léger ?- et nous posons une force entière pour bien vivre dans la dureté et la grandeur d'âme et dans le mépris et le dédain de toutes les choses humaines et dans toutes vertus.

 

(2)Car maintenant nous sommes certes amollis par des pensées plus molles, comme si la mort approche avant (donc : prévient) que nous paraissons atteints par les promesses des Chaldéens, dépouillés par certains grands bons, trompés et abandonnés.

 

(3)Si par le fait d'attendre (donc : si en attendant) et en désirant, nous sommes indécis (suspect?) par les esprits, nous sommes crucifiés, nous sommes étranglé, ah! dieux immortels, combien ce chemin(voyage?)-là doit être agréable, qu'il soit achevé par aucun reste de souci, aucun avenir d'inquiétude. (houlaaa)

 

J'avoue ne pas être vraiment douée, tout est confus (le manque de pratique, sans doute...)

 

Une bonne âme accepterait-elle de me venir en aide ?

Bien à vous =')

P.S.: (Je pense que j'aurai encore besoin d'aide pour la suite ...)

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Je commence un nouveau sujet, sur Cicéron, toujours, (étant donné que j'ai plus de deux phrases =/) histoire de s'y retrouver mieux et de bien différencier de Amicitia, les Tusculanes et tout le reste. (Si c'est un mal, on peut tout supprimer, je continuerai là où d'autres ont commencé =p)

Je patauge (un peu) dans la traduction que je tente d'en faire...

 

Ces phrases, par exemple :

(1) Contemnamus igitur omnes ineptias - quod enim leuius huic leuitati nomen imponam ? - totamque uim bene uiuendi in animi robore ac magnitudine et in omnium rerum humanarum contemptione ac despicientia et in omni uirtute ponamus.

 

(2) Nam nunc quidem cogitationibus mollissimis effeminamur, ut, si ante mors aduentet quam Chaldaeorum promissa consecuti sumus, spoliati magnis quibusdam bonis, illusi destitutique uideamur.

 

(3) Quodsi expectando et desiderando pendamus animis, cruciamur, angimur, pro di immortales, quam illud iter iucundum esse debet, quo confecto nulla reliqua cura, nulla sollicitudo futura sit !

que j'ai traduites comme suit :

 

(1)Nous méprisons donc toutes ces faiblesses - car en effet, que je place (pose, applique?) ce nom-ci plus léger ?- et nous posons une force entière pour bien vivre dans la dureté et la grandeur d'âme et dans le mépris et le dédain de toutes les choses humaines et dans toutes vertus.

 

(2)Car maintenant nous sommes certes amollis par des pensées plus molles, comme si la mort approche avant (donc : prévient) que nous paraissons atteints par les promesses des Chaldéens, dépouillés par certains grands bons, trompés et abandonnés.

 

(3)Si par le fait d'attendre (donc : si en attendant) et en désirant, nous sommes indécis (suspect?) par les esprits, nous sommes crucifiés, nous sommes étranglé, ah! dieux immortels, combien ce chemin(voyage?)-là doit être agréable, qu'il soit achevé par aucun reste de souci, aucun avenir d'inquiétude. (houlaaa)

 

J'avoue ne pas être vraiment douée, tout est confus (le manque de pratique, sans doute...)

 

Une bonne âme accepterait-elle de me venir en aide ?

Bien à vous =')

P.S.: (Je pense que j'aurai encore besoin d'aide pour la suite ...)

 

Une fois de plus, c'est l'analyse qui ne va pas très bien:

-1- tu as oublié huic levitati ct d'attribution de imponam // vivendi: génitif, ct de nom de "vim" // "robore": la force plutôt que la dureté, ici.// En français, contrairement au latin, on ne met "et" que devant le dernier élément coordonné (sauf insistance particulière // omni virtute: laissons-le au singulier.

 

-2-effeminamur: autant garder le mot "efféminé" (ce n'est pas un texte du XXI° siècle...) // mollissimis: superlatif // "ut": introduit une consécutive dont le verbe est videamur // Ante...quam (= antequam: avant que): conjonction introduisant consecuti sumus. Attention! indicatif latin, mais subjonctif en français. // "bonis": neutre! (dépouillés de grands biens). // spoliati, illusi, destituti: trois attributs de "nos" s.entendu.

