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Institutio Sanctimonialim


Messalina

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Bonjour à tous,

 

Pour faire une brève présentation, je suis une étudiante en Master 1 Histoire Médiévale. Je dois étudier la femme et la vie monastique dans les actes des Conciles carolingiens, avec pour travaux entre autre de traduire le Concile de 816 sur l'Insitution des Moniales. Cela représente une quarantaine de pages - je ne les ai pas compté. Je n'ai derrière moi que trois pauvres années de latin (Hypokhâgne et deux années en faculté dans le cadre d'un cours de mineure.)

 

Je rencontre des difficultés pour certaines tournures de phrases, dès qu'il n'y a pas de verbes, je suis perdue.

J'ai pour instruments de travail, mon gros Gaffiot, une grammaire latine (Grimmal) et le Lexique du Latin Médiéval de Niermeyer.

 

Voici deux exemples qui me posent problèmes,

 

"Per lucis intervalla ratis dimensionibus terminata"

 

et

 

"Legitimis ad precem temporibus per ternas horas"

 

Je vois en gros ce que cela veut dire, mais j'ai énormément de mal à le traduire dans un français correct.

 

 

En vous remerciant de vos contributions

 

 

 

PS - Erratum : Excusez la faute de frappe dans le titre c'est "SanctimonialiUm"

Et le Concile date bien de 816 et non 819

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Bonjour à tous,

 

Pour faire une brève présentation, je suis une étudiante en Master 1 Histoire Médiévale. Je dois étudier la femme et la vie monastique dans les actes des Conciles carolingiens, avec pour travaux entre autre de traduire le Concile de 816 sur l'Insitution des Moniales. Cela représente une quarantaine de pages - je ne les ai pas compté. Je n'ai derrière moi que trois pauvres années de latin (Hypokhâgne et deux années en faculté dans le cadre d'un cours de mineure.)

 

Je rencontre des difficultés pour certaines tournures de phrases, dès qu'il n'y a pas de verbes, je suis perdue.

J'ai pour instruments de travail, mon gros Gaffiot, une grammaire latine (Grimmal) et le Lexique du Latin Médiéval de Niermeyer.

 

Voici deux exemples qui me posent problèmes,

 

"Per lucis intervalla ratis dimensionibus terminata"

 

et

 

"Legitimis ad precem temporibus per ternas horas"

 

Je vois en gros ce que cela veut dire, mais j'ai énormément de mal à le traduire dans un français correct.

 

 

En vous remerciant de vos contributions

 

 

 

PS - Erratum : Excusez la faute de frappe dans le titre c'est "SanctimonialiUm"

Et le Concile date bien de 816 et non 819

 

Je vous aiderais volontiers, mais il me faudrait un peu de contexte (quelques phrases complètes)

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Je vous offre le paragraphe,

 

paragraphe.jpg

Merci pour ce paragraphe: tout est clair, maintenant, je crois: 1) "...........pendant des "intervalles de lumière" (durées: référence au cadran solaire) déterminés dans des espaces calculés (ou selon l'autre version dont parle Blackstone: "paria intervalla": "durées égales", ce qui dit la même chose de façon plus concise. Et en effet, "tierce", "sexte" et "none" sont de durée égale...et se terminent après la mort du Christ par l'avènement de l'Esprit qui réalise la promesse du Xt

--2) ".........dans les temps consacrés par la Règle à la prière, la perfection de la Trinité, pendant cette triple période, est soit louée par des célébrations, soit obtenue par des prières."

 

Voilà ce que j'ai compris de ces deux passages. S'il y a erreur ou imprécision, Blackstone sera là pour intervenir avec autant de patience amicale que de savoir-faire.

Il serait intéressant ensuite que vous nous proposiez votre traduction de ce passage pour que nous puissions vous aiguiller plus efficacement.

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Bonjour Raoul,

 

Tout d'abord merci du temps que vous avez pris pour me répondre. Je vous soumets ma version, qui est loin d'avoir du sens (je n'ai jamais été vraiment très douée en version, hélas.)

