Jump to content

BLACKSTONE

Members
  • Posts

    534
  • Joined

  • Last visited

Posts posted by BLACKSTONE

  1. Il y a une question de visibilité, certes, et tout effort dans ce sens sera une bonne chose. Mais la désertion des sites de latin était la même sur Cyberpapy (disparu depuis le premier mai) et également sur E-bahut. Souhaitons qu'un enseignement véritable de la langue latine vienne redonner un intérêt à notre travail... Un enseignement qui se bornait ces dernières années à "deviner" le texte plutôt qu'à l'analyser ne pouvait guère susciter des demandes... Les dernières demandes intéressantes provenaient surtout d'étudiants en histoire du Moyen Age qui découvraient subitement qu'à cette époque on communiquait en... latin !

  2. Certes... Mais merci à Salinator d'en maintenir coûte que coûte l'existence et de ne pas décréter que le jeu n'en vaut plus la chandelle, comme Cyberpapy, fermé depuis le 1er mai...

    Peut-être qu'avec le nouveau ministre, les élèves reprendront le goût du latin... On peut toujours rêver !

  3. Merci beaucoup ! C'est vrai que nous ne rajeunissons pas... Bravo pour ces études de médecine, difficiles mais passionnantes... Il y aura donc encore un médecin latiniste ! Merci, en tout cas de t'être souvenu de nous. Tu ne peux pas savoir comme ça nous fait plaisir.

  4. Reprenons la phrase :Sperant sibi rem publicam sine praesidio obici posse. Et maintenant, construisons !

    Sperant = ils espèrent. Ce verbe commande une proposition infinitive (complément d'objet)

    sibi fait partie de la proposition infinitive.

    Traduisons : rem publicam = sujet de posse (ils espèrent ) que la république

    posse = peut

    obici = être livrée

    sibi = à eux

    sine praesidio = sans aide, sans secours.

    sibi est réfléchi car avec une proposition objet, le pronom réfléchi se rapporte au sujet de la principale.

     

    Voici la citation complète :Vident in tuorum potestate conlegarum fore; sperant sibi (D-) Silanum, clarum uirum, sine conlega, te sine consule, rem publicam sine praesidio obici posse.

    Et la traduction proposée : ils espèrent que l'illustre Silanus leur sera livré sans collègue, vous sans consul, et la république sans défense.

  5. Bonjour Degun,

    Merci beaucoup pour cette réponse. Ce livre ma parait tout à fait passionnant et, hélas, plus que jamais d'actualité. Je parle de "les dieux ont soif". Mais cela me donne envie aussi de lire "la révolte des anges". Athée ou agnostique... je ne prendrai pas partie, d'autant plus qu'on peut glisser facilement de l'un à l'autre et vice versa... Mais j'y verrai sûrement plus clair quand j'aurai lu ces deux ouvrages ! Et peut-^tre trouverai-je dans "la révolte des anges" une réponse à cette étrange citation (infidèle) de l'évangile de Matthieu. En latin... Mais si votre livre est ancien, ce texte dactylographié date peut-être d'une époque où on connaissait sa Vulgate quasiment par coeur...

    Bien cordialement

  6. Très heureux de retrouver Raoul... J'avoue que les précédentes et rares questions ne me motivaient plus beaucoup pour fréquenter ce site... Mais ce n'est pas de la faute de Salinator !

    Bref, je pense que ce n'est pas un hasard si ce papier se trouve à l'intérieur de cet ouvrage que je n'ai malheureusement pas lu. Anatole France faisait partie de ces anticléricaux qui connaissent le catholicisme sur le bout du doigt... Si je n'ai pas lu la Révolte des Anges, j'ai lu, en revanche, avec beaucoup de plaisir, l'Ile des pingouins, et je suppose que la révolte des anges doit être du même tonneau... Cette citation approximative de l'évangile se rapporterait à une page de ce livre que cela ne m'étonnerait pas... Avez-vous noté la page où se trouvait ce papier ?

    Je pense en tout cas qu'il y a un rapport entre le contenant et le contenu...

    Bien cordialement

  7. Bonjour Skelty,

    Si tu n'as pas eu de réponse, c'est qu'il n'est pas dans nos habitudes de faire le travail à la place des élèves.

    Je vais cependant t'aider :

    La première phrase :

    tamen = cependant

    nec Iphigenia dolor = ni la douleur d'Iphigénie (es-tu sûre que ce n'est pas "Iphigeniae ?)

    nec Clytemnestrae preces = ni les prières de Clytemnestre

    neque Achillis ira = ni la colère d'Achille

    potuit (au singulier : accord avec le plus rapproché) = ne purent

    vincere = vaincre

    superbum regem Agamemnonem = l'orgueilleux roi Agamemnon.

    Et maintenant, à toi : Je te construis les phrases, et tu les traduis !

    Tunc =

    pater (sujet) =

    duxit (verbe duco ducere) =

    filiam = accusatif = COD

    ad aram = complément du lieu où on va =

    Jam =

    sacerdos = sujet =

    habet = verbe habere. Ici, le sens est "tenir". =

    ferrum = accusatif = COD

    in manu = (complément du lieu où l'on est...) =

     

    Si tu me fais ces deux phrases, je t'aiderai pour la suite !

