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Itinera

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  1. Itinera

    Un pêcheur voleur...

    A force de retourner ces phrases dans ma tête, je commence à faire des suppositions de plus en plus farfelues... et j'allais oublier la traduction de Shackleton Bailey ! Elle est disponible en ligne sur Jstor. Si vous n'y avez pas accès et que cela vous intéresse, je peux vous envoyer le pdf. En attendant, voilà comment il traduit ce passage : Il fait de revolutus un complément de gurges et non axis, ce qui est peut-être plus logique ! Par contre il faudrait que je ressorte ma grammaire, car je ne pensais pas que inexpletum pouvait être un adverbe... cela me plaisait mieux d'en faire un adjectif qualifiant le pêcheur ! Vada est donc effectivement le gué, le bas-fond, les eaux peu profondes probablement par opposition à ab imo fundo. Quant à marmore cano cela devient la "surface blanche" des eaux, ce avec quoi l'on frappe. Je n'ai pas le temps de continuer plus loin aujourd'hui, mais je me replongerai dès que possible dans cette traduction anglaise ! Je vous tiendrai au courant de mes progrès
  2. Itinera

    Un pêcheur voleur...

    Merci pour ces quelques suggestions Cela m'aide déjà à y voir plus clair ! Mhhh, pourquoi pas ? Entretemps il m'est venu une autre idée : est-ce que que gurges ET vada pourraient être sujet de feriat, qui ne s'accorderait qu'avec le premier ? Je pensais que le marbre blanc devait plutôt représenter l'aspect de l'écume blanche produite par les vagues, quand elles frappent les rochers par exemple...
  3. Bonjour à tous ! Je suis actuellement en train de traduire une déclamation en vers de l'Anthologie latine (Riese, carm. 21), où un pêcheur est accusé d'avoir volé de l'or dans le temple de Neptune. Voici le thème : En plus de multiples problèmes mineurs, certains passages restent assez obscurs pour moi, et un peu d'aide serait la bienvenue ! Je vous donne mes traductions littérales. 1. Lors de la narratio, le déclamateur décrit l'activité du pêcheur (vv. 50-55) : Illic sollicite <per> saxa madentia curas Disponens imoque trahens animalia fundo Serus furtivum referebat munus ad urbem. Sed palam sane viderunt moenia, saepe Dum relevant populos vario commercia pisce. Cernere erat genus omne maris... Là, arrangeant avec soin <sur> des rochers ruisselants ses ouvrages et tirant des animaux du fond de la mer, tardivement il rapportait en ville son travail dérobé. Mais ouvertement les murailles ont bien vu, souvent pendant que les commerces au poisson varié soulèvent/allègent (soulagent?) des peuples. Il était possible de discerner toutes les espèces de la mer... Qu'est-ce que les murailles ont vu ouvertement ? Le commerce de poisson ? Et surtout, comment traduire ce verbe relevare ? 2. Le déclamateur invoque la colère de Neptune (vv. 87-92) : Huc huc tergemino letalia fulmina telo Iuppiter undarum, valido, Neptune, tridenti Concutiens maria alta iace pontoque verendus Litoreas transcende moras ! Stet turbidus axis Nubibus et zephyris fundo revolutus ab imo Gurges inexpletum feriat vada marmore cano ! Ici, ici jette les foudres mortelles avec l'arme triple, Jupiter des ondes, avec ton puissant trident, Neptune, agitant les mers profondes, et redoutable pour la mer franchis les obstacles du littoral! Que le ciel se tienne agité par les nuages et par les zéphyrs, que retourné par le fond de l'abîme le gouffre frappe l'insatiable, les flots d'un marbre blanc ! Inexpletum ne s'accorde ni avec gurges ni avec vada. Est-ce qu'ils sont donc tous les deux la suite du verbe frapper ? Dans ce cas, je ne comprends pas vraiment comment le gouffre (de la mer) peut frapper les flots ?! 