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Liber aduersus hereses


Mikoyan

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sed testantur evangelistae quod acceperit panem, et benedicens fregerit, et dederit eis, dicens: Hoc est corpus meum: sed, hic est calix novi testamenti, in sanguine meo, qui pro vobis effundetur.

Sed haeretici dicunt quod hoc demonstrativum pronomen non refertur ad panem quem in manibus tenebat, et quem benedicebat, et quem frangebat, et suis discipulis distribuebat, sed refertur ad corpus suum quod haec omnia perficiebat. Unde eorum error tam nequissimus originem et initium habuit ignorantes, pronomen nominis hoc non potest relative referri, nisi his de quibus sit facta mentio. Sed in traditione huius sacramenti de corpore suo, mentio nulla tunc facta fuerat. Ergo falsissimum est quod autumant. Sed, sicut farina, et aqua, et sal cum his ita fuerint commista et decocta, quod scilicet non sunt farina, nec aqua, nec quae ante fuerant, sed vere panis purus est et dicitur: ita panis quem post coenam Iesus Christus manibus suis accepit, postquam hunc benedixit et fregit, corpus Christi non panis intelligitur esse, et creditur quod Christus Salvator ac Redemptor in coena suis discipulis dedit, dicens: Accipite et comedite, hoc est corpus meum.

 

Au contraire, les évangélistes attestent qu'« il prit du pain, et qu'en le bénissant, il le rompit et le donna à ses disciples en disant : « Ceci est mon corps » ; de même pour le calice : « Ceci est la coupe du nouveau testament, en non sang versé pour vous ».

Mais les hérétiques disent que le pronom démonstratif « ceci » ne se réfère pas au pain qu'il tenait dans ses mains, qu'il bénissait, qu'il partageait et qu'il distribuait à ses disciples, mais se réfère à son corps parce qu'il (qui) accomplissait toutes ces choses. C'est là que se trouve l’origine et le commencement de leur erreur si infâme. Quels ignorants ! Le pronom nominatif « ceci » ne peut être un relatif, excepté à ces choses auxquels il est fait mention (excepté au pain et au vin qu'il mentionne ?). --> ..........de leur abominable erreur, eux qui ignorent que le pronom"hoc"ne peut se référer qu'à ce dont il a été fait mention. Or, dans la transmission de ce sacrement, nulle mention n'avait été faite du "corps du Xt " Mais dans sa tradition du sacrement de son corps, aucune mention n'avait alors été faite (Mais la tradition du sacrement du corps du Christ n'a jamais dit une telle chose?). Par conséquent, ce qu'ils affirment est absolument faux. Au contraire, comme la farine, l'eau et le sel auront été ainsi mêlées avec ceux-ci et cuit, que à savoir ils ne sont pas de la farine, ni de l'eau, ni ces choses qui auront été avant (ni ce qu'ils avaient été avant ?) , mais c'est véritablement du vrai pain. --> ....parfaitement faux. Mais, de même que la farine, l'eau et le sel, une fois mélangés entre eux et cuits, ne sont plus farine, eau et sel, ce qu'ils étaient auparavant, mais sont réellement et s'appellent "du pain", de même le pain qu'a pris Jésus.....etc...Par conséquent, le pain que Jésus-Christ prit dans ses mains après la cène, après qu'il l'eut bénit et rompu, doit être compris comme le corps du Christ et non du pain, et on doit croire que <c'est cela que> le Christ, notre Sauveur et Rédempteur, donna à ses disciples après la cène, en disant : « Prenez et mangez, ceci est mon corps ».

 

J'espère que cela vous éclaire un peu...

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Et hoc notandum est quod evangelista non posuit praeteritum, sed praesens, quamvis post passionem suam scriberet, intelligens et credens hoc quod Christus dixit se esse, et est, et semper erit, ita ea verba quae Christus in coena protulit coram suis discipulis, et eos docuit, in se retinent (il faut sous entendre ici "vim, virtutem et efficaciam") quam habuerunt in apostolis in sacramento panis et vini, scilicet corporis et sanguinis Domini, et eamdem vim et virtutem, et efficaciam in Dei ministris retinebunt usque in finem saeculi.