  8. Merci, Bill ! Ma réponse était humoristique... C'est vrai que c'est souvent plus facile de ne pas travailler à deux sur le même sujet, mais ça apporte aussi des précisions ou ça corrige des erreurs toujours possibles... J'ai souvent travaillé comme cela avec Raoul. J'avoue que je suis souvent assez pris, d'où mon long silence ! A bientôt ! Bien amicalement.

  9. En attendant que Bill reprenne la main...

    Sullana est un adjectif formé sur Sulla = Sylla. Il s'agit de la proscription faite par Sylla.

    ne mater quidem territa accepit; La traduction devrait faire davantage ressortir le "ne mater quidem" = pas même sa mère...

    Alius autem puer : attention ! alius n'est pas un nom propre mais le pronom-adjectif alius alia aliud : autre = Un autre enfant

     

    Attention, il n'y a pas de "ponctuation" au sens propre du terme en latin. La ponctuation, en général sommaire et pour aider le lecteur ou l'étudiant, a été ajoutée par l'éditeur du texte. Il est légitime, dans la traduction, de rajouter de la ponctuation, mais en faisant attention qu'elle corresponde à la fois au mouvement du texte latin et aux habitudes de la langue française.

    Bon courage !

  10. Bill m'a précédé avec sa sûreté habituelle... Je suis bien content que vous trouviez le latin difficile mais passionnant ! Je ne reviens pas, bien sûr, sur ce qu'a écrit Bill. Mais j'insisterai seulement sur deux points : le plus difficile, dans la langue latine, mais ce qui est aussi le plus passionnant, c'est que la logique de la langue (et par conséquent celle du romain) n'est pas la nôtre et que cela nous oblige à une conversion de mentalité... On ne pratique plus guère aujourd'hui le thème latin, mais c'était un exercice qui obligeait, avant de traduire du français au latin, à penser sa phrase française en forme latine. Nos ancêtres d'avant 14 (1914, bien entendu) savaient encore rédiger en latin des dissertations et des poèmes qui étaient loin d'être ridicules... et qui leur donnaient en français une souplesse et une liberté qu'ils puisaient dans cette gymnastique. Le deuxième point, aussi important qu'en français, d'ailleurs, est la maîtrise des temps et des modes.

    Bien content de vous retrouver !

    A bientôt !

  11. Bonjour Sandra,

    Désolé d'arriver comme les carabiniers... Je dois dire que les demandes se sont tellement raréfiées depuis plusieurs années que je ne me connecte plus très souvent. Je vois que c'est un tort !

    J'espère que cette première connexion ne vous aura pas découragée...

    A bientôt j'espère !

  12. Tout à fait. Ma seule interrogation est d'ordre historique : les fleurs de lys avaient disparu sous l'Empire au profit des abeilles. Le régiment en question est-il bien un régiment d'Empire ? Ou bien le drapeau a-t-il simplement survécu aux différents régimes ?

  13. Bonjour Skelty, il n'est pas d'usage de faire le travail à la place de l'élève. Voici cependant quelques indications pour t'aider, et d'abord le texte intégral et sans faute :

    Iphigenia, Ulixis verbis credens, cum Clytaemnestra matre Aulidem venit. Propinqua vero puellae mors omnes Graecos vehementer movebat. Nec tamen Iphigeniae dolor, nec Clytaemnestrae preces, neque Achillis ira superbum regem vincere potuit : pater filiam ad aram duxit. Jam sacerdos ferrum in manu habet, mox miseram Iphigeniam immolabit. Eodem autem tempore Diana pro puella ante aram cervam collocavit. Ita Agamemnon non Iphigeniam, sed cervam immolavit. Tunc Graecorum classis Asiam petere potuit. Iphigeniam autem dea in Chersonesum Tauricam duxit. Ibi sacerdos fuit in deae templo.

     

    Je reprends le début :

    Iphigenia = Nominatif singulier féminin sujet = Iphigénie

    credens = ici, participe présent intransitif construit avec le datif = faisant confiance

    Ulixis verbis = aux paroles d'Ulysse,

    venit = vient

    Aulidem = à Aulis. Complément du lieu où on va. Pas de préposition (in) devant un nom de ville.

    cum Clytemnestra matre = avec sa mère Clytemnestre. Complément d'accompagnement.

    Propinqua vero puellae mors = Mais la mort toute proche de la jeune fille

    movebat = émouvait

    vehementer = adverbe = vivement

    omnes Graecos = tous les grecs.

    Tamen = adverbe toujours en deuxième position = Pourtant,

     

    et maintenant je te construis la phrase suivante et j'attends ta traduction.

     

    Nec... nec... nec... = Ni... ni... ni...

    dolor , preces, ira sont les sujets de "potuit" au singulier : accord avec le plus rapproché.

     

    superbum regem = COD. C'est le père d'Iphigénie, Agamemnon. superbus = orgueilleux.

    A toi !!!

×
×
  • Create New...