 

Merci pour la proposition du "Per lucis" je n'ai vraiment pas su le traduire.

 

Extrait du livre des offices d’Isidore, dont les heures canoniques ont été célébrées par/sous l’ordre du Roi, qu’il faut savoir et observer religieusement.

Trois serviteurs avaient consacré la troisième heure, la sixième heure et la neuvième heure canonique (Danihel) aux prières. Il est certain qu’ils eurent (clairement) montré la fascination de notre Sainte Trinité depuis le lever du jour, durant un temps de prière de trois heures étirées, comme à la Tierce et à la Sexte puis continuellement jusqu’à la None.

Trois fois durant le jour , la Sainte Trinité priée eût été honorée, cela même survenant pour preuve de la vénérable Trinité, que l’Esprit Saint, à la Troisième Heure, là est son lieu, son numéro et son temps, descendit sur Terre, empli de l’Amour que le Christ promit. Et pour la sixième heure, le tourment du Christ souffrant sur la Croix rallongea la None. En effet, légitimée d’après la prière par intervalles de trois heures, la perfection de la Trinité - d’un tel mystère, soit a été louée par des célébrations, soit a été obtenue par la prière. Il est permis, si la fréquence journalière a été comptée par quaternaire continuellement durant l’Office des Vêpres,

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Petite réponse rapide et bien imparfaite... Raoul complètera ou corrigera !

 

Extrait du livre des offices d’Isidore (Saint Isidore de Séville), sous l’autorité duquel les heures canoniques (ou canoniales) (Il s’agit des différentes « heures » de l’office) doivent être célébrées, elles qu’il faut que les chanoines connaissent et observent religieusement.

 

Daniel et les trois enfants (jeunes gens) [il s’agit du Cantique de Daniel, récit tiré du « Daniel » écrit en grec dans la Bible ] consacrèrent par leurs prières (d’action de grâces) la troisième, la sixième et la neuvième heure, à savoir que les trois « heures » qui s’étendent du lever du soleil jusqu’au moment de la prière d’action de grâces annoncent pour nous clairement le respect à l’égard de la Trinité, semblablement de tierce et sexte jusque de là à none, (j’intègre ici ce qu’a écrit Raoul), « pendant des intervalles de lumière limités par des mesures fixées, la Trinité soit louée, priée trois fois par jour, ce fait même se présentant pour la confirmation de la vénérable Trinité, parce que l’Esprit Saint descendit sur terre à la troisième heure (la Pentecôte eut lieu à 9 heures du matin), c'est-à-dire à sa place et à son « numéro » (le Saint Esprit est la troisième personne de la Trinité) et à son « moment » (dans la bible, révélation du Père, puis du Fils et en 3 de l’Esprit), en vue d’accomplir la grâce que le Christ a promis.

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Merci beaucoup,

 

Je suis assez confuse de voir à quel point ma version était bancale, et manquait parfois de sens. Il est vrai que d'un côté je dois me familiariser avec le rite canonique; ce qui n'est pas chose aisée.

 

Auriez-vous des conseils à me donner au sujet de mes maladresses de traduction? Je sais que j'ai énormément de mal lorsque je ne vois pas de verbe; surtout beaucoup de mal à distinguer quel est le sujet, comment traduire l'ablatif ou le datif, etc.

 

Car je ne compte bien évidemment pas vous solliciter pour les 39 pages qu'il reste!

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Bonjour, Messalina,

Ne soyez pas confuse : vous vous êtes lancée dans un travail qui demande à la fois une bonne connaissance du latin carolingien et de la liturgie catholique des "heures", c'est à dire des offices que les moines chantent à des heures précises : Matines, Laudes, Prime, Tierce, Sexte, None, vêpres et Complies. Je pense que Raoul sera de mon avis, mais si je peux vous aider tant sur le plan du latin que sur celui de la liturgie, je le ferai volontiers.

Je vous réponds plus longuement un peu plus tard en même temps que je terminerai le texte.

Bon courage et à bientôt.

