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BLACKSTONE

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Tout ce qui a été posté par BLACKSTONE

  1. Bonjour, Lilousky, Ne vous découragez pas. J'essaie de débloquer un peu la situation maintenant : je vais m'en aller pour la journée mais rentrerai sans doute en fin d'après-midi. Je vous écrirai plus longuement ce soir. Comme promis, je vous traduis le début de la phrase : Quod conspectum (= et id) Et cela ayant été vu. Pour mettre cela en français : "Et la vue de cela" ou "Et ce spectacle". Bien sûr, le latin a un mot pour dire spectacle, mais le latin n'emploie pas volontiers les mots abstraits, d'où cette tournure beaucoup plus latine. transtulit = fit passer totam quaestionem = ici, il s'agit d'un sens juridique (Gaffiot) "la chambre d'enquète tout entière (c'est à dire le tribunal) a severitate = de la sévérité ad clementiam et mansuetudinem = à la clémence et à la bienveillance. Arbitrati sunt ne peut pas être un présent : le présent passif (ou déponent, c'est le cas ici) n'a pas une forme composée. Nous ne somme pas en français. Amatus est signifie littéralement : il est ayant été aimé. Cela se traduira donc par : il fut aimé, ou il a été aimé, c'est à dire un passé simple ou un passé composé français. En latin, c'est le parfait. Pour un déponent, il faut traduire en français par une forme active du passé. Désolé, mais je dois partir. Encore un mot : passurum vient bien de patior. A partir de la forme en urum, vous retrouvez le supin = passus. Et de là, il n'est pas difficile par le dictionnaire de retrouver le verbe patior (déponent).
  2. Il faut envisager toutes les hypothèses. Ici, conspectum n’est pas l’accusatif de conspectus –us, mais le participe passé passif de conspicio. Quod est ici un pronom relatif de liaison équivalent en gros à Et id. Comme il est au neutre, ce peut être aussi un nominatif singulier, et conspectum, participe passé qui est en même temps épithète de « quod » s’accorde au neutre singulier avec quod et est donc un nominatif (modèle « bonus bona bonum »). Quod conspectum est donc le véritable sujet de transtulit. Pour vous expliquer ma démarche, je peux vous dire que j’ai fait au départ, à première vue, la même analyse que vous. Mais je me trouvais à la tête de deux séries d’accusatifs : « Quod conspectum » et « totam quaestionem ». Ce dernier ne pouvant être autre chose que le COD de transtulit, « quod conspectum » était en trop. C’est donc que je faisais une erreur d’analyse. Un sujet neutre en tête avec un relatif de liaison sujet, c’était donc la seule solution grammaticalement possible. Vous remarquerez que jusque là, je n’ai rien traduit. Maintenant que j’ai construit, je peux traduire. Ou plutôt, je vous laisse traduire. Faites-le littéralement. Ne vous tourmentez pas si vous ne trouvez pas : ce n’est pas facile, mais c’est une construction typiquement latine. Non (voir ci-dessus). oui, tout à fait. Non ! Vous avez pris le premier sens venu, qui est un sens rare. Si vous regarder votre Gaffiot, vous verrez quer le sens courant est « penser », « juger ». L'analyse est bonne, mais « deductum » ne peut pas aller avec factum car factum dépend de « ad » et pas deductum. Donc, il faut le traduire par un passé simple et pas par un imparfait.
  3. Mais il ne vous est pas possible de traduire avant d'avoir répondu à mes questions. Ce ne sont d'ailleurs pas "mes" questions, mais les questions qu'on se pose naturellement lorsqu'on lit ce texte. A partir de vos réponses, je pourrai vous aider pour la traduction. Mais c'est d'abord de savoir analyser tout seul qui vous aidera pour janvier... Sinon, ce sera de la devinette, et en version cela ne fonctionne jamais. Je renouvelle donc mes questions : Quod conspectum : analysez ces deux mots. Attention à « conspectum ». Le latin est une langue très concise qui dit beaucoup de choses en peu de mots… (comme Covielle, le truchement du Grand Turc dans le Bourgeois !). Quel est le sujet de transtulit ? totam quaestionem : doù sortez vous le « sur » ? Quelle est la fonction de cette expression ? sens et temps de « arbitrati sunt ». deductum : quel est le seul mot de la phrase auquel puisse se rattacher deductum ? A quel temps est "replevit" ? Un imparfait n'est pas un parfait. Je vous traduit quand même, à titre d'exemple la phrase sur la pluie : repentina uis nimbi incidit vis repentina = unepuissance soudaine nimbi = de la plui incidit = se produisit. Pour le coup, on peut traduire un peu librement : il plut soudain avec une grande violence. Allons, courage ! (et revoyez le passez simple français...)
