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Phrase 8
Cum fit unius viri dominatio , jam civibus nulla libertas est.
Dès qu'un seul homme domine, alors il n'y plus de liberté pour les citoyens
Oui, mais il vaudrait mieux respecter le texte : Dès qu'il y a domination d'un seul homme...
Phrase 9Bonis ledibus bonisque moribus populus romanus melior fiebat.
Par de bonnes lois et de bonnes moeurs, le peuple romain devint meilleur
Erreur de temps : fiebat est un imparfait
Phrase 10
Cum domini superbiores fiunt, merito puniuntur .Si les dirigeants deviennent trop orgueilleux, il seront punis avec raison
Cum ne veut pas dire "si", mais "Lorsque" (avec indicatif). Quel est le temps de puniuntur ? (ce n'est pas un futur : il y aurait punientur)
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Phrase 1
via nova ad ostiam anco martio regnante facta est
Une nouvelle route a été faite vers Ostie sous le règne d' Ancus Marcus.
Phrase 2
Ut doctus fias diu te exercere debes
Pour que tu deviennes un savant tu dois t exercer longtemps.
C’est correct. Mais le « un » ne s’impose pas : doctus est un adjectif : Pour que tu deviennes savant,
Phrase 3
Postquam Gallos de Capitolio depulit manluis nimium superbus factus est
Manlius devint exessivement tyrannique après qu il eut repoussé les Gaulois du haut du Capitole
Je ne comprends toujours pas la traduction de « superbus » par « tyrannique ». ce n’est pas le sens. Il devint excessivement orgueilleux.
Et, s’il te plait, garde l’ordre de la phrase : Après qu’il eut repoussé les gaulois etc.
Phrase 4
Parvi pisces magni fieri solent
Les petits poissons ont l’habitude de devenir grands
Phrase 6
romani putabant romulum post mortem deum factum esse
Les romains croyaient que Romulus était devenu un dieu après sa mort
putare = penser. Le verbe qui signifie « croire » est « credere » : Les romains pensaient que…
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Tout le début est non.
Phrase 3Postquam Gallo de Capitolio depulit manluis nimium superbus factus est
Manlius est devenu tyrannique apres que les gaulois ont été repoussés du haut du capitole
Garde l’ordre latin, et surtout garde aussi la construction :
depulit a pour sujet le même que la principale : Manlius.
Donc : Après qu’il + passé antérieur (en français), et la principale au passé simple (devint).
superbus = orgueilleux. N’oublie pas de traduire « nimium » qui porte sur « superbus ».
Phrase 4augustus illo anno natus est , quo cicero consul factus est
Auguste est né dans l année où Ciceron etait consul ???
factus est est un parfait. Traduis par un passé simple ,en français. De même pour natus est.
phrase 5Parvi pisces magni fieri solent
Les petits poissons avaient l habitude de devenir grands ???
solere = présent
phrase 6romani putabant romulum post mortem deum factum esse
Les romains croyaient que romulus etait devenu un dieu
C’est bien cela. N’oublie pas de traduire « post mortem ».
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Petit coup de pouce supplémentaire :
Les Romains, poussant des cris de joie et félicitant (pas très français) reçoivent Horace, et reconduisent à la maison. Le premier..... Horace, portant devant soi les dépouilles des trois frères. Celle qui va au-devant était sa soeur, qui avait été fiancée... sur l'épaule de son frère le manteau militaire qu'elle avait confectionné elle-même, elle se mit à pleurer et à dénouer ses cheveux. Le chagrin de sa soeur dans la grande joie publique émut le farouche jeune homme : c'est pourquoi il transperça la jeune fille de son glaive.Les romains, poussant des cris de joie et le remerciant (le latin n'exprime pas forcément ce qui est évident, surtout lorsque "Horatium" vient juste après) et le (même remarque : ici, "Horatium" est, comme on dit en mathématiques, en "facteur commun") reconduisent
domum = à la maison, ou tout simplement chez lui.
Jusque là, c'est très bien.