3. Le déclamateur veut démontrer que le pêcheur n'a pas pu s'enrichir autant seulement grâce à la pêche (vv. 111-114) : Mercator madidus, parvae stipis actor, ad aurum Ut venias, <id> scire velim; quem quando patronus Maximus antiquo donarit tegmine vestis, Mensibus ignorant maria intermissa clientem. Marchand mouillé, qui fait avancer une petite barque, comment tu pourrais arriver à l'or, j'aimerais le savoir; quel client ignorent les mers séparées par les mois, quand le très grand patron a fait un don à l'antique vêtement du vêtement (??). J'avais pris actor dans son sens premier de "celui qui fait avancer", et stipis comme le génitif de stipes (stips 2 renvoie à stipes) "le tronc, la souche", qui désignerait pas métonymie la barque faite en bois. Mais je me demande s'il ne faudrait pas plutôt comprendre "celui qui fait un petit profit" ou quelque chose d'approchant... Quant à la suite, son sens m'échappe totalement ! Qui est ce très grand patron ? Neptune ? Que signifie cette histoire de vêtement donné ? Je soupçonne que tegmen, vestis ou donare sont mal traduits ! Comment les mers peuvent ignorer un client ? Est-ce qu'il veut dire que les mers lointaines (séparées par des mois de voyage) ne connaissent pas ce client, donc qu'il n'est jamais allé faire de commerce à l'étranger ? C'était un point abordé plus haut, avec ironie, vv. 100-102 : "ars, inquit, studiumque dedit mihi, non scelus aurum". Verum est ? Eoos etenim mercator adisti Et repetis patriam longo post tempore dives ? 4. Dans son argumentation, le déclamateur se demande si le pêcheur avait la capacité de commettre le vol (vv. 166-173) : Scilicet horrescit, prisco sine nomine avorum Ne cadat in fasces, miser undique, solus ubique ! An non hoc genus est, cuius de examine multo Quisquis honoratos respexit forte potentes Ob meritum fulgere viros, mox improbus, audax, Fortunma incusans et tetro lividus ore Pauperiem monstrat superis ac pectore laevo Dira quiritatus fundit convicia caelo ? Naturellement il redoute, sans un nom antique de ses ancêtres, de tomber sur les faisceaux (?), misérable partout, seul en tout lieu ! Est-ce que ce n'est pas ce genre, au sujet de l'examen duquel (multo?) quiconque a envisagé par hasard d'éclairer les hommes puissants honorés à cause du mérite, puis malhonnête, audacieux, accusant la Fortune et livide, au visage hideux, montre la pauvreté aux supérieurs et avec un coeur hostile protestant à grand cris répand des invectives sinistres en direction du ciel ? Je ne sais pas vraiment où sont mes fautes (vocabulaire ou construction grammaticale), mais il doit y en avoir, car ma traduction ne me semble pas vouloir dire grand'chose ! Voilà, je m'arrête là pour aujourd'hui N'hésitez pas à corriger toutes les erreurs que vous voyez, même dans les phrases sur lesquelles je n'ai pas de question !
  4. Merci encore pour votre aide!
  5. Merci Beaucoup! Je comprends mieux maintenant! J'ai encore quelques phrases à vous soumettre: Ad quae colloquia tristitia respiraret? Par quelles conversations se remettrait-on de sa tristesse? Je ne suis pas vraiement convaincue... le Gaffiot donne respirare a metu "se remettre de sa crainte". Mais ici il n'y a pas de ab devant tristitia. Et puis je ne vois pas comment ad peut se traduire par "par". "hoc est ergo, inquit, quod de te praecipue queror: moriturum mihi praetulisti." Quaeso, iuvenis, ne nobis putes tantum inesse feritatis ut illum potuerimus aestimare moriturum. [...] Hominis, qui apud piratas languet, unum remedium putes, ut redimatur. Sed non est, quaeso, iuvenis, quod hoc patrocinium de tam calamitosa pietate concipiam, ut dicam: victurum putavi "C’est de cela, dit-il, dont je me plains avant tout à ton sujet : tu