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BLACKSTONE

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Messages posté(e)s par BLACKSTONE

  1. Le terme d'économe est celui qui est utilisé couramment dans les institutions religieuses... et autres collectivités !

    Je ne pense pas qu'il soit ici anachronique. Qu'en pense Raoul ?

    Ce ministère existe non seulement dans les abbayes, mais dans les séminaires et autres instituts... Dans l'éducation nationale, on utilise le terme "intendant"... Dans l'armée, on parle de "l'intendance" (qui a la réputation de ne pas suivre quand on en aurait besoin...) La réalité est la même.

  2. Me voici rentré du golfe du Morbihan... et rattrapé par la canicule !

    Ce chapitre concerne le choix de l'"économe" du couvent. C'est un élément fondamental : la supérieure et l'économe sont les deux piliers du couvent...

     

    Voici ce que je vous propose :

     

     

    Il est avantageux pour les abbesses qu’elles choisissent en ce qui concerne leur congrégation, pour celles à qui elles confient la nourriture des religieuses, des personnes qui ne soient ni médisantes (citation de Tite 2,3), ni ivrognes, ni portées au gaspillage et abandonnées aux autres attraits des vices, mais plutôt des personnes qui soient d’une vie digne, et conservent les choses qui ont été rassemblées inviolablement, et administrent fidèlement et humblement celles-ci pour les religieuses, pour qu’elles soient récompensées fidèlement par Dieu rémunérateur de toutes bonnes actions de leur fidèle administration.

    Mais à l’égard de celles qui manquent à leur devoir et sont désobéissantes en cette matière, un mode d’avertissement doit être retenu fermement.

     

    A bientôt et bon courage...

     

    (sujet remonté)

  3. Si la virginité reste le modèle, elle n'est que rarement exigée pour l'entrée dans la vie monastique, surtout à une époque où les couvents ont servi souvent de refuge à des femmes en détresse à tous points de vue.

     

    Quia postquam se Domino in hac militia devinxerint, nequaquam sibi licitum erit propriis uti consiliis, nec secularibus penitus implicari posse negotiis: nec frequentiam virorum, aut collocutionem familiarem absque causa inevitabili habere debent.

     

    Voici ma traduction (-peu différente de la votre ) :

     

     

    Parce qu’après qu’elle se sont attachées au Seigneur dans cette milice, il ne leur sera permis en aucune manière de se servir de leur jugements propres, ni de pouvoir être engagées totalement par des affaires séculières ; et qu’elles ne doivent pas avoir la fréquentation d'hommes, ou d’entretien avec leur famille, en dehors d’une cause inévitable.

  4. Cum igitur hujusmodi religionis gratia monasteria expetiverint, non eis facilis tribuatur ingressus, donec prius eis haec legantur capitula: ut his perlectis noverint quid eis in castimoniali proposito observandum, quidve vitandum sit.

     

    Donc, lorsqu’elles choisissent les monastères pour l’amour de (à cause de) ce mode d’engagement religieux, qu’on ne leur accorde pas une entrée facile, jusqu’à ce qu’on leur ait lu ces chapitres pour qu’après cette lecture complète, elles connaissent ce qui doit être observé dans un projet de vie chaste (de chasteté) ou ce qui doit être évité.

     

    Pour la virginité, je suppose que vous avez lu ailleurs qu’elle était exigée. Mais ce n’est pas le cas de toutes les congrégations religieuses féminines.

  5. Pardon, je ne m'étais pas reporté au texte... Ici, c'est effectivement l'adjectif.

     

    Traduisons cette phrase qui ressemble à un titre.

     

    Ce qui doit être observé dans le projet d'une vie chaste ou ce qui doit être évité.

     

    Pouvez-vous me donner le contexte ?

    Attention à ne pas confondre chasteté et virginité.