  4. J'étais pressé par le temps... sinon, je n'aurais pas résisté non plus !
  5. Encore une fois, c’est le manque d’analyse qui vous empêche de traduire. Quod conspectum : analysez ces deux mots. Attention à « conspectum ». Le latin est une langue très concise qui dit beaucoup de choses en peu de mots… (comme Covielle, le truchement du Grand Turc dans le Bourgeois !). Quel est le sujet de transtulit ? totam quaestionem : d’où sortez vous le « sur » ? Quelle est la fonction de cette expression ? sens et temps de « arbitrati sunt ». deductum : quel est le seul mot de la phrase auquel puisse se rattacher deductum ? Dans tout cela, je n’ai pas vu reprise la traduction de «vis nimbi incidit ». Ne cherchez pas midi à quatorze heures… Cela explique le visage couvert de boue… A quel temps est "replevit" ? Un imparfait n'est pas un parfait. J’attends vos réponses.
  6. Effectivement, il vaut mieux oublier le collatinus et le petit Gaffiot qui est une véritable escroquerie intellectuelle. Le gros Gaffiot est entièrement en ligne... et quand je n'ai pas envie d'étendre le bras, je regarde sur mon écran... Fin de la phrase : le sujet du verbe est l'homme, et non pas os suum qui est un accusatif. Le verbe est actif et non passif. Infinitif passé (ou parfait) : mais ça existe aussi en français ! amavisse = avoir aimé. A demain !
  7. Il manque un cas dans votre analyse, qui est précisément très fréquent avec ce mot : c’est le locatif. Voyez grammaire du site page 9 § 26. C’est le sens qu’il a ici. Il est complément de lieu de « prostratus ». L’expression « prosternere humi » se trouve dans le Gaffiot : se prosterner à terre. prosternatus est apposé au sujet contenu dans le verbe « osculabatur ». C'est la troisième déclinaison mais...Non ! Certes, c’est une possibilité, mais le Gaffiot vous en donne deux autres : 2 – pedes pedum, pluriel de pes 3 – pedes pedum, pluriel de pedis. On peut déjà éliminer le 3 : si je vais voir « pedis », je trouve un mot très rare. Aucune chance que ce soit le bon. pes : pes pedis : j’en ai deux colonnes dans le Gaffiot, c’est ce mot que je dois privilégier. Et ainsi, je me trouve avec un nominatif, vocatif accusatif pluriel. Non, il n’y a pas d’erreur de frappe : judicium existe bien, mais la solution se trouvait en fait au tout début de l’article du Gaffiot : judicium –ii (judex), ce qui signifie que ce mot vient de « judex ». Je cherche « judex » et je trouve judex judicis, qui fait au génitif pluriel « judicum ». Tout à fait. Prenez le sens premier = baiser. C’est un verbe transitifqui a normalement un COD à l'accusatif.. N’allez pas trop vite !!! Os oris est un nom neutre. Cela veut dire que le nominatif, le vocatif et l’accusatif singulier sont semblable. Os est ici un accusatif. Moralité : toujours bien regarder le genre des mots qu'on analyse. Non : le verbe « repleo » est un verbe transitif qui se construit très normalement avec l’accusatif. Je ne trouve aucune indication concernant l’ablatif dans le Gaffiot. Pouvez-vous me dire où vous avez trouvé cela ? Le sujet de replevit est le même que celui de osculabatur. Et il n’y a pas de fantassin dans tout ça ! A partir de mes explications, pouvez-vous essayer de traduire de nouveau ? Attention à utiliser exclusivement le Gros Gaffiot : l’abrégé ou un quelconque lexique ne peut vous amener qu’à des erreurs. Profitez-en pour réviser le locatif à la première, la deuxième et la quatrième déclinaison. Encore un indice : les noms en « ex » de la troisième déclinaison ont leur génitif pluriel en –um (voir tableau Grammaire page 12 § 36). A apprendre par cœur ! Vous voyez que j'ai pris très au sérieux votre analyse. C'est ainsi que vous pourrez progresser et que nous pourrons vraiment vous aider. Bravo ! Bon courage !