 

Il faut aussi remarquer que l'évangéliste n'a pas rédigé au passé mais au présent, bien qu'il ait écrit après la passion du Christ, comprenant et croyant en cela que le Christ leur a dit ce qu'il était, qu'il est, et qu'il sera toujours. Ainsi, ces paroles que le Christ a prononcées pendant la cène devant ses disciples, et qu'il leur a enseignées gardent en elles-même la même force, le même pouvoir, la même efficacité qu'elles eurent pour les apôtres au moment de l'institution du sacrement de l'eucharistie, corps et sang du Seigneur, et elles garderont pour les ministres de Dieu, les mêmes vertus jusqu'à la fin des temps. il leur a enseigné de garder en soi ce que les apôtres ont reçu dans le sacrement du pain et du vin, c'est-à-dire le corps et le sang du Seigneur, et elles garderont les mêmes force, puissance et efficacité en les ministres de Dieu jusqu'à la fin des siècles.

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Il y a encore des passages de ce chapitre que j'ai du mal à saisir :

 

Sed sunt quidam haeretici qui credunt audiendo verbum Dei manducare carnem filii hominis, et eius sanguinem bibere, quasi Christus nesciret dicere qui omnia scit : Verbum meum vere est cibus, et sanguis meus vere est potus ; aliud verbum pro alio ponens. Sed cum hoc dixit : Caro mea vere est cibus, et sanguis meus vere est potus, non dixit : Caro mea vere est auditus et intellectus ; sed, operante spirituali gratia, Caro mea vere est cibus, et sanguis meus vere est potus. Et hoc proprie Christus dixit. Et certissimum est de sacramento panis et vini quod in coena eius tribuit. Et quotidie a ministris Dei ordinatis hoc sacramentum super altare in ecclesia Dei consecratur cum ipsius commemoratione.

 

Mais il y a certains hérétiques qui croient qu'il faut entendre cette parole de Dieu, de manger la chair du Fils de l'homme et de boire son sang, comme si le Christ ne savait dire (ne savait pas ce qu'il disait, lui qui connaît toute chose, <quand il disait> « ma chair etc. ou bien ne savait dire une parole à la place d'une autre ?), lui qui sait toute chose : « ma chair est vraiment une nourriture et mon sang vraiment une boisson » ; une autre parole mise à la place d'une autre. Mais il a ajouté : « ma chair est vraiment une nourriture et mon sang vraiment une boisson », il n'a pas dit : « ma chair est vraiment ce qui a été entendu et ce qui a été compris ». Au contraire, par la grâce operante de l'Esprit : « ma chair est vraiment une nourriture et mon sang vraiment une boisson ». C'est ce que le Christ a dit en personne, et son témoignage sur le sacrement du pain et du vin qu'il a distribué pendant la cène est absolument certain. <C'est pourquoi> dans les églises ce sacrement est consacré sur l'autel, tous les jours, en souvenir de lui, par les ministres ordonnés de Dieu (ou les ministres de Dieu qui ont été ordonnés ?).

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Sed quia vim manducationis huius sacramenti et utilitatem bene percipientibus ostendere voluit, addidit (ibid.) : Qui manducat meam carnem, et bibit meum sanguinem, in me manet, et ego in illo. Et qui manducat me, ipse vivet propter me ; et haec virtus huius sacramenti et utilitas bene percipientis quod consequitur fidelis, scilicet eum in Deo manere, et Deum in eo : et hic talis affert fructum multum, ut Ioannes testatur (cap. XV) : Quia sine me, ut dicit ipsa Veritas, nihil potestis facere. Beatus vero apostolus Paulus, huius tanti et tam certissimi sacramenti vim et utilitatem audiens, et cognoscens suos discipulos instruere verbis et actibus, volens nihil utile ad eorum salutem eis subtrahere, ut suis semper subsequentibus in memoria haberetur, in Epistola directa ad Corinthios prima scripsit, dicens (cap. XI) : Ego enim accepi a Domino quod et tradidi vobis.

