Eumolpe Posté(e) le 14 août 2009 Signaler Partager Posté(e) le 14 août 2009 Bonjour, J'ai une nouvelle "production" à vous soumettre. Encore une fois, toutes les remarques sont utiles autant concernant les fautes "bêtes" que sur des questions de constructions (d'ailleurs ce que j'écris est-il compréhensible ? Parce que faut me le dire sinon ). Tite-Live a raison de dire qu'il n'y eut jamais de peuple où la frugalité, où l'épargne aient été plus longtemps en honneur. Les sénateurs les plus illustres, à n'en regarder que l'extérieur, différaient peu des paysans, et n'avaient d'éclat ni de majesté qu'en public et dans le sénat. Du reste, on les trouvait occupés du labourage et des autres soins de la vie rustique, quand on les allait quérir pour commander les armées. Ces exemples sont fréquents dans l'histoire romaine. Curius et Fabrice, ces grands-capitaines qui vainquirent Pyrrhus, un roi si riche, n'avaient que de la vaisselle de terre; et le premier, à qui les Samnites en offraient d'or et d'argent, répondit que son plaisir n'était point d'en avoir, mais de commander à qui en avait. Après avoir triomphé et avoir enrichi la république des dépouilles de ses ennemis, ils n'avaient pas de quoi se faire enterrer. Cette modération durait encore pendant les guerres puniques. Ainsi les richesses étaient méprisées : la modération et l'innocence des généraux romains faisaient l'admiration des peuples vaincus. Bossuet, Discours sur l’Histoire Universelle Recte T. Livius iudicat cum scribit nullum populum diutius frugalitatis et parcimoniae cultorem fuisse. Nam, habitu solo considerato, illustrissimi senatorum ab agricolis minime differebant, qui tantum publice et in senatu splendorem maiestatemque habebant. Ceterum, cum ad arma imperanda quaerebantur, tum agriculturam et rustica agentes inueniebantur, quorum multa simila in historia populi Romani reperiuntur. Curius et Fabricius, magni imperatores uictoresque Pyrrhi opulentissimi regis, fictile tantum habebant. Ille autem, aureo argenteoque a Samnitis oblato, respondit non habere sed quibus habeant imperare sibi placere. Postquam triumphauissent, reque publica spoliis hostium opulentiore facta, non quo humatio fieret habebant. Ita haec moderatio bellis Punicis semper manebat, ut opes spernerentur imperatorumque Romanorum moderatio ac sanctitas uictorum populorum admirationem excitarent. Merci ! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Fernand Posté(e) le 14 août 2009 Signaler Partager Posté(e) le 14 août 2009 Quelques remarques rapides : Recte T. Livius iudicat cum scribit : Recte T. Livius scribit nullum populum diutius frugalitatis et parcimoniae cultorem fuisse : in nullo populo frugalitatem ac parsimoniam diutius cultam esse . Nam, habitu solo considerato : Nam veste cultuque demum habebant : ostendebant ad arma imperanda quaerebantur, : ad exercitus regendos evocabantur simila : similia fictile habebant. : fictili utebantur respondit non habere : respondit talia sibi non esse sed quibus habeant : quibus essent Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Eumolpe Posté(e) le 14 août 2009 Auteur Signaler Partager Posté(e) le 14 août 2009 Fernand a écrit:sed quibus habeant : quibus essent Je ne comprends pas votre proposition . La phrase est "Il répondit que son plaisir n'était point d'en avoir, mais de commander à qui en avait" d'où mon respondit sibi non placere habere sed (placere) quibus habeant imperare. La suite d'infinitifs n'est peut-être pas ce qu'il y a de plus clair... Respondit (se) iuuare non possessionem sed imperium in quos habeant vous semble-t-il meilleur ? Bonne soirée ! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Fernand Posté(e) le 17 août 2009 Signaler Partager Posté(e) le 17 août 2009 Je ne comprends pas votre proposition Je crois que j'avais négligé le "plaisir".. Alors on pourrait dire : respondit non se si talia sibi essent gaudere, sed si quibus essent imperaret. En tout cas il faut le subjonctif imparfait, et dans ce cas "avoir" devrait se rendre par esse et le datif. Excusez-moi encore de ne pas avoir énormément de temps à vous consacrer pour l'instant... Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
raoul Posté(e) le 17 août 2009 Signaler Partager Posté(e) le 17 août 2009 Je crois que j'avais négligé le "plaisir"..Alors on pourrait dire : respondit non se si talia sibi essent gaudere, sed si quibus essent imperaret. En tout cas il faut le subjonctif imparfait, et dans ce cas "avoir" devrait se rendre par esse et le datif. Excusez-moi encore de ne pas avoir énormément de temps à vous consacrer pour l'instant... Puisque j'ai quelques minutes, je dirais volontiers: "respondit se, non quod talia sibi essent, gaudere, verum etiam quod ipse eis imperaret quibus talia essent" ... ou même:"(ille) respondit se, non quod talia sibi essent, verum etiam quod ipse eis imperaret quibus talia essent, gaudere." On ne trouvera pas la formule parfaite, mais celle-ci me paraît correcte (un peu lourde, cependant) Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Eumolpe Posté(e) le 17 août 2009 Auteur Signaler Partager Posté(e) le 17 août 2009 esse+datif, comme quoi même les bases peuvent être oubliées quand il faut les produire. Le thème, école de l'humilité ? En tous cas, merci de votre aide. Bonne soirée ! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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