  8. J'espère que votre silence n'est pas dû au découragement ! Pardonnez nos remarques mais, comme on dit en latin : "Qui bene amat, bene castigat !" Nous n'avons qu'un souhait : c'est que votre examen de janvier se passe bien... Alors, à bientôt ?
  9. Après recherches, je n'ai trouvé la forme "lexio" pour désigner autre chose qu'un cabinet d'avocat ou un appareil photographique que dans des textes anglais où il est l'exact équivalent du mot "lectio". Ne s'agit-il pas d'une graphie anglo-saxone du latin ? Horresco referens...
  10. Pourquoi ne pas traduire littéralement : certainement : ne pas remplacer un adjectif qui porte sur un nom par un adverbe qui porte… sur le verbe. C’est le « faux sens » assuré. évita ruinam non dubiam = une ruine non douteuse = une ruine qui ne faisait pas de doute. On peut traduire effectivement : une ruine certaine. fortuito auxilio = pourquoi un « Secours » avec une majuscule ? Rien à voir avec le Secours Populaire, ou le Secours National ! auxilio = par une aide (ablatif complément de moyen) fortuito = fortuite, accidentelle. Pour la suite, il ne faut pas « tenter » de traduire. Il faut commencer par suivre à la lettre le conseil d’Aegidius : nous essayons de vous donner une méthode, et vous essayez toujours plus ou moins de jouer aux devinettes. Le latin est un puzzle où chaque pièce a sa place, et il faut d’abord mettre les pièces en place avant d’essayer de trouver la traduction. Namque : traduisez tout simplement par « Car », « En effet ». Traduire par « Le fait est que » peut se concevoir, mais vous éloigne d’emblée de la construction latine. Restez d’abord au plus près du texte et de sa construction. La phrase : Namque per id ipsum tempus, in quo tristes de eo sententiae ferebantur, repentina uis nimbi incidit; prostratus humi pedes iudicum osculabatur, osque suum caeno repleuit. per id ipsum tempus = vous me direz que « tempus » peut se traduire par « occasion ». Mais pourquoi aller chercher un sens dérivé sans avoir essayé le sens propre ? "per" marque d’abord le lieu ou le temps. Avec « tempus », il marque le temps. Traduisons-le par : « pendant » « durant » id ipsum tempus = ce temps même. En français, l’article défini suffit souvent pour traduire « id » : donc « pendant le temps même » « pendant le moment même » etc… Essayez de continuer pareil en justifiant à chaque fois votre traduction comme je l’ai fait ci-dessus, et enmettant en regard le latin, l'analyse de la forme et sa fonction puis la traduction française et sa justification si elle s'éloigne du latin. C’est seulement si vous nous donnez ces informations que nous pourrons vraiment vous aider à progresser : le but n’est pas de vous traduire le texte mais de vous préparer à la version de janvier. Et pour y réussir, il faut absolument que vous acquériez une méthode. Bon courage, et à bientôt !
  11. Cette fois-ci, nous y sommes. ont pris plaisir : pas tout à fait. On est dans le récit. Ici, le passé simple s'impose en français. Et on dit "prendre plaisir à" et pas "prendre plaisir de", en revanche on dirait "se réjouir de"... Petite remarque sur le Gaffiot : "pouvoir" intervenait au petit b du 5° § : il faut tenir compte, pour choisir une traduction, de la fréquence de l'emploi et des auteurs qui utilisent ce sens, et dans quel contexte. Voici donc la phrase corrigée : En revanche, le même droit ne sera pas attribué à d'autres collèges. Ainsi tous jouirent du talent des joueurs de flûtes et désormais le plaisir des oreilles n'eut pas de limites. Au fait, pourquoi ne pas garder "jouirent" qui était très bon ? (une fois corrigée la faute de français). J'espère que cela ne vous ennuie pas d'entrer autant dans le détail, mais je crois sincèrement que c'est le seul moyen de vous aider à progresser... Et c'est bien ce que nous souhaitons tous !