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Bonjour, Messalina,

Ne soyez pas confuse : vous vous êtes lancée dans un travail qui demande à la fois une bonne connaissance du latin carolingien et de la liturgie catholique des "heures", c'est à dire des offices que les moines chantent à des heures précises : Matines, Laudes, Prime, Tierce, Sexte, None, vêpres et Complies. Je pense que Raoul sera de mon avis, mais si je peux vous aider tant sur le plan du latin que sur celui de la liturgie, je le ferai volontiers.

Je vous réponds plus longuement un peu plus tard en même temps que je terminerai le texte.

Bon courage et à bientôt.

 

Tout à fait d'accord pour ce type d'aide: Messalina,si vous n'êtes pas vous-même familiarisée avec la liturgie Catholique, il y a bien sûr le recours à internet mais aussi le contact direct avec un monastère, s'il y en a un près de chez vous. A bientôt, de toute façon.

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Bonjour, Messalina,

 

Voici la fin du texte, traduit "à la louche", mais s'il y a des erreurs de détail, il n'y en a pas sur le sens général. Cela vous permettra de travailler. Raoul va certainement regarder cela aussi et corriger mes imprécisions ou mes erreurs...

En effet également, le Christ ayant souffert de la sixième heure jusqu’à la neuvième heure offrit les souffrances du gibet.

Car, par un tel « sacrement » (au sens de signe sacré : le mot est employé à l’époque au sens large : la définition des « sept sacrements » n’interviendra qu’au Concile de Trente, au XVI° siècle… Le « sacrement » en question est la prière des trois « heures » de tierce, sexte et none), à des moments légitimes (règlés) pour la prière, durant les trois « heures », la perfection de la Trinité ou bien est louée par des louanges, ou bien est implorée par des prières (de supplication).

Pour autant (licet), si on compte aussi la célébration de jour, par ce cycle de quatre jusqu’à l’office de vêpres, c'est-à-dire pour chacun des quatre, il est signifié que (quia a ce sens en latin tardif) le monde, divisé en quatre parts, a été sauvé dans la Trinité. Notons également que les gardes de la sentinelle militaire (les tours de garde des soldats), divisées en quatre parties sont séparées en espaces de trois heures chacune, pour que même dans les services nocturnes également « du monde » (opposé au service sacré), le mystère de la Trinité soit vénéré.

 

Je suppose que vous connaissez la manière latine de compter les heures : la nuit, 4 "veilles" espacées de trois heures, le jour, quatre "heures" espacées également de trois heures.

 

Bon courage et à bientôt !

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Bonjour,

 

 

EN vous remerciant encore pour vos conseils et votre aide.

 

Je me suis attaquée à un nouveau chapitre, et force est de constater qu'il y a un mot dont je ne trouve la définition nulle part.

 

 

Voici l'extrait :

 

"Ut erga pueros, qui nutriuntur vel erudiuntur in congregatione canonica, instantissima sit adhibenda custodia. Sollerter rectores ecclesiarum vigilare oportet, ut pueri et adolescentes, qui in congregatione sibi commissa nutriuntur vel erudiuntur, ita ingibus ecclesiasticis disciplinis constrigantur."

 

Pour l'instant mon travail de repérage m'a permis des bribes de traduction :

 

"[ut] A l'égard des jeunes enfants, qui ont été nourris ou même éduqués dans la société canonique, [instantissima sit adhibenda custodia]. Il incombe aux guides des Communautés (ecclesiarum) d'être vigilants, [ut pueri et adolescentes, qui in congregatione sibi commissa nutriuntur vel erudiuntir] de ce fait [ingibus] aient été unis dans les instructions de l'Eglise."

 

 

- Je n'ai pas trouvé la traduction de "Ingibus"

- Et je suis perdue avec les "ut"

 

 

Merci de votre futur passage et contribution.

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Voici une traduction "à la louche" de tout le paragraphe. Ma version commence par un titre.

 

Qu’une surveillance très attentive doit être appliquée envers les enfants qui sont entretenus ou instruits dans la communauté canonique.