 

Mais parce qu'il a voulu montrer la puissance de la manducation de son sacrement et le bienfait qu'il procure aux participants, qu'il a ajouté : « Celui qui mange ma chair, et boit mon sang, demeure en moi et moi en lui. Et celui qui me mange, vivra aussi par moi ». Et cette vertu de son sacrement et le bienfait qu'il procure aux participants, ce que le fidèle poursuit, à savoir qu'il demeure en Dieu et Dieu en lui : et celui-ci de telle manière qu'il porte beaucoup de fruit, comme Jean l'atteste : « Parce que sans moi, – comme le dit celui qui est la vérité elle-même – vous ne pouvez rien faire ». En vérité, le bienheureux apôtre Paul, écoutant la puissance et l'utilité de ce si grand et si assuré sacrement, et voulant instruire ses disciples en actes et en paroles, ne voulant rien soustraire d'utile à leur salut, afin que ses successeurs l'aient toujours en mémoire, il a écrit dans la première épître adressée aux Corinthiens, disant : « Car, moi, j'ai reçu du Seigneur ce que je vous ai transmis.

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Item non est in merito consecrantis, sed in virtute et veritate Spiritus sancti, spiritus approbans, confirmans hoc sacramentum panis et vini esse corpus Domini, quod Corinthiis ostenderat verbo et facto, cum in Epistola prima eis transmissa scripsit, dicens (cap. X) : Calix benedictionis cui benedicimus, nonne communicatio sanguinis Christi est ? et panis quem frangimus, nonne participatio corporis Domini est ? Quoniam unus panis, unum corpus multi sumus, omnes qui de uno pane participantur [f. participamus].

 

De même, ce n'est pas par le mérite du consacrant, mais par la puissance et la vérité de l'Esprit-Saint, que l'Esprit approuve et confirme que ce sacrement du pain et du vin est le corps du Christ, ce que <Paul> a exposé aux Corinthiens en paroles et en gestes, quand il a écrit la première épître qui leur avait adressée, en disant : « Le calice de bénédiction que nous bénissons, n'est-elle pas la communion au sang du Christ ? Et le pain que nous rompons, n'est-il pas la participation au corps du Seigneur ? Puisqu'il y a un seul pain, soyons tous un seul corps, nous qui participons tous au même pain ».

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Et enfin la dernière phrase du chapitre :

 

In hoc aperte manifestum est quod discipuli apostolorum ipsos imitantes, huius sacramenti traditionem per universum mundum memoriter peregerunt, et nos dicimus et credimus, et omnis Romana Ecclesia a beato Petro et Paulo primum fundata hoc dicit et credit, quod nullus homo qui in hoc sacramento fidem non habet, et in caeteris apostolorum traditionibus, sicut in baptismo, in confessione, in poenitentia, caeterisque apostolicis institutionibus, quae fiunt in Ecclesia praesenti, alienus est ab unitate sanctae Ecclesiae, et catholicae fidei, et segregatus a consortio sanctorum fidelium, videlicet praeteritorum et huc [f. hic] degentium, et est damnatus in saecula saeculorum.

 

Ces témoignages démontrent clairement que les disciples des apôtres les ont imités et qu'ils ont perpétué la transmission de ce sacrement de commémoration à travers le monde en entier. Et nous disons et croyons, et toute l’Église romaine, fondée par les bienheureux Pierre et Paul, dit et croit que personne qui n'a foi en ce sacrement et dans la tradition des apôtres, comme le baptême, la confession, la pénitence et toutes les autres institutions des apôtres, qui sont faites actuellement dans l’Église, est étranger à la communion de la sainte Église et à la foi catholique, et il est séparé de la communauté des saints fidèles, à savoir ceux qui sont mis à part et qui passent leur vie ici, et il est damné pour les siècles des siécles.