Princeps : le premier ou En tête
ibat = du verbe eo, ire. A toi de jouer !
Ensuite, c'est bon.
Attention ensuite à bien construire en regardant bien les cas :
obvius esse = aller au devant de + datif
uni : Quel cas ?
unus ex = un des...Visoque super humeros fratris paludamento sponsi : c'est ce qu'on appelle un "ablatif absolu". Connais-tu cela ?
gladio stricto = nouvel ablatif absolu.
Mais, dans l'ensemble, ce n'est pas mal du tout !
Corrige et envoie nous le résultat !
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Pour Aegidius : effectivement : per se ne peut aller avec ipse... Pardon pour cette grossière erreur ! Mais je suis d'accord, ipse reprend motus. Et le sens est en fait le même.
Pour Pauline : l'important n'est pas seulement "d'avoir sa trado" mais d'avoir compris et analysé. Sinon, ça ne sert à rien. J'espère que cette analyse "pas à pas" t'éclairera (comme les figures de réthoriques , selon Cicéron !) :
Et reliqua ex conlocatione verborum quae sumuntur quasi lumina magnum adferunt ornatum orationi; sunt enim similia illis quae in amplo ornatu scaenae aut fori appellantur insignia, non quia sola ornent, sed quod excellant."Et reliqua (pluriel neutre) : Et les autres choses
(nouvelle prolepse : n'oublions pas que nous sommes dans un traité de réthorique...) quae sumuntur = qui sont tirées
ex conlocatione verborum = de la place des mots (remarque que précisément, dans cette phrase, CIcéron joue sur la place des mots en sortant "ex conlocatione verborum de la relative...)
quasi lumina = comme les lumières
adferunt = elles apportent
magnum ornatum = un grand éclat
orationi = au discours.
Sunt enim similia = Elles sont en effet semblables
illis quae = à celles qui appellantur = sont nommées
insignia scaenae vel fori = ornements essentiels du théâtre ou de la place publique (je prends fori comme génitif de forum –fori, et non comme adverbe). Je traduis par « ornements essentiels » parce que « insigne » (le nom et l’adjectif) ont un sens très fort.
non quia = non parce que
sola = elles seules (pluriel neutre)
ornent = (subjonctif) embelliraient
sed quod = mais parce que
(à mon avis, sola est en « facteur commun)
sola = elles seules
excellant = l’emporteraient sur toutes les autres.
On pourrait aussi traduire les subjonctifs tout simplement par une incise : pense-t-on. D’où la fin :
mais parce qu’elles seules, pense-t-on, l’emportent sur toutes les autres (décorations).
En espérant te retrouver bientôt. Bon courage !
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Oui, Pauline. Demain matin, je ne serai guère là : quand on est non seulement latiniste mais organiste, on est souvent absent le dimanche matin... Mais demain après-midi, pas de problème. Et puis, il y a les autres membres...
Pour "conlocatione" , c'est une forme non "assimilée" de collocatio qui signifie "entretien".
Je te signale que tu peux trouver en ligne le Grand Gaffiot, gratuit, bien entendu. Il suffit de tapper "gaffiot en ligne" et tu auras le vieux Gaffiot intégralement scanné et consultable. Un vrai travail de... romain !
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Oui, tu es sur la bonne voie :
il faut bloquer ensemble : motus cogitationis celeriter agitatus : lequel mouvement de pensée ayant été mis en branle rapidement
delectat = réjouit
per se ipse : à mon avis, renvoie à motus, sujet de la proposition. C'est aussi l'avis de notre brave Félix (Gaffiot pour les intimes...) qui donne cette traduction de ce passage : "et ce mouvement de la pensée mis en branle promptement est un plaisir par lui-même".
Gaffiot n'est pas un oracle, ou plutôt il est comme les oracles romains, il se trompe parfois, mais en général on peut lui faire confiance.
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Je ne sais pas ce que désire ton professeur, mais tu es assez loin du texte : Certes, le "il faudra que" ne va pas mal, mais si je m'en tiens au texte, j'ai :
Les métaphores de toute sorte seront très nombreuses. Ceci dit, c'est bien vu.