  6. Vous avez tout à fait raison. Et je ne sais pas quelle était la pratique au 8° siècle...Les deux articles de Wiki sur la question sont assez clairs. http://fr.wikipedia.org/wiki/Profession_religieuse et http://fr.wikipedia.org/wiki/V%C5%93ux_religieux

    L'âge de 25 ans était (et est toujours) l'âge minimum pour les hommes d'accès au sacerdoce. En orient, qui connait, concurremment au clergé célibataire (je vous rappelle que les prêtres ne font pas de "voeux" mais une promesse de célibat) un clergé marié, l'âge d'accès au sacerdoce est de 25 ans pour les candidats mariés et 30 ans pour les célibataires. Une fois prêtre, il n'y a plus autorisation de mariage.

    Etant donné la difficulté très grande de rompre des voeux perpétuels (ou solennels) il n'est pas étonnant qu'on demande un âge certain pour les contracter.

    Dans les écoles monastiques, aussi bien pour les garçons que pour les filles, aucun voeu n'est prononcé. Les clercs non prêtres ont toute latitude de se marier.

  7. En ce qui concerne les "voeux", ils ne sont jamais "éternels" mais au plus "perpétuels". Attention au vocabulaire technique ! En fait, il semble que la notion de voeux temporaires n'existe pas encore au VIII° siècle. Mais ceci est à vérifier.

     

    Voici la suite de votre texte :

     

     

    Parce qu’il est établi que les abbesses, accablées par le poids des choses extérieures et intérieures à tel point qu’entravées par l’ignorance, elles ne soient pas en état de connaître les multiples choses de la faiblesse humaine qui se produisent dans les monastères par négligence, il est nécessaire que des personnes telles soient établies sous elles avec lesquelles puissent être partagées avec sûreté les charges de la direction.

    Et aussi à celles-ci elles conféreront un pouvoir tel que accomplissant à leur place et agissant bien, elles les encouragent par leurs paroles et leurs exemples à progresser dans le mieux, et qu’elles saisissent par un reproche très mesuré les erreurs des coupables, et les choses qui dans les monastères peuvent le moins être accomplies parfaitement par les abbesses à cause des occupations des soins divers, soient accomplies parfaitement par celles-ci de façon digne et utile.

    Pour elles aussi, il est utile qu’elles fassent voir à toutes les autres qu’elles sont imitables (qu’elles sont des exemples), dans la mesure où, en vivant de façon irréprochable et en montrant les exemples des saintes vertus, elles méritent d’être approuvées par les assemblées de saintes femmes.

    Mais au cas où elles ont vécu avec négligence, et qu’à celles pour lesquelles elles auraient dû être utile en vivant bien, elles ont apporté quelque marque de souillure par l’exemple de leur perversité, qu’elles soient jugées selon la manière annoncée, et si elles se sont montrées inamendables (incorrigibles), qu’elles soient démises de leur ministère et que d’autres, d’une vie éprouvée, soient établies à leur place.

     

    Si j'ai oublié certaines choses, ou si vous avez des doutes, dites-le moi !

  8. Je vais me mettre à ce nouveau passage....

     

    Pour les Filles de la Charité, elles ont été créées au 17° siècle par Saint Vincent de Paul et Louise de Marillac. Je voulais seulement vous faire remarquer que chaque essai de codification d'une vie religieuse répond en fait à une demande historique et que les réponses sont variables suivant les congrégations.

  9. Pour répondre à une question précédente, nous sommes avec le Concile d'Aix dans un essai de réorganisation de la vie ecclésiastique dans le cadre de la renaissance carolingienne. Déjà des tensions existent entre un monachisme qui est souvent indépendant de l'évêque et un clergé des campagnes, un peu abandonné à lui-même. Les évêques essaient de donner à leurs prêtres un cadre de vie qui se rapproche de la vie monastique mais qui n'empêche pas le ministère. L'évêque est le patron de son "chapitre". C'est ce qu'a essayé de faire Saint Chrodegang dans les années 750 et que le concile d'Aix essaiera de généraliser après sa mort.