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Et enfin la dernière phrase du chapitre :

 

In hoc aperte manifestum est quod discipuli apostolorum ipsos imitantes, huius sacramenti traditionem per universum mundum memoriter peregerunt, et nos dicimus et credimus, et omnis Romana Ecclesia a beato Petro et Paulo primum fundata hoc dicit et credit, quod nullus homo qui in hoc sacramento fidem non habet, et in caeteris apostolorum traditionibus, sicut in baptismo, in confessione, in poenitentia, caeterisque apostolicis institutionibus, quae fiunt in Ecclesia praesenti, alienus est ab unitate sanctae Ecclesiae, et catholicae fidei, et segregatus a consortio sanctorum fidelium, videlicet praeteritorum et huc [f. hic] degentium, et est damnatus in saecula saeculorum.

 

Ces témoignages démontrent clairement que les disciples des apôtres, en les imitant, ont perpétué mémorablement la tradition de ce sacrement dans le monde entier. Et nous disons et croyons, et toute l’Église romaine, fondée primitivement par les bienheureux Pierre et Paul, dit et croit que l'homme qui n'a pas foi en ce sacrement ainsi que dans toutes les autres traditions des apôtres, comme le baptême, la confession, la pénitence et toutes les autres institutions des apôtres qui sont actuellement dans l’Église, est étranger à l'unité de la sainte Église et à la foi catholique, qu'il est mis à l'écart de la communauté des saints fidèles, à savoir des trépassés comme de ceux qui vivent dans ce monde, et qu'il est damné pour les siècles des siècles.

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Il y a encore des passages de ce chapitre que j'ai du mal à saisir :

 

Sed sunt quidam haeretici qui credunt audiendo verbum Dei manducare carnem filii hominis, et eius sanguinem bibere, quasi Christus nesciret dicere qui omnia scit : Verbum meum vere est cibus, et sanguis meus vere est potus ; aliud verbum pro alio ponens. Sed cum hoc dixit : Caro mea vere est cibus, et sanguis meus vere est potus, non dixit : Caro mea vere est auditus et intellectus ; sed, operante spirituali gratia, Caro mea vere est cibus, et sanguis meus vere est potus. Et hoc proprie Christus dixit. Et certissimum est de sacramento panis et vini quod in coena eius tribuit. Et quotidie a ministris Dei ordinatis hoc sacramentum super altare in ecclesia Dei consecratur cum ipsius commemoratione.

 

Mais il y a certains hérétiques qui croient qu'ils mangent le corps du Christ et boivent son sang en écoutant (en se contentant d'écouter) la parole de Dieu, comme si le Christ, lui qui sait toute chose, ne savait pas dire: "Ma parole est nourriture et mon sang une vraie boisson, prenant un mot pour un autre. Mais en fait il a dit:"ma Chair est une nourriture et mon sang une boisson; il n'a pas dit: "ma chair a été écoutée et comprise"

(qu'il faut entendre cette parole de Dieu, de manger la chair du Fils de l'homme et de boire son sang, comme si le Christ ne savait dire (ne savait pas ce qu'il disait, lui qui connaît toute chose, <quand il disait> « ma chair etc. ou bien ne savait dire une parole à la place d'une autre ?), lui qui sait toute chose : « ma chair est vraiment une nourriture et mon sang vraiment une boisson » ; une autre parole mise à la place d'une autre. Mais il a ajouté : « ma chair est vraiment une nourriture et mon sang vraiment une boisson », il n'a pas dit : « ma chair est vraiment ce qui a été entendu et ce qui a été compris) ».

Au contraire, par la grâce operante de l'Esprit : « ma chair est vraiment une nourriture et mon sang vraiment une boisson ». C'est ce que le Christ a dit en personne, et son témoignage sur le sacrement du pain et du vin qu'il a distribué pendant la cène est absolument certain. <C'est pourquoi> dans les églises ce sacrement est consacré sur l'autel, tous les jours, en souvenir de lui, par les ministres ordonnés de Dieu (ou les ministres de Dieu qui ont été ordonnés ?).