 

Il faut que les recteurs des Eglises veillent habilement à ce que les enfants et les adolescents qui sont entretenus ou éduqués dans la communauté qui leur est adjointe soient enchainés (liés étroitement) par les disciplines ecclésiastiques de base (courantes) de telle sorte que leur âge folâtre et fort incliné au péché ne puisse se procurer aucun espace par laquelle il (l’âge) se rue dans le forfait du péché.

C’est pourquoi dans la surveillance et l’instruction spirituelle faite de cette manière, un frère d’une vie estimable doit être établi par les prélats (ceux qui commandent), frère qui puisse se charger du soin de ceux-ci avec le plus grand zèle et les lient ainsi le plus étroitement possible.

 

ingis est une mauvaise lecture pour "jugis -is" qui signifie : perpétuel, inépuisable. J'ai traduit par "de base"... on pourrait aussi dire "fondamentales", "qui coulent de source"...

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C'est avec plaisir !

 

C'est vrai que ça s'éclaire au fur et à mesure qu'on se familiarise avec le style ecclésiastique du IX° siècle ! Le vocabulaire est souvent récurrent, et certaines tournures aussi.

N'hésitez pas à continuer de nous solliciter...

 

Bien cordialement

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Bonjour,

 

Je reviens vers vous, comme un navire échoué est irrémédiablement voué à retrouver la terre. J'ai passé quelques chapitres qui en réalité, ne sont que de la patristique (Je pourrais trouver la traductions des textes des Père de l'Eglise,) pour enfin, entrer dans le vif du sujet ( me diriez-vous, il était temps, et toucher au thème de la "Femme et de la Vie Monastique"

 

Chapitre sur les Abbesses donc,

 

Tales abbatissae regendarum animarum curam suscipere debent, quae subtidis verbis et exemplis ducatum praebaent sanctae religionis, quae non propriis voluntatibus deserviant, sed magis subditarum sollertissimam curam gerant

 

Mon début de traduction étant :

Les abbesses doivent prendre le soin de diriger les âmes, elles offrent une direction spirituelle à l’aide de mots et d’exemples humbles (tirés) de la religion sacrée, elle ne servent pas leur propre volonté, [sed magis subditarum sollertissimam curam gerant]

 

J'ai énormément de mal avec le subditarum, dont la traduction serait "acte de donner en gage"

 

Merci encore pour votre précieuse aide, et veuillez m'excuser pour le temps que je vous prends par mes sollicitations.

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Bonjour,

 

Je reviens vers vous, comme un navire échoué est irrémédiablement voué à retrouver la terre. J'ai passé quelques chapitres qui en réalité, ne sont que de la patristique (Je pourrais trouver la traductions des textes des Père de l'Eglise,) pour enfin, entrer dans le vif du sujet ( me diriez-vous, il était temps, et toucher au thème de la "Femme et de la Vie Monastique"

 

Chapitre sur les Abbesses donc,

 

 

 

Mon début de traduction étant :

 

 

J'ai énormément de mal avec le subditarum, dont la traduction serait "acte de donner en gage"

 

Merci encore pour votre précieuse aide, et veuillez m'excuser pour le temps que je vous prends par mes sollicitations.

 

mot à mot "des soumises": ce sont les moniales dont les abbesses ont la charge. Le sens est que les abbesses ne doivent pas imposer leurs quatre volontés mais gérer au mieux les intérêts des moniales (qui leur doivent obéissance)

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Bien tenir compte de « tales » qui désigne la catégorie dabbesses susceptibles de tenir le rôle.

 

Voici une traduction "à la louche" du début du texte. Nous avons la définition de l'abbesse idéale. Elle doit être telle, l'abbesse qui doit diriger les âmes. Attention, il ne s'agit pas d'une catégorie spécifique : toutes les abbesses devraient répondre à la définition, puisque par définition, précisément, l'abbesse est la mère spirituelle des autres religieuses, celles "qui lui sont soumises", c'est à dire toutes les religieuses du couvent.