m’as préféré quelqu’un qui allait mourir." Je te prie, jeune homme, de ne pas croire qu’il y ait en nous tant de cruauté que nous ayons pu penser qu’il allait mourir. [...] Mais ce n’est pas, je te prie [de me croire], jeune homme, parce que je conçois cette défense à partir d’une affection tellement funeste que je dise : j’ai pensé qu’il vivrait. J'ai une autre traduction pour la dernière phrase: Mais ce n'est pas cela (qui explique le rachat); je me suis chargé de cette protection, je te supplie (de me croire), jeune homme, à partir d'un sentiment funeste, comme je te l'ai dit : j'ai pensé qu'il vaincrait sa maladie. Il me semble que la première est un peu plus correcte, mais je ne comprends quand même pas le sens. Est-ce qu'il reste des fautes?
  6. Bonjour! Je serais curieuse d'avoir votre avis sur un passage assez problématique d'une déclamation . Hoc erat, ubi iacebat aeger, illud tot annorum, ex quo coepit pirata grassari, idem cubile. Corpus, quod gravatur assidentium sedulas manus, iacet inter vincula, quibus instrinxerat adhuc recentem pirata captivum, et quamvis tenuata de nexibus membra labantur, rursus in modum stringentium tenent, quae nullo suspensa nisu velut victo homine sederunt. voilà la traduction donnée en classe: Voilà la couche où était étendu mon fils malade, la même depuis tant d'années, depuis que les pirates ont commencé à rôder. Ce corps, qui trouverait lourd les mains attentives de ceux qui le soignent, gît entre les liens, par lesquels les pirates avaient attaché le tout nouveau prisonnier, et bien que ses membres fatigués pouvaient glisser de leurs entraves, elles (vincula) tiennent à la manière de choses qui étreignent, elles qui sont enfonçées, suspendues par aucun effort, comme dans un homme vaincu. Et voilà ma retraduction: Voilà le lit où était étendu le malade, le même depuis tant d’années, depuis que les pirates ont commencé à se livrer au pillage. Ce corps, qui serait importuné par les mains empressées de ses voisins, gît entre les chaînes avec lesquelles les pirates avaient attaché le captif encore en bonne santé/nouveau(?) et bien que ses membres amaigris glissent de leurs liens, ils (membra) le (corpus, ou bien hominem) tiennent en arrière à la façon de(s liens ?) qui étreignent, membres qui, suspendus par aucun effort, restent immobiles comme si l’homme était vaincu. Au début les problèmes concernent plutôt le voc: gravaretur, assidentium, recentem... Je ne comprends pas vraiment non plus : rursus in modum stringentium tenent, quae nullo suspensa nisu velut victo homine sederunt Quel est le sujet de tenent ? son objet, s'il y en a un ? Que reprend quae ? victo homine est-il un ablatif absolu ? Sinon, qu'est-ce ? Enfin, comment se représenter la scène ? Les membres du malade ont glissé de leurs liens, mais ils restent dans la même position, immobiles ? Au cas où cela vous serait utile , voilà le thème de la déclamation: Le malade racheté. Les enfants devront nourrir leurs parents dans le besoin sous peine d'emprisonnement. Un homme avait 2 fils, l'un vertueux et l'autre débauché. ils furent capturés un jour par des pirates. le fils débauché tomba malade. tout les deux écrivirent pour qu'on les rachète. Leur père, après avoir converti tous ses biens en argent, partit à leur recherche. Les brigands lui dirent qu'il avait amené une rançon pour un seul qt qu'il devait choisir lequel de ses fils il voulait. Le père racheta le fils débauché, qui mourut pendant le voyage de retour. L'autre s'enfuit. Le père demande qu'il l'entretienne. Il s'y oppose. Ici c'est une partie du discours du père, qui décrit l'état de son fils malade pour inspirer la pitié aux juges.
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