 

J'espère que cela vous éclaire un peu...A suivre cet après-midi

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Item non est in merito consecrantis, sed in virtute et veritate Spiritus sancti, spiritus approbans, confirmans hoc sacramentum panis et vini esse corpus Domini, quod Corinthiis ostenderat verbo et facto, cum in Epistola prima eis transmissa scripsit, dicens (cap. X) : Calix benedictionis cui benedicimus, nonne communicatio sanguinis Christi est ? et panis quem frangimus, nonne participatio corporis Domini est ? Quoniam unus panis, unum corpus multi sumus, omnes qui de uno pane participantur [f. participamus].

 

De même, ce n'est pas par le mérite du consacrant, mais par la puissance et la vérité de l'Esprit-Saint, que l'Esprit approuve et confirme que ce sacrement du pain et du vin est le corps du Christ, ce que <Paul> a exposé (-->avait exposé) aux Corinthiens en paroles et en gestes, quand il a écrit la première épître qui leur avait adressée, en disant : « Le calice de bénédiction que nous bénissons, n'est-elle pas la communion au sang du Christ ? Et le pain que nous rompons, n'est-il pas la participation au corps du Seigneur ? Puisqu'il y a un seul pain, soyons (--> nous sommes) tous un seul corps, nous qui participons tous au même pain ».

 

Pas de problème.

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La phrase qui ouvre le chapitre XII me plonge aussi dans l'embarras. Je ne sais pas comment interpreter ou rattacher "licet indigni" (il est permit de s'indigner). J'ai du ma aussil à indentifier la fonction de "tractatu" et "celebrato". Manifestement la première partie de la phrase concerne le sujet précèdent et la deuxième partie annonce le sujet à venir.

 

Postquam expedivimus, licet indigni, de corporis et sanguinis Iesu Christi tractatu in catholica Ecclesia per universum mundum extensa universaliter celebrato, de baptismo incipiamus, et contra haereticorum errores baptismi aquae inficiantium sacramentum, testimonia quae Spiritus sanctus administraverit nobis infringendos, auctoritates Novi Testamenti proferamus.

Dicunt enim quidam haereticorum, quod hoc sacramentum baptismi aquae sine eorum manus impositione, recipienti ad salutem perpetuam consequendam nihil prodest adultis, nec etiam parvulis.

 

Maintenant que nous avons terminé, il est permis de s'indigner, en ce qui concerne le traitement du sujet du corps et du sang de Jésus-Christ, célébré dans l’Église catholique étendue universellement à travers le monde entier, et nous commençons par le baptême, et contre les erreurs des hérétiques qui nient le sacrement du baptême d'eau, que nous devons briser par les témoignages que l'Esprit-Saint nous a donné (nous aura donné), nous avancerons (que nous avancions) les autorités du Nouveau Testament.

Certains hérétiques disent en effet que ce sacrement du baptême d'eau, sans leur imposition des mains, n'est nullement utile aux adultes ni aux enfants pour obtenir l'admission au salut éternel.

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La phrase qui ouvre le chapitre XII me plonge aussi dans l'embarras. Je ne sais pas comment interpreter ou rattacher "licet indigni" (il est permit de s'indigner). J'ai du ma aussil à indentifier la fonction de "tractatu" et "celebrato". Manifestement la première partie de la phrase concerne le sujet précèdent et la deuxième partie annonce le sujet à venir.

 

Postquam expedivimus, licet indigni, de corporis et sanguinis Iesu Christi tractatu in catholica Ecclesia per universum mundum extensa universaliter celebrato, de baptismo incipiamus, et contra haereticorum errores baptismi aquae inficiantium sacramentum, testimonia quae Spiritus sanctus administraverit nobis infringendos, auctoritates Novi Testamenti proferamus.