Le latin fait souvent une "prolepse", un glissement en avant de l'antécédent, ce qu'Aegidius t'a bien indiqué.
Mais tu peux restituer la structure française motus qui, mouvement qui... "motus" résumant tout ce qui a été dit avant sur les "émotions" (au sens 17° siècle : ce qui remue (movere), qui émeut (même racine...)
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Bonjour, Pauline,
Ton texte ne tombe pas du ciel ! Tu aurais pu nous indiquer le contexte : il s'agit d'un extrait du traité de Cicéron sur l'art oratoire.
C'est très important car il emploie ici un vocabulaire technique. Par exemple, ici, translatio signifie métaphore.
Essaie de nous traduire la première phrase en construisant ainsi
Translationes (sujet)
ex omni genere : précise translationes.
erunt (verbe au futur, tu as raison)
frequentissimae (attrribut du sujet)
J'attends ta réponse !
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Attention, je crois que tu as lu un peu vite : je parlais de "oberit" dans : Si tali animo semper erimus, nihil oberit consiliis nostris.
Si nous avons un tel courage, rien ne s'opposera...
En revanche, dans la première phrase, audeo se traduit bien par oser !
J'attends de pied ferme le prochain devoir !
A bientôt !
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difficilius : nominatif neutre : c'est un attribut du sujet...
obesse = litérallement être (esse) contre (ob). Un traduction par "s'opposer à" serait plus proche du texte.
Bon courage ! Merci de vos (tes : comme il vous ou te plaira) précisions. C'est courageux de se mettre ainsi au latin, et pourtant indispensable pour les études de lettres, même modernes. Espérons que de nouvelles "émotions" comme on disait au Grand Siècle ne viendront pas perturber de nouveau ton travail. Mais, si jamais cela se reproduisait, nous pourrions suppléer... Et en tout cas, pour l'instant, nous t'appuierons avec plaisir.
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Par ce fait même nous avons été avertis que les hommes peuvent modifier la puissance des oracles, s'ils ont une présomption assez grande.
Deux remarques :
Vous n'avez toujours pas corrigé le temps : Par ce fait même, nous sommes avertis
"présomption" : en français, ce terme s'emploie en mauvaise part : le présomptueux est celui qui en dit plus qu'il ne peut en faire. Ici, il s'agit de "hardiesse" ou d'"audace" (dans le sens du proverbe "La fortune sourit aux audacieux".
Pour la phrase nouvelle,
"Non enim licet dicere: "non audeo quia id difficilius est" , sed: "id est difficilius quod non audeo". Si tali animo semper erimus, nihil oberit consiliis nostris.Il n'est en effet pas permis d'affirmer : "Je n'ose pas car ceci est difficile", mais: "cela est difficile parce-que je n'ose pas". Si nous sommes d'une telle arrogance, rien ne nuira à nos plans.
Le français, moins souple ici que le latin, va être obligé de réexprimer la principale : Car il n'est pas permis d'affirmer (ou tout simplement "de dire")... mais il convient de dire...
Une solution élégante est de rendre le non licet dicere par "on ne doit pas dire"... "mais"...
difficilius = attention : c'est un comparatif utilisé absolument (ici, c'est le sens de "trop")
Même remarque pour la deuxième partie de la phrase.
animo = pas "arrogance" : le mot n'est pas employé ici dans un sens péjoratif. C'est le "coeur" au sens de Rodrigue dans le Cid, ou tout simplement le "courage". Même remarque que pour la phrase précédente : c'est le cas où le français traduit esse + datif par le verbe avoir.
La fin est correcte.
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Marci ! J'avais oublié les demandes précédentes... Si ce n'est pas indiscret, "étudiant", qu'est-ce que cela signifie ?
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On y est presque !
Tu n'as pas suivi la première indication d'Aegidius REX : monemur = nous sommes avertis. C'est un présent de l'indicatif, pas un parfait.