 

Tales abbatissae regendarum animarum curam suscipere debent, quae subditis verbis et exemplis ducatum praebeant sanctae religionis: quae non propriis voluntatibus deserviant, sed magis subditarum solertissimam curam gerant: quae se etiam, illasque, ut pote vasa sancta, in quibus instanter incensum orationis Deo digne offerri possit, ab omni labe vitiorum custodire norint: et ita eas secum in sancto proposito pervigiles reddant, ut una ad vitam tendentes aeternam, societate supernorum [0959C] civium mereantur perfrui.

 

Les abbesses qui doivent assumer la tâche de diriger les âmes sont celles qui présentent à celles qui leur sont soumises la conduite de la sainte religion par leurs exemples et par leurs paroles : celles qui ne se consacrent pas à servir leurs volontés propres mais plutôt prennent un soin très intelligent de celles qui leur sont soumises, qui connaissent quelles doivent garder elles-mêmes aussi et celles-ci de toute tache de vices en tant que vases saints dans lesquels peut être offert dignement à Dieu lencens de la prière de manière instante, et quelles les rendent vigilantes avec elles dans le saint dessein de telle sorte quensemble elles méritent de jouir de la société des citoyens den haut.

 

N'hésitez pas à me poser toute question sur ma traduction. Toutes ces relatives au subjonctif expriment un souhait pressant, pour ne pas dire une obligation...

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  • 6 mois après...

Bonjour!

 

Tout d'abord je vous remercie grandement pour votre aide, sans laquelle je n'aurais pas pu mettre un pied à l'étrier et pour vos contribution. Tout en m'excusant de mon absence due à mon année universitaire et à un déménagement assez long.

 

Me voici de nouveau parmi vous face aux défis qui me résistent encore.

La bonne nouvelle étant que j'ai pu traduire 50% du concile, mais que certains passages bloquent et que mon mémoire est à rendre pour fin Août.

 

J'apprécierai que des personnes plus expérimentées que moi puissent m'éclairer sur des passages difficiles, qui échappent à mon niveau.

 

Dans ce chapitre, il est question de l'allocation-salaire attribuée aux moniales.

 

Voici le début que j'ai pu traduire.

 

 

Que dans tous les monastères de jeunes filles, dans lesquels on vit canoniquement, les moniales reçoivent chacune trois livres de pains par jour, et dans ces régions qui produisent du vin, trois livres de vin si la stérilité de saison ne l'empêche pas, mais si la même région n'est pas pleinement fertile de vin, deux livres de vins et deux de cervoise, et si elle est peu fertile de vin, trois livres de cervoise, et si la possibilité le permet, une livre de vin. Dans les endroits plus humbles ), qu'elles reçoivent deux livres de vin et, si la même région, qui est mentionnée précédemment (ut praemissum est), n'est pas fertile de vin, deux livres

de cervoise, et si la possibilité le permet, une livre de vin.

 

Après s'ensuit un passage que je n'arrive pas à traduire, malgré mes efforts. La syntaxe m'échappe.

Licet enim in nonnullis provinciis copia desit vini, abundat tamen sancta Dei eclesia Domino adtribuente aliarum rerum copiis, e quibus industria praelatarum ex aliis provinciis vinum adpisci sibique subditis iuxta facultatem pocula conferre possunt. In locis igitur, ubi permodice sunt res eclesiae aut forte quorundam abstractu valde adtenuate, tot talesque admittantur, quibus saltim praemissa minor mensura potus sine diffcultate dari possit. In his itaque locis, ubi forte nonnullae praelatae piarum praelatarum imitantes exemplum magis subditis dare solite sunt nullatenus bonum, quod faciiunt, omittant.

 

Je vois bien que cela parle une nouvelle fois des particualités des régions et des lieux.

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J'ai pu traduire la première phrase :

 

 

En effet, bien que l'abondance de vin manque dans certaines provinces, la Sainte Eglise de Dieu déborde pourtant d'autres richesses attribuées par le Seigneur, dont le vin qui est apporté par l'activité des prélat depuis d'autres provinces.

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