  12. Il y a encore bien des erreurs dues en bonne partie à un manque d'analyse et au recours à un lexique manifestement insuffisant. De plus, vous n’avez pas suivi la construction que je vous ai faite… En français, il faut traduire « autem » en premier, même si en latin, il est toujours postposé. Autem = En revanche idem jus = Encore un effet de collatunus ? Jus juris signifie le droit, pas le pouvoir ! Quant à « idem », c’est le sens premier et habituel de « le même ». non tribuetur : vous n’avez pas répondu à ma question. Quels sont la voie, le mode et le temps de cette forme ? aliis collegigiis : quel est le nombre ? Un singulier n'est pas un pluriel, et vice versa. Jouissèrent = je suppose que c’est une inadvertance… car c’est un barbarisme, en français. nec jam = et désormais Garder l’ordre ! voluptas est un nom. aurium est un nom. Quels sont les cas ? habuit n’est pas un imparfait… Courage ! Il suffirait d'un peu de rigueur pour que tout se passe bien !
  13. le collatinus n'a pas tout à fait tort, mais pas tout à fait raison non-plus. L'expression "fas est" au sens de "il est permis" a bien une connotation religieuse, mais pas au point de traduire de cette façon. En fait, cela signifie : il est permis par la loi : c'est une autorisation solennelle. Et comme nous ne sommes pas dans une république laïque, il est sous-entendu qu'il s'agit d'une permission divine, dans la mesure où il s'agit d'un texte de loi et où la loi est effectivement une émanation de la volonté des dieux. C'est la différence avec "licet" qui n'a pas cette connotation. Mais peu à peu, ce caractère sacré s'est estompé. Et il est exagéré de traduire comme le collatinus en explicitant tellement ce qui n'est qu'une nuance. Et si vous utilisiez le Gaffiot ? Cela éviterait bien des inexactitudes et même des erreurs.
  14. Merci, Raoul : j'avais laissé passé le "par les dieux"... Quelle imagination possède lilousky...
  15. In templa : c’est un pluriel. Le texte, rien que le texte… Pour la suite, traduire exactement : autem = mais (toujours en deuxième position), en revanche idem jus = sujet de non tribuetur non tribuetur : à quel temps est ce verbe ? Il y a « tribu-e-tur » et pas « tribu-i-tur ». aliis collegiis = complément d'attribution Fin de phrase : traduire le texte d’abord sans faire de supposition. Omnes = sujet. Ne désigne pas les joueurs de flûte : il ne faut pas projeter ses idées sur le texte ni extrapoler sans raison. fructi sunt = déponent (+ ablatif) = jouir de. Il n’y a nulle part « peuvent » dans le texte. Attention au temps. arte : complément de fructi sunt tibicinum : quel cas ? Analyser les formes avant tout essai de traduction. (tibicen – tibicinis : il y a un seul cas qui peut faire tibicinum). nec = et… (+ ne pas) iam = désormais voluptas aurium = sujet (+ complément de nom) (non) habuit finem = COD. Bon courage !
  16. Bonjour, Lilouski, Il n'y a pas de cas désespéré... Il n'y a que des gens à qui on a oublié d'enseigner l'essentiel pour les gaver de rhétorique... Bon courage et à bientôt !