Attention, il n'y a pas "fati" au génitif singulier mais "fatorum" au pluriel. Il est difficile d'être plus précis car le contexte manque, mais au pluriel, il s'agit plus vraisemblablement des "prédictions", des "oracles".
Potestas = puissance, pouvoir.
si eis major audacia est : littéralement "si à eux est une hardiesse assez grande.
C'est le cas où le français utilise le verbe "avoir" en se servant du datif latin comme sujet : s'ils ont une hardiesse assez grande.
Pourrait-on avoir la référence de ce texte ? Merci.
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Eo ipso facto : impossible d'en faire un complément d'agent : le complément d'agent est obli_gatoirement introduit par "ab".
"ipso facto" fait partie des "pages roses" du dictionnaire, autrement dit ce ces expressions qu'on emploie directement en français.
Eo ipso facto = Par ce fait même... (de factum -i)
Pour le reste, suis les précieuses indications qui ont été données. Et ne cherche pas, comme on dit aujourd'hui, à "construire le sens", c'est à dire à le deviner. Il faut prendre les mots dans l'ordre et les traduire scrupuleusement.
Reprenons la phrse :
Eo ipso facto momenur uiros fatorum potestatem mutare posse, si eis maior audacia est.
Monemur + proposition infinitive (à l'actif, plus souvent avec ut + subjonctif, mais ici, nous sommes au passif)
viros = sujet de posse
mutare : complément de posse
fatorum potestatem = COD de mutare.
Pour major, "assez grand" (voir grammaire Cayrou sur le site page 129 § 298).
Et maintenant, traduis dans l'ordre ! Si le latin avait voulu commencer par "Si...", il l'aurait fait !
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Bonjour, Fernand ! Aucune importance... Il n'y a pas de concurrence entre nous !
Je vais simplement ajouter quelques explications à votre réponse car notre correspondante me semble un peu perdue :
D'abord, dans un texte, bien regarder les corrélations (les rapports) qui peuvent exister entre deux termes.
Ici : ut et ita.
Lorsque c'est ita qui est en tête, il s'agit de l'expression conjonctive = de telle sorte que.
Mais lorsque, comme ici, c'est ut qui est en tête, l'expression signifie généralement "de même que... de même". Ici, Fernand a rendu par l'expression "autant... autant..." qui correspond parfaitement au propos.
Remarque l'habitude du latin d'employer le passif (proferebantur) pour exprimer ce que nous exprimons souvent en français par "on".
probarentur : remarque la différence avec "proferabantur" : le subjonctif, traduit par un conditionnel, montre bien le doute de celui qui parle sur la réalité du fait. La traduction "selon laquelle ils avaient été libérés" ne tient pas compte de ce fait. Il me semble qu'on aurait dû traduire : "selon laquelle ils auraient été libérés". Ou, bien sûr, la traduction de Fernand dont le "pour" rend également (sous un aspect un peu différent) la nuance de la relative au subjonctif.
On retrouve cette même nuance dans "dicerent" : le subjonctif montre bien qu'on n'attache pas foi à la parole de ces gens.
L'expression "Sunt qui..." Il y en a qui..., il y a des gens qui... est assez fréquente.
Remarquer l'absence (je préfère parler d'absence plutôt que de "suppression" : le latin n'a rien supprimé. Simplement, il n'en éprouve pas le besoin) de "esse" dans les infinitifs parfaits passifs.
Petite remarque de grammaire : le sujet de addebat est toute la proposition qui commence par "quod".
Bon courage, maloulou, et à bientôt si tu veux des précisions sur tes "mot à mot" ou autre chose...
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J'ai été absent toute la journée, mais réponse promise pour demain matin ! Je ne comprends pas pour quoi la prof ne veut pas que vous preniez le mot à mot. C'est pourtant la seule manière de progresser vraiment...
A demain !