Dicunt enim quidam haereticorum, quod hoc sacramentum baptismi aquae sine eorum manus impositione, recipienti ad salutem perpetuam consequendam nihil prodest adultis, nec etiam parvulis.

 

Maintenant que nous avons terminé, il est permis de s'indigner, en ce qui concerne le traitement du sujet du corps et du sang de Jésus-Christ, célébré dans l’Église catholique étendue universellement à travers le monde entier, et nous commençons par le baptême, et contre les erreurs des hérétiques qui nient le sacrement du baptême d'eau, que nous devons briser par les témoignages que l'Esprit-Saint nous a donné (nous aura donné), nous avancerons (que nous avancions) les autorités du Nouveau Testament.

Certains hérétiques disent en effet que ce sacrement du baptême d'eau, sans leur imposition des mains, n'est nullement utile aux adultes ni aux enfants pour obtenir l'admission au salut éternel.

 

Voilà! tout s'est bien passé à l'hôpital et je suis de nouveau opérationnel. Jacques! vous ne volez personne en rendant service, tout au contraire.

pour répondre à Mikoyan, je crois que vous avez compliqué les choses: en effet, "de tractatu" est simplement complément de expedivimus --> "après en avoir fini, quoiqu'indignes, avec le traité du corps et du sang du Christ, partout publié dans l'église catholique répandue dans le monde entier, venons en au baptême et contre les erreurs etc..." ......

"proferamus" est un subjonctif (impératif) comme "incipiamus"

Bonne soirée

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  • 2 semaines après...

Je reviens pour un passsage que je pense avoir compris mais qui est difficile à traduire. Le voici :

Audi, haeretice. Duas oportet nos habere nativitates, carnalem scilicet et spiritualem, attestante divino eloquio. Qui spirituali caret nativitate, non potest videre regnum Dei, nec intrare in illud. Sed spiritualis nativitas non potest haberi, nisi carnalis habeatur. Quomodo tu dicis malam esse carnalem nativitatem, quam sequitur spiritualis nativitas, quae confert videre regnum Dei, et intrare in illud, cum spiritualis sine carnali haberi non possit ? Nunquam enim potest renasci.

 

Attestante divino eloquio ressemble à un ablatif absolu mais ne semble pas jouer ce rôle dans la phrase, c'est ce qui m'étonne.

Pour l'autre passage je suis bien en peine de le traduire, même si je crois avoir saisi son sens.

 

Entendez bien hérétiques ! Il nous faut avoir deux naissances, c'est-à-dire charnelle et spirituelle, comme l'atteste la parole divine. Celui qui ne possèdent pas la naissance spirituelle ne peut voir le royaume de Dieu, ni ne peut y entrer. Mais qui ne possède pas [tout d'abord] la naissance charnelle, ne peut posséder [ensuite] la naissance spirituelle. Alors pourquoi dites-vous [hérétiques] que la naissance charnelle est mauvaise, celle qui précède la naissance spirituelle, celle qui donne à voir le royaume de Dieu et qui y donne accès, puisqu'il n'est pas possible d'avoir la naissance spirituelle sans la naissance charnelle ? En effet, il n'est pas possible de renaître.

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Un autre pasage un peu complexe :

 

Item dicis quia per ministerium sacerdotis non, datur Spiritus sanctus, quem te dare mentiris. Et quomodo dicis te dare Spiritum sanctum, cum ipse ( ipso ?) Spiritui sancto, in quantum potes, contradicis, et cum sit solius Dei dare Spiritum sanctum ?

 

De même, vous mentez quand vous dites que l'Esprit saint n'est pas donné par le ministère sacerdotal mais par vous. Et comment pouvez-vous dire que vous donnez l'Esprit saint, avec l'Esprit saint lui-même ? En admettant que vous le puissiez, (dans la mesure où vous pouvez) vous (vous ?) contredisez ! En réalité (alors que) c'est Dieu seul qui donne l'Esprit saint.

