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BLACKSTONE

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Tout ce qui a été posté par BLACKSTONE

  1. Les mauvaises langues disent que si Matthieu parle de dette, c'est que c'était un ancien percepteur... C'est effectivement aussi dans le texte grec, mais je n'avais pas mon "Nestlé" sous la main !
  2. Les deux leçons sont possibles... N'oublions pas que dans le Notre Père (dans la version latine inspirée fortement du texte de Matthieu) il y a : et dimitte nobis debita nostra sicut et nos dimittimus debitoribus nostris.
  3. Bonjour à tous. Sans m'engager sur le texte, j'aimerais rappeler le contexte. Nous sommes à une époque où le sacrement de pénitence n'est pas encore bien établi. Ce ne sera que du VII° au XI° siècle que ce sacrement se répandra et deviendra fréquent. A l'époque où nous sommes, le pardon des péchés intervient par le baptême, et on discute pour savoir si ce pardon peut être réitéré. Quand il l'est, c'est de façon solennelle et cela comporte une lourde pénitence. C'est ce qui explique une pratique tardive du baptême : certains ne se font baptiser que sur leur lit de mort pour être sûrs d'aller directement au ciel. Cela peut expliquer également certains éléments du texte.
  4. Bien que n'ayant pas participé jusque là, j'ai suivi avec beaucoup d'intérêt ces échanges. Il me semble que l'incise est tout simplement l'affirmation classique du "ex opere operato" opposé au "ex opere operantis". Autrement dit le sacrement est valide quelle que que soit la "valeur" du célébrant. Pour qu'il y ait eucharistie, il faut et il suffit que l'acte soit posé par un ministre ordonné. Il peut être par ailleurs assassin, ou quoi que ce soit d'autre, ou athée, il suffit qu'il veuille faire "ce que fait l'église". On ne lui en demande pas plus. Bien sûr, si c'est un saint prètre, ce n'est pas plus mal, mais cela ne change rien à la validité du sacrement. "la vertu" : je traduirais plutôt ici par "la puissance". Le mot vertu à le même sens ici qu'au 17° siècle quand on parlait de la vertu dormitive du pavot...
  5. BLACKSTONE

    Traduction Raban Maur

    Ce texte, comme Raoul l'a fort bien dit, n'a rien à voir avec la présence réelle ou non... Il s'agit simplement d'expliquer la pratique qui veut qu'on ajoute au vin, au moment de l'offertoire de la messe un peu d'eau, une "goutte d'eau". Déjà à cette époque diverses interprétations s'affrontent (ou se complètent). En fait, il y a une autre interprétation (plus prosaïque) qui d'ailleurs ne contredit pas les interprétations symboliques : le vin, dans l'antiquité, était un liquide épais qui ne se consommait pas sans être coupé d'eau. Le mélange était d'ailleurs fait en général avant de servir le vin au repas. Voici une traduction "à la louche" du texte. La fin me semble avoir été recopiée hâtivement... Je n'ai pu résister au plaisir de faire une peu de latin... Mais, dans le sacrement, on doit offrir du vin mélangé à l’eau, parce qu’on lit dans l’évangiel : comme l’un des soldats avait ouvert le côté de Jésus avec sa lance, à l’instant en sortit du sang et de l’eau. Car le sang a été versé en rémission des péchés, l’eau procure bain (purification – baptême) et boisson. Donc ni l’un ni l’autre de ceux-ci ne doit être offert dans le sacrifice sans l’autre, ni le vin sans l’eau, ni l’eau sans le vin : parce qu’il faut que nous demeutions dans le Christe et le Christ en nous ; ce que montre Saint Cyprien s’exprimant ainsi : « la coupe du Seigneur, dit-il, est offerte mélangée avec le vin, parce que nous voyons que le peuple est signifié dans l’eau, mais dans le vin est montré le sang du Christ. Ou bien quand dans la coupe l’eau est mélangée au vin, le peuple est uni au Christ et la foule croyante est associée et jointe à celui en qui elle croit. Et de même que cette union et cette association de l’eau et du vin est mêlée dans la coupe du Seigneur, pour que ce mélange ne puisse pas en retour être séparé, de même l’Eglise ne peut être séparée du Christ...
  6. Plus sérieusement, pourquoi vouloir mettre cela en latin ? Je veux bien essayer mais ne vois pas ce que ça ajoutera au mémoire...
  7. Alors, pourquoi donc être à son côté ?
  8. BLACKSTONE