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Bonsoir, Maloulou,
Le problème, c'est que normalement nous ne fournissons de l'aide que si l'élève fournit au moins un début de travail. Mais si je comprends bien, la traduction mot à mot a été faite en classe, et tu n'as trouvé personne pour te la communiquer. Est-ce bien cela ? Pourrais-tu quand même essayer un peu ? Je te promets qu'après, on ne te laissera pas tomber !
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Tu me rassures ! Mais je suis content que tu t'aperçoives qu'on vous fait mettre la charrue avant les boeufs... Nous n'y pouvons rien, sinon faire d'abord comme si tu n'avais pas la traduction. C'est à ce prix seulement que tu feras de réels progrès en latin et, qu'en plus, tu ne risqueras plus de tout mélanger. Ce peut être intéressant de regarder une traduction, mais seulement quand soi-même on a une bonne connaissance du texte original.
En tout cas, n'hésite pas à demander tout ce dont tu auras besoin !
Bon courage !
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Bonsoir, Lilousky,
Attention, l'analyse grammaticale existe bel et bien en latin comme en français. Je ne parlais que du "COI" qui est une invention récente de grammairiens fort respectables mais qui font une lecture des relations des mots en français détachée de son origine latine. C'est pour cela que je disais qu'il ne fallait pas utiliser cette notion de COI telle quelle en latin. Il n'empêche que le latin possède un cas particulier pour cette fonction : c'est le datif, qui recouvre en gros ce qu'on appelait autrefois en français le "complément d'attribution". Quant à l'ablatif instrumental, ce n'est pas un "emploi particulier" mais un des emplois les plus fréquents de l'ablatif, qui recouvre en gros ce qu'on appelle en français le "complément de moyen ou d'accompagnement". Ce complément est aussi fréquent en français qu'en latin.
Je refais donc une analyse complète de ce membre de phrase, analyse qui vaut à la fois pour le latin et le français :
incessit = il s'avança (sujet : Alexandre sous-entendu). Verbe actif 3° personne du parfait de l'indicatif.
animo = complément de moyen du verve incessit = avec un esprit, un coeur
cupido = adjectif qualificatif épithète de animo = avide, désireux
explendi = gérondif au génitif, complément de l'adjectif cupido = d'accomplir
eum sortem (je prends cette solution qui est la plus simple : eum = adjectif de rappel (grammaire page 30 § 86.)ce
sortem = accusatif, complément d'objet direct du verbe explendi (explere). Un gérondif est ce qu'on appelle une "forme nominale du verbe" qui a une fonction comme un nom, mais qui a des compléments comme un verbe.
J'avoue que je suis étonné de tes difficultés en analyse : ne serait-ce pas aussi des difficultés en grammaire française ? Etonné, peut-être pas. Une de nos amies, professeur en hypokhagne, nous disait son découragement d'être obligée de faire des cours de grammaire française à des étudiants dont certains ne savent pas reconnaître un sujet...
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Voici une aide un peu détaillée pour cette phrase. Dis-moi si tu comprends bien tout.
Incolae deinde adfirmabant Asiam, ex oraculo, deditam esse ei qui inexplicabile uinculum soluisset, et cupido incessit animo sortis eius explendae.
et = et
incessit = il s’avança
animo cupido = avec le cœur désireux
Maintenant, relis bien le paragraphe 178, 2° de la grammaire du site page 65.et opère la transformation nécessaire. Je vais le faire pour toi pour que tu comprennes bien.
1 – le gérondif prend la forme d’un adjectif verbal et s’accorde en genre et en nombre avec le complément d’objet.
2 – Le Complément d’objet prend le cas du gérondif.
Il s’agit d’une simple substitution formelle. Pour traduire correctement, il faut oublier totalement l’idée d’obligation et de passif.
Ici, pour traduire correctement l’expression « sortis ejus explendae », il faut faire comme s’il y avait écrit : sortem ejus explendi :
explendi = d’achever, d’accomplir génitif complément de cupido, gérondif du verbe explere.
sortem ejus = le sort de celui-ci. Il ne s’agit pas du sort d’Alexandre, car nous aurions un pronom réfléchi, mais du « sort », du « charme » de la « prédiction » attachée au nœud.