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Je solde tous les passages du chapitre XII qui me posent quelques difficultés en esperant que l'on puisse m'aider un peu. Merci

 

Et ideo fides est catholicae Ecclesiae per universum mundum, in quacunque parte nomen Christi celebratur et creditur, sive sint parvuli, sive magni, sive viri, sive mulieres, si hoc sacramentum baptismi receperint, sine dubio salvantur, et ab omnibus peccatis sive ab originalibus, sive ab actualibus, cooperante gratia Spiritus sancti, mundantur et purificantur, nisi in corruptione peccati ceciderint post lavarum baptismi antequam moriantur.

 

C'est pourquoi la foi est dans le monde entier celle de l’Église catholique, partout le nom du Christ est célébré et cru, et que l'on soit enfant, adulte, homme ou femme, si on a reçu ce sacrement du baptême on est sauvé sans aucun doute possible, et tous les péchés, présents et passés, sont lavés et purifiés par l'action de la grâce de l'Esprit saint, excepté si on meurt dans la corruption du péché après le lavement du baptême avant de mourir (<-- ???)

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Et invenitur in Evangelio beati Matthaei de quodam Centurione pro sanitate pueri adeunte, quod a Domino audivit (cap. VIII) : Vade, sicut credidisti fiat tibi. Et sanatus est puer illius ex illa hora.

 

Et on trouve dans l'évangile du bienheureux Matthieu le récit du centurion venu demander la guérison de son enfant, et le Seigneur l'exauça : « Va, qu'il te soit fait selon ta foi. Et son enfant fut guérit à cette heure-ci »

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Et quia Apostolus dixit, dat Deus incrementum, unusquisque fidelis credere debet, ut qualiscunque sit qui baptizat cum invocatione facta, scilicet in nomine Patris, et Filii, et Spiritus sancti, Deus dat incrementum, videlicet spirituale hoc sacramentum recipienti, etiamsi sit parvulus vel magnus.

 

Pour que chaque fidèle soit assuré que quelque soit la qualité de celui qui baptise avec l'invocation, c'est-à-dire au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit, « Dieu donne la croissance », c'est-à-dire la réception par l'Esprit de ce sacrement, que l'on soit petit ou grand.

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Je reviens pour un passsage que je pense avoir compris mais qui est difficile à traduire. Le voici :

Audi, haeretice. Duas oportet nos habere nativitates, carnalem scilicet et spiritualem, attestante divino eloquio. Qui spirituali caret nativitate, non potest videre regnum Dei, nec intrare in illud. Sed spiritualis nativitas non potest haberi, nisi carnalis habeatur. Quomodo tu dicis malam esse carnalem nativitatem, quam sequitur spiritualis nativitas, quae confert videre regnum Dei, et intrare in illud, cum spiritualis sine carnali haberi non possit ? Nunquam enim potest renasci.

 

Attestante divino eloquio ressemble à un ablatif absolu mais ne semble pas jouer ce rôle dans la phrase, c'est ce qui m'étonne. Oui, c'est bien un ablatif absolu au participe présent et son rôle circonstanciel (comparaison) est bien rendu par "comme l'atteste..."

Pour l'autre passage je suis bien en peine de le traduire, même si je crois avoir saisi son sens.

 

Entendez bien hérétiques ! Il nous faut avoir deux naissances, c'est-à-dire charnelle et spirituelle, comme l'atteste la parole divine. Celui qui ne possèdent pas la naissance spirituelle ne peut voir le royaume de Dieu, ni ne peut y entrer. Mais qui ne possède pas [tout d'abord] la naissance charnelle, ne peut posséder [ensuite] la naissance spirituelle. Alors pourquoi dites-vous [hérétiques] que la naissance charnelle est mauvaise, (celle qui précède) à laquelle succède la naissance spirituelle, (celle) qui donne à voir le royaume de Dieu et qui y donne accès, puisqu'il n'est pas possible d'avoir la naissance spirituelle sans la naissance charnelle ? En effet, il n'est (pas) jamais possible de renaître.

c'est bien compris

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