    Blackstone

    Merci, Bill, pour cette si jolie citation... Acceptons-en l'augure !
  9. BLACKSTONE

    Blackstone

    D'abord, très bonne année à vous deux. Je suis très touché de votre sollicitude. Il est vrai que je viens moins souvent sur le site, et du coup, j'arrive après la bataille... et ne me signale pas. Mais je suis de tout coeur avec vous et dès que j'aurai trouvé une peu de nourriture à me mettre sous la dent "sicut leo rugiens quaerens quem devoret...", je vous retrouverai avec joie !
  10. Bonsoir Bill, J'ai hésité comme vous... J'ai été un peu gêné par l'absence du mot "incarceratus" dans Gaffiot. Certes, le sens parait clair. Mais dans ce domaine, je me méfie toujours des évidences... Si alienor voulait bien nous donner un peu plus de contexte, ça aiderait...
  11. Merci Bill pour ce correctif auquel j'adhère entièrement.
  12. A première vue, et sans contexte, je traduirais : Mais parce qu'il est horrible d'amener à la connaissance des choses futures (je suppose qu'il s'agit de devins), ils mangeaient en cachette. Mais parce qu'il est horrible d'amener à la connaissance des choses futures, ceux qui avaient été incarcérés dévoraient les voleurs arrivant récemment parmi eux, qui étaient à moitié morts, en un instant. Mais il faudrait le contexte ! De quoi parle-t-on et que se passe-t-il avant ?
  13. BLACKSTONE

    Aide pour traduction

    C'est le même devoir que celui qui a été posté par mimimouse... Essayez de ne pas regarder les réponses, et faites- comme elle : proposez votre travail...
  14. Oui, c'est bien. Mais pourquoi bousculer la phrase latine ? "Parce qu'auprès du lac les fleurs sont belles et variées, chaque jour beaucoup de gens viennent (ou "y viennent") de la ville. C'est presque parfait ! ad a souvent le sens de "auprès de" "chez". On dira donc : auprès des tiens. Peut-être pourrait-on mettre "jeune fille" entre tu as et annoncé : Après que tu as, jeune fille, annoncé... C'est le sens. Il est difficile de respecter la construction à cause de la traduction de "ex". Mais il faut quand même éviter de trop bousculer le latin. Une jeune fille (virgo) devient plus belle en raison de l'amour... Je ne suis pas content de cette traduction, mais c'est plus proche de la construction latine. Décidément, gardons ta traduction ! Ce serait parfait si... Attention à nascitur qui est tout simplement le présent de nascor déponent. La beauté (le charme) du lac nait... Presque parfait aussi : n'oublie pas "vehementer" (avec force) Attention au fait que le passé simple n'a pas cessé d'exister en français, et que dans le récit, il est de beaucoup préférable au passé composé. "coururent à leur secours " ou "vinrent à leur secours" Quia milites cum strepitu ac tumultu castra irruperant, dux centuriones ad se uocauit : gardons le mouvement du texte ! Parce que des soldats (militaire, ça fait un peu comique troupier...) avaient fait irruption dans le camp avec du bruit et du désordre (c'est ça, mais ça peut s'améliorer...), le chef "vocavit" : "appela" ou mieux "convoqua" les centurions chez lui (ou "auprès de lui") Caesar, cum morari non posset, equitatem praemisit exercitumque ad oppidum ipse duxit. Bien vu. Ici, le français est moins à l'aise avec la prolepse du sujet. On écrira plutôt : Comme César ne pouvait pas s'attarder, ... oppidum : plutôt une "place forte". Là, il faudrait le contexte... Mais on s'en passera ! Très bon travail ! Bon courage et à bientôt !
  15. Il est un peu tard ce soir... ja devrais presque dire "ce matin", aussi je ne corrige que le début. Chaque fois qu'on le peut, il vaut mieux garder le mouvement de la phrase latine. Il convient donc de commencer par la subordonnée : Parce qu'auprès du lac... sunt flores : et pas "flores sunt". C'est le cas de traduire par le gallicisme : il y a des fleurs... Pour la suite : attention au temps de veniunt (ce n'est pas venerunt) Quel temps est-ce ? Et si le latin met en général le verbe à la fin de la phrase, ce n'est pas l'habitude du français. Là, tu as inventé et pas construit c'est à dire analysé. As-tu remarqué que "puella" est entre deux virgules ? Quelle est la personne des verbes nuntiavisti et effugisti ? Essaie de corriger ces deux phrases et nous continuerons demain. Bonne nuit ! Et ne t'inquiète pas, petite souris (mimimouse... je suppose que c'est cela que tu veux signifier) : les fautes, même énormes, sont toujours source de progrès si on les comprend et qu'on les corrige...
  16. BLACKSTONE