  17. Merci, Raoul, d'avoir pris le relais... Pourquoi inventer ? Il es si simple de traduire le texte :se non daturos esse = qu'ils ne donneraient pas. C'est le sens normal de l'infinitif futur : littéralement qu'ils n'étaient pas (esse) disposés à donner (daturos). Mais dans ce cas, on traduit tout simplement par un futur. Et en français, dans une subordonnée, le futur du passé (puisque le verbe de la principale est au plus que parfait) s'exprime par le conditionnel présent : Je dis qu'il viendra : dico eum venturum esse. Je disais qu'il viendrait : Dicebam eum venturum esse. Jam = désormais gaudium = COD = de la joie, du plaisir. Gaudium ne signifie pas "consentement" !!! Gardons au mots leur vrai sens. populo = au peuple. Complément d'attribution (d'objet second, comme on dit maintenant chez les grammairiens du français). Datif, bien entendu. Une dernière remarque : il faudrait rendre le plus que parfait. Deux solutions : Soit traduire "ut" par "comme" et dire Comme ils avaient annoncé... Objection, le latin emploierait plutôt le sibjonctif après "ut" dans ce sens. Ou bien, garder la traduction : Quand, lorsque, mais utiliser ensuite le passé antérieur français (qui n'a aps d'équivalent en latin, mais sert parfaitement dans cette circonstance) Lorsqu'ils eurent annoncé... Est-ce plus clair maintenant ?
  18. On y est presque ! Pourquoi son tumulte ? Il y a "ipsa", pas un possessif. Quant à licentia, cela ne signifie pas pouvoir : Gaffiot utilise bien ce mot mais en précisant qu'il s'agit du pouvoir de faire n'importe quoi... C'est la licence, au sens de "licencieux". Ipsa = elle même, en elle-même. prisco more : vraisemblablement = "selon une ancienne coutume".
  19. Ne reste pas prisonnier de ton idée de traduction. Il est impossible de traduire tumultus comme s'il y avait tumultu (ablatif singulier) ou tumultubus (ablatif pluriel). Tumultus ne peut être qu'un nominatif ou génitif singulier, ou un nominatif ou accusatif pluriel. La seule possibilité ici est d'en faire le sujet de augetur, avec licentia, augetur étant au singulier parce qu'il y a accord avec le sujet le plus rapproché. Essaie encore une fois : at simul licentia ipsa tumultusque augetur. prisco more n'est pas un accusatif COD : il serait à l'accusatif ! Il faut absolument respecter les cas et ne pas essayer de deviner ou de "construire le sens" sans avoir d'abord construit grammaticalement la phrase. Prisco more est ici un complément de moyen, et cet usage ancien n'est pas particulièrement du goût d'aujourd'hui !Factitare est le "fréquentatif" de facere : c'est "faire souvent", "faire habituellement". En fait, "quod" ne signifie pas ici "parce que" (pardon pour cette fausse piste) mais est le COD de factitaverant : c'est un pronom relatif neutre qui représente l'action d'aller dans le temple de Jupiter : "ce qu'ils faisaient très souvent, selon..." senatores miserabiliores : à traduire en français par un superlatif : car il y a comparaison entre deux catégories. Dans ce cas, le latin emploie le comparatif et non le superlatif. Tout cela avance ! Bon courage !
  20. Le début de ta phrase est correct, mais tu n’as absolument pas tenu compte de ma correction : licentia et tumultus ont pour sujet augetur : le verbe est au singulier par accord avec le plus rapproché. Donc, la fin n’est pas juste. Attention : tu crois peut-être avoir traduit « augetur » par un passif parce que tu as employé l’expression « s’est enrichi ». Emploie simplement le verbe « augmenter », au moins pour l’instant et traduis littéralement en prenant licentia et tumultus comme sujets. Attention : Jupiter n’a qu’un seul p. Quod : ne peut pas se traduire par « où ». Attention à la rigueur dans la traduction. Quod + l’indicatif signifie très souvent « parce que » Pourquoi traduis-tu « prisco more » par « bêtement » ? Ce texte n'est pas très facile parce qu'il est un condensé de Valère-Maxime, du moins me semble-t-il. Quondam, ici, ne signifie pas "Jadis" mais : A un moment donné, à un certain moment. vetare = ne pas permettre de + infinitif A une certain moment, ils sont interdits d'aller. Puis "a sacerdotibus" complément d'agent. Tourne par l'actif en faisant du complément d'agent le sujet... Vieil exercice de grammaire française comme latine... querelas ferre = porter ses plaintes, ses réclamations. ad = auprès de. Essaie de continuer avec ces indications. Bon courage !