    L'intérêt pour l'institution canoniale (qui a survécu jusqu'à nos jours, mais comme un vestige honorifique) sera vif à chaque essai de renouveau dans l'Eglise. Ce sera le cas au XVII° siècle français avec la fondation de compagnies de prêtres (les Oratoriens du Cardinal de Bérulle, les Sulpiciens de Monsieur Olier. Jean Duvergier de Hauranne, abbé de Saint Cyran, sera un des théoriciens de ce renouveau de la vie commune dans le clergé séculier et fera explicitement référence au concile d'Aix.

    Au XX° siècle, ce courant renait fortement dans les années 50-60 autour, notamment de l'abbé Maxime Charles et du Sacré Coeur de Montmartre... La référence à Chrodegang est également explicite dans cette démarche puisque précisément j'avais été chargé de regarder cette fameuse règle du concile d'Aix...

    Pour les moniales, la chose est plus compliquée, comme vous avez pu vous en rendre compte. Mais il s'agit toujours d'un renouveau de la vie commune de pieuses chrétiennes pas forcément religieuses ad vitam aeternam. Pour prendre un exemple peu connu, les Soeurs de Saint Vincent de Paul n'ont pas de voeux perpétuels mais des voeux annuels renouvelés tous les 25 mars...

  10. Voici ma traduction. Je n'ai que peu d'hésitations. Toujours à votre service pour les commentaires !

     

     

    XVI : De l’assiduité dans la prière.

     

    (Pensez à la transformation du gérondif en adjectif verbal – voir plus haut)

    Pour implorer les consolations de la divine bonté, ces paroles du Seigneur à ceux qui demandent disposent l’esprit : « Demandez, dit-il, et on vous donnera (passif impersonnel ; cherchez et vous trouverez, frappez et on vous ouvrira (même remarque). (Matthieu 7, 7).Mais si nous sommes impatients quon ouvre à nous qui frappons, il faut qu’au Seigneur qui vient à nous et qui frappe à la porte de nos esprits, nous ouvrions un digne accès (aditus –us, accusatif masculin), pour qu’il le remplisse.

    « Si quelqu’un m’ouvre, j’entrerai chez lui et je prendrai mon repas avec lui et lui avec moi » Apoc. 3, 20.

    Donc, parce c’est un fait établi que le pardon des péché peut être obtenu par la persévérance des prières, si cependant les lèvres ne sont pas en désaccord avec le cœur, que les moniales s’appliquent à purifier leur esprit des pensées coupables et à apaiser Dieu (à plaire à Dieu) en priant de façon ininterrompue, sachant qu’alors (« scire quia » est post classique mais bien attesté) un esprit contemple bien Dieu en priant quand il n’est embrouillé d’aucuns soucis des choses terrestres ou par les séductions des vices. Puisque, comme le dit Isidore (de Séville), il est nécessaire que, lorsqu’on s’arrête (passif impersonnel) pour obtenir les approbations pour des faveurs, l’éclat pur et simple du cœur soit dirigé vers le Seigneur, dans la mesure où la prière de celui qui prie est dirigée là où le Prophète souhaitait que soit dirigée la sienne : « Que ma prière soit dirigée comme l’encens sous ton regard, Seigneur » (Psaume 141 (140) verset 2.

    Et en effet, la prière, comme le dit le bienheureux Grégoire, doit venir du cœur, non des lèvres, parce que Dieu en aucune manière ne prête attention aux paroles de celui qui demande, mais regarde le cœur de celui qui prie.

  11. Pardon : je ne suis plus très au fait de la vie monastique au neuvième siècle...

    La règle de Saint Chrodogan s'applique bien aux chanoinesses. Vous avez raison : il s'agit bien de chanoinesses et par conséquent j'avais traduit trop vite. Il s'agit bien d'un mode de vie "canonial". L'originalité de Chrodogang a été de vouloir faire vivre le clergé "séculier" un peu trop "girovague", à la manière des moines, mais sous la direction et autour de l'évêque. Mais j'avoue à ma grande honte n'avoir pas, jusqu'à présent, regardé le côté féminin de la chose. C'est pourtant très intéressant...