 

Essaye de retraduire ces deux phrases, puis nous passerons à la troisième plus tard.

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Merci.

À propos des verbes, pourrais-je les traduire comme des impératifs ?

 

J'ai tenté de retraduire tout cela (même si ça reste un peu flou, je pense ...) :

« (1)Méprisons donc toutes les faiblesses - car, en effet, quel nom j'applique (serait-ce possible de traduire par : quel nom appliquer ?) à cette légèreté (huic est au datif singulier et leuitati au datif pluriel, si je ne me trompe. Je ne sais pas du tout si je dois les traduire comme, respectivement, le déterminant qui accompagne le nom.)? - et posons la puissance entière de la vie (en tant que génitif complément du nom 'uim', et plus comme l'espèce de gérondif de but, mais, que faire du 'bene' ?) dans la force et la grandeur d'âme, dans le mépris et le dédain de toutes les choses humaines, et dans toutes vertus.

(2) Car maintenant, nous sommes efféminés par les pensées les plus molles (pourrais-je traduire par : les pensées les plus molles nous efféminent ?), comme si nous croyions que la mort approche avant que nous soyons atteints par les promesses des Chaldéens, dépouillés de grands biens, trompés et abandonnés.»

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Merci.

À propos des verbes, pourrais-je les traduire comme des impératifs ? -oui, c'est ce qui convient le mieux pour traduire ces subjonctifs.

 

J'ai tenté de retraduire tout cela (même si ça reste un peu flou, je pense ...) :

« (1)Méprisons donc toutes les faiblesses (inepties correspond mieux) - car, en effet, quel nom (tu oublies "levius) j'applique (serait-ce possible de traduire par : quel nom appliquer ?) (non seulement possible, mais souhaitable!) à cette légèreté (huic est au datif singulier et leuitati au datif pluriel, si je ne me trompe.Eh non, c'est bien un singulier (dat. 3° décl.) Je ne sais pas du tout si je dois les traduire comme, respectivement, le déterminant qui accompagne le nom.)? (tu l'as donc bien traduit) - et posons (plaçons) la puissance entière de la vie (en tant que génitif complément du nom 'uim', et plus comme l'espèce de gérondif de but, mais, que faire du 'bene' (c'est "ad vivendum" qui serait ct de but; au génitif, le gérondif est ct de nom: "de bien vivre" ?) dans la force et la grandeur d'âme, dans le mépris et le dédain de toutes les choses humaines, et dans toute(s) vertu(s).

 

-je dois m'absenter--> la suite plus tard...

 

(2) Car maintenant, nous sommes efféminés par les pensées les plus molles (pourrais-je traduire par : les pensées les plus molles (agréables nous efféminent ?)-ça ne s'emploie guère à l'actif...mettons plutôt alors ...nous ont rendus lâches, (comme)--> de sorte que si (nous croyions que)ce verbe n'y est pas. la mort approche (survient avant que nous (soyons atteints)"consequor" est déponent, donc sens actif par les promesses des Chaldéens (dans le Gaffiot,dans le Gaffiot, "promissa Chaldeorum" est traduit par: "les prédictions flatteuses des astrologues" -la Chaldée était la patrie des astrologues-,--> en français plus élégant: ....avant que nous voyions se réaliser les prédictions...etc. "videamur" est le verbe de la consécutive ( sembler, paraître, à traduire ici par: "nous nous croyons" dépouillés de grands biens, trompés et abandonnés.»

 

la suite dans la soirée.

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  • 3 semaines après...

J'ai réfléchi pour la troisième phrase, mais je suis pas plus sûre que ça :

 

"Si nous sommes indécis d'attendre et de désirer ("dans l'indécision de l'attente de des désirs" (?) mais, dans ce cas, que faire de "par les esprits"?) par les esprits, nous sommes torturés, étranglés, ah! dieux immortels ("avant/devant les dieux immortels" ?), combien ce chemin-là doit être agréable, qu'il soit achevé par aucun reste de souci, aucun avenir d'inquiétude ("que nous n'ayons plus de souci, ni d'inquiétude", c'est un peu paraphrasé étant donné que la plupart des mots n'y est pas "n'ayons pas/plus de/ni de")"

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