  21. Bonsoir. Juste une petite remarque sur la première phrase. Il me semble que "On vit paraître" pourrait se traduire par : Le fameux Triptolème apparut". A la rigueur, se ostendit conviendrait. Cicéron, semble-t-il, dirait plutôt "visus est". Autre remarque : Graeciae, que je ne m'explique pas. Serait-ce un locatif ? Mais le locatif n'existe que pour les noms de ville et pas de pays : on dit : in Italia, et non pas Italiae.
  22. Je reviens sur ma réponse d'hier : Le latin utilise les possessifs d'une manière différente de la nôtre. Il les utilise moins, mais à la troisième personne, le possessif peut être "réfléchi" ou "non réfléchi"... Mais tu verras cela en son temps. En ce qui concerne l'ablatif absolu : c'est une proposition inserrée dans une autre proposition, mais qui n'a aucun lien grammatical avec elle. Le sujet de la proposition est à l'ablatif. Le verbe est au participe présent ou passé. Ce participe se décline comme un adjectif et se met également à l'ablatif. Il s'accorde en genre et en nombre avec le sujet. Donc, les participes suivent les déclinaisons de adjectifs. Le participe passé se décline sur bonus bona bonum. Le participe présent est formé du radical du présent plus la terminaison -ns au nominatif et -ntis au génitif. Ils ont le génitif pluriel en -ium. A bientôt !
  23. Comme il est très tard, je te réponds succinctement... Mais je t'en dirai plus demain. Le participe passé se décline comme un adjectif de la première classe : sur bonus -a -um. Il fait donc -o à l'ablatif. Le latin utilise beaucoup moins que nous le possessif. Il ne l'utilise que lorsque c'est nécessaire au sens ou pour éviter une ambiguité. Mais il l'utilise quand même ! D'accord pour ta traduction. Bonne nuit !
  24. Oui, si on veut garder l’ordre des mots avec « illi » en tête. Ce n’est pas toujours possible. On peut traduire tout simplement : Sa sœur, qui avait été fiancée à l’un des Curiaces, alla au devant de lui. Ou, pour tenir compte du « mouvement » du texte : Au devant de lui se porta sa sœur, qui avait été fiancée à l’un des Curiaces. Attention fuit est un parfait et pas un imparfait. viso : video, vides videre, vidi, visum = voir . Viso, participe passé passif. Voici la construction et la traduction pour que tu comprennes ce qu’est un ablatif absolu : -que = Et paludamento sponsi = sujet du participe passé passif « viso » = le manteau de son fiancé viso = ayant été vu Le reste est correct. En français, nous dirons : Et ayant vu sur les épaules de son frère le manteau militaire de son fiancé, manteau qu’elle avait confectionné elle-même, elle se mit à pleurer et à détacher ses cheveux. (Détacher ses cheveux est un signe de deuil). Deux remarques : il n’y a aucun possessif dans le texte latin car ils seraient dans l’ablatif absolu. Or aucun mot d’un ablatif absolu ne peut renvoyer à un élément de la principale. Deuxième remarque : j'ai répété "manteau", car le français n'aime pas séparer le relatif de son entécédant, parce que cela peut créer des ambiguités. En latin, quod ne peut renvoyer qu'à paludamento (neutre). En français, le que peut renvoyer aussi bien à "fiancé" qu'à "manteau"... Attention aux cas !!! Comploratio est au nominatif (comploratio – complorationis). C’est donc le sujet de movit. Très normalement, le génitif « ferocis juvenis » est placé devant le nom qu’il complète, et ce nom, c’est « animum », accusatif COD de movit. Pour la fin, ton texte a été coupé. Il s’agit d’un passage de Lhomond dont le texte original est : stricto itaque gladio. Le professeur (ou le livre) a simplifié le texte. Donc, pas de deuxième ablatif absolu. Donc ta fin est correcte. Je te laisse donc le soin de refaire cette dernière phrase en construisant comme je te l’ai indiqué. Bon courage !
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