     

    Bonne nuit !

  12. J'ai fait le plus vite possible...

    Quoiqu’en dedans de la clôture du monastère, les religieuses vivant selon la règle aient coutume d’avoir des petites chambres (ce qu’on appelle en langage monastique des « cellules » qui leur soient propres, pourtant, à cause des vieilles et des malades, il doit être fait par les abbesses un lieu de séjour où on puisse porter secours aux faiblesses et infirmités de celles qui par hasard n’ont pas les leurs.

    Car les abbesses, en tant que mères spirituelles doivent avant tout se charger du soin de celles-ci (les malades et infirmes) pour qu’elles s’occupent avec compassion pour elles des choses qui leurs sont nécessaires. Mais également que toutes les autres religieuses, leur rendant visite de façon répétée adoucissent leur sort par des entretiens sur les divines écritures et qu’elles procurent un appui à leurs facultés et qu’elles portent les faiblesses et les maladies de celles-ci avec charité et égalité d’âme afin qu’il leur soit dit avec raison par le Seigneur : « J’ai été malade et vous m’avez visité, etc. » Mtt XXV. (Evangile de Saint Matthieu chapitre 25, verset 36.

     

    Si vous voulez des explications sur ma traduction, n’hésitez surtout pas à demander !

    Bon courage…

  13. Mais Raoul, en employant la tournure par "on" ne change rien au texte. Il met aussi le verbe en tête. La construction reste la même. Raoul a préféré pour "praeferantur" le sens concret, et je pense qu'il a raison.

    On pourrait traduire tout simplement : Quesoient mises à leur têtes de saintes religieuses... etc.

    Le on impersonnel est en principe meilleur que l'emploi du passif dans une traduction.

  14. Quapropter praeferantur eis ex santimonialibus tales magistrae quae utique et probabilis sint vitae et erga eas talem exhibeant curam, ut nequaquam huc atque illuc vagandi possint habere progressum et aut desidiae aut lasciviae vitio maculentur.

     

    Quapropter = C’est pourquoi

    praeferantur = que soient préférées (je garde l’inversion du sujet)

    eis = pour elles (datif d’intérêt)

    ex santimonialibus = parmi les religieuses

    tales magistrae = des maîtresses telles que celles qui

    utique = en tout point

    et probabilis vitae = d’une part ont une vie estimable (sont d’une vie estimable)

    et exhibeant = d’autre part font preuve

    erga eas = à leur égard

    talem curam = d’un soin tel

    ut nequaquam = qu’en aucune manière

    possint = elles puissent

    habere progressum = avoir la démarche ( ?)

    huc et illuc vagandi = d’aller à l’aventure de côté et d’autre

    et maculentur = et qu’elles ne soient pas souillées

    vitio = par le vice

    aut desidiae = ou de la paresse

    aut lasciviae = ou de la débauche.

     

    J’ai une difficulté avec la fin de cette phrase (habere progressum). Sans doute Raoul va-t-il nous tirer d’affaire !

  15. Moi aussi ! A demain...

    Malgré l'heure tardive, je ne résiste pas à l'envie de faire le premier :

    Ut magna diligentia adhibeatur = Que le plus grand soin, la plus grande attention soit employée

    erga = préposition. Commande la suite : à l'égard de

    puellas erudiendas : traduire comme s'il y avait : puellas erudiendum : transformation classique du gérondif + accusatif en adjectif verbal (voir grammaire du site page 65, § 178 2°) à l'égard du fait d'instruire les jeunes filles dans les monastères. Il se trouve qu'en français, nous avons également un nom verbal pour traduire le gérondif : on peut donc traduire à l'égard de l'instruction des jeunes filles dans les monastères.

     

    Le reste pour demain !