    Traduction

    Bonjour, Marie, Je suppose que tu n'es pas latiniste mais que tu voudrais rédiger une épitaphe en latin. Est-ce bien cela ?
  17. Bonjour, Malika, S'agit-il de traduire ce texte du français en latin ? Dans quel but. Est-ce un devoir ? Il n'y a pas des"site" pour trouver les mots, mais des sites de dictionnaires. Trouver les mots ne suffit pas. Connais-tu la grammaire latine, les déclinaisons, les conjugaisons ? Précise un peu et nous t'aiderons.
  18. Merci, Raoul d'avoir complété ce texte lu à la hâte à une heure avancée... Le texte se trouve là où je trouve tous les autres textes (ou presque). J'ai tapé le début dans Google et ai obtenu la référence dans les Itinera... http://agoraclass.fltr.ucl.ac.be/concordances/lactance_div_inst_02/ligne05.cfm?numligne=11&mot=illi
  19. A première vue, je traduirais ainsi : En effet, de même que la lumière appartient à l'Orient, d'une part la nature de la vie se trouve dans la lumière, de même sic occidentis tenebrae sunt: in tenebris autem, et mors, et interitus continetur. les ténèbres appartiennent à l'occident, d'autre part et la mort et l'anéantissement sont renfermés dans les ténèbres. Cette traduction très "mot à mot" vise simplement à vous faire sentir le sens de cette phrase : le soleil se lève à l'orient et la vie a sa source dans la lumière. Inversement... Pensez que dans la mentalité juive (ou latine), les morts sont dans les "ténèbres". Le Shéol, c'est l'endroit où on ne voit pas la lumière. Et pour un méditerranéen c'est terrible !
  20. Bonjour, Bill, nos réponses se sont croisées. Tout à fait d'accord. D'ailleurs "facere potestatem" est attesté chez Cicéron plusieurs fois en ce sens.
  21. Oui, je suis allé un peu vite : je me rallie à cette construction. se = qu'il facturum esse potestatem = ne donnera pas la faculté (neque) videndi = de le voir aliis = à d'autres. Voilà ce que c'est que de faire du latin à minuit cinq...
  22. Célèbre passage sur le candélabre d'Antiochus ! Iste = ce misérable a rege petit = demande au roi et eum pluribus verbis rogat = et lui demande avec insistance par beaucoup de paroles ut ad se mittat = de le lui envoyer. Construction de la suite : dicit en incise mais introduisant du style indirect, c'est à dire une proposition infinitive : se = sujet cupere = verbe (désirer) inspicere = regarder attentivement neque = et ne... pas Potestatem videndi = la possibilité de voir (le candélabre) facturum esse aliis = ne sera pas faite pour d'autres se = ablatif. Complément de aliis (voir gaffiot j).
  23. BLACKSTONE

    pro roscio amerino

    Il suffisait de taper pro roscio amerino dans Google... http://www.mediterranees.net/art_antique/rhetorique/ciceron/roscius.html
  24. Merci de ces nouvelles ! Décidément, ce directeur est bien léger... Je souhaite que tout se passe pour le mieux. S'il y a la moindre question qui reste en suspens, n'hésitez surtout pas ! Vous savez que ce sera avec grand plaisir. Bon courage ! Daniel Blackstone
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