On pourrait traduire : désireux d’accomplir la prédiction attachée au lien.
On peut aussi comprendre légitimement : sortem eum explendi = d’accomplir ce sort, cette prédiction (dont on vient de parler). Pour la traduction et le sens, cela revient quasiment au même.
Est-ce plus clair ainsi ?
Laisse tomber cette notion de COI qui n’existe pas en latin. Il s’agit de l’ablatif « instrumental » qui indique aussi ce qui accompagne l’action, la manière dont elle va être exécutée. Lorsqu’il s’agit d’une personne, l’ablatif est accompagné (c’est le cas de le dire !) de la préposition « cum ». Pour les objets ou les abstractions, on utilise l’ablatif seul
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Quelques propositions sans prétention :
Quis enim Neronis crudelitatem ignorabat ? Essayons de prendre l’ordre latin habituel. Je ne vois pas la nécessité d’un subjonctif dans une interrogation directe (s’il s’agit bien d’une interrogation directe.
Amoris virtutisque clarum exemplum. illustris existe bein et est attesté chez Cicéron, mais il me semble que « clarus » est plus fréquent.
Proposition pour il ne lui restait à obtenir : construction avec superare ou superesse.
Pour la dernière phrase, une tour nure du genre : être séduit par ou supporter d’être attiré (elle avait supporté – patior – d’être attirée…
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2) Il est sans doute honteux de tomber en de telles fautes;mais nous regardons plus haut quand nous en sommes si fachés.
a) Tomber en de telles fautes= se tromper de la sorte= ita errare
sur le modèle: errare humanum est.
Ita errare sine dubio indignum est.
Je préfèrerais "pudendum" à indignum.
- mais nous regardons plus hautJe trouve ce passage assez énigmatique et j'ai donc traduit littéralement:
Sed aspicimus supérior
- quand nous en sommes si fachés
quand: cum+ind= chaque fois que (répétition)
nous en sommes si fachés= ceci est pour nous sujet de douleur. Sur le modèle "ex me dolouisti": j'ai été pour toi sujet de souffrance.
Peut-être "consideramus" et "superius", le neutre en forme adverbiale mais "altius" conviendrait mieux.
Je pense qu'on peut utiliser le relatif de liaison pour reprendre vitium.
Désolé de ne pas être plus précis, mais si j'ai toujours continué de lire du latin, mes exercices de thème remontent à ma license, c'est à dire à plus de cinquante ans...
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Je comprends votre réaction mais je vous rappelle que nous analysons le latin, pas le français.
La traduction littérale donne : Vehiculum quo Gordius, Midae pater, uectus erat, aspexit,
aspexit : il regarda avec attention ou il admira
vehiculum = le chariot
quo = avec lequel
Gardius = Gordius,
Midae pater = le père de Midas
vectus erat = parfait passif = avait été transporté.
quo effectivement, et je fais amende honorable, peut être analysé ici comme un pronom relatif qui a pour antécédent vehiculum. Il est à l'ablatif de moyen.
Effectivement, cette analyse est plus vraisemblable que le "quo" adverbe relatif, mais qui existe bien (voir grammaire du site page 125 § 288) ce qui donnerait :
il vit le chariot où Gordius avait été transporté. Ce qui est également plausible.
Les différentes légendes qui entourent ce mythe parlent plutôt de "charrette" ou de "chariot" que de char.
Je reste réservé par rapport à la traduction française qui vous est donnée : si l'auteur avait voulu mettre une relative, il l'aurait fait. Cela existe aussi en latin ! Je sais bien que le latin préfère souvent le passif, surtout quand il s'agit de faire faire une action transitive à un objet.
version "les joueurs de flûte à Rome
in Je suis étudiant
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Quoque : vérifie dans ton dictionnaire. Ce n’est pas « chaque ».
«a » : attention, c’est le verbe : pas d’accent !
at simul = mais en même temps
licentia et tumultus ont pour sujet augetur : le verbe est au singulier par accord avec le plus rapproché.