  16. Une petite remarque sur le début du texte et sa traduction :

    Quia licitum est Deo dicatis canonice viventibus vernulas secum famulandi gratia in monasteriis habere,

     

    Quia = Parce que

    licitum est = il est permis

    Deo dicatis canonice viventibus = à celles qui vivent canoniquement (selon la règle) au service de Dieu

    habere secum in monasteriis = d'avoir avec elles dans les monastères

    famulandi gratia = pour les servir

    vernulas = des servantes (certes, elles sont d'un statut particulier. Peut-on traduire simplement "esclaves" ? Il faudrait en préciser le statut à l'époque du concile.

    Bon courage !

  17. Bonjour, Messalina,

     

    Surtout, n'ayez pas de scrupules. Je sais que vous êtes confrontée à une échéance proche et incontournable. Alors, n'hésitez pas à demander de l'aide dès que vous en aurez besoin. Je devais partir en vacances à la fin de la semaine mais des problèmes familiaux font que je ne vais pas partir avant certainement le mois de septembre.

    N'hésitez donc pas, au contraire, à me solliciter dès que vous en avez besoin : il ne faut pas que vous preniez de retard...

    J'attends la suite !

    Bien cordialement

  18. J'affinerai plus tard, mais le sens est parfaitement clair. Voici le paragraphe :

     

     

    Qu’elles (les supérieures) prennent leur repas dans le réfectoire, dans la mesure où les aliments sont servis très abondamment aux religieuses, et où elles supportent en commun avec calme les choses qui sont d’aventure regardées comme trop peu abondantes, puisque si elles préparaient (au cas où elles prépareraient) chez elles, en privé, pour elles des nourritures plus somptueuses, méprisant la compagnie et le soin des sœurs, sauf en cas de maladie ou d’accueil de voyageurs, il fait peu de doute qu’elles ne poussent à faire tomber dans le péché de la médisance ou du murmure celles qui leur sont soumises.

     

    J'essaie de faire mieux un peu plus tard.

  19. Merci, Raoul, d'avoir pris le relais : je suis un peu débordé en ce moment. Le mot "industrie" est très difficile à traduire en français moderne car il a dans ce texte le sens qu'il a au XVII° et XVIII° siècle français, qui est bien celui de se livrer à une activité comportant de nombreux aspects et bien sûr celui du "négoce". Ajoutons qu'en français il avait aussi pris parfois un sens un peu péjoratif : se servir de tous les moyens pour obtenir...

     

    J'avais téléchargé au début de nos échanges un texte latin plus complet du même passage qui va tout à fait dans ce sens :

     

    Licet enim in nonnullis provinciis copia desit vini, satagendum est tamen praelatis ut ex circumjacentibus viniferis provinciis vinum habeant. Quoniam quanquam in plerisque regionibus vineae non sint, abundat tamen sancta Dei Ecclesia, Domino attribuente, aliarum rerum copiis, e quibus industria praelatorum ex aliis provinciis vinum adipisci sibique subditis, juxta facultatem pocula conferre possunt. In locis igitur ubi permodicae sunt res ecclesiae, aut forte quorumdam abstractu valde attenuatae, pauci numero, magni tamen constituantur, officio, quibus saltem praemissa minor mensura sine difficultate dari possit. Diebus vero festis, sicut moris est Ecclesiae, juxta quod melius praelati possunt, fratribus [0918C] cibum potumque ministrent.

     

    Même si je ne peux pas intervenir souvent, je ne vous abandonne pas !

  20. Je ne vous oublie pas, mais suis un peu débordé ces jours-ci... Pour votre début, j'ai sensiblement la même chose. Une seule question : les "prélats". Outre que praelatarum ne me parait pas avoir ce sens, il est de plus au féminin. Il s'agirait plutôt des "supérieures", ce qui se conçoit bien pour des communautés religieuses. Je suis allé un peu plus loin et je vous tiens au courant. Peut-être Raoul, s'il est là, pourra-t-il nous donner son point de vue ?

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