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L'un et l'autre sont possibles... Mais il semble que Cicéron utilise plutôt exstinguo. Donc, tu as le choix !
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Bonjour, Barca, très heureux de te retrouver !
Malheureusement, je pars demain matin pour quatre jours. Mais je reviens jeudi soir.
En attendant, tu as laissé passer un "connecteur logique" autrement dit une conjonction de coordination, "et" et du coup, tu n'a pas vu qu'il y a dans cette phrase deux propositions indépendantes coordonnées.
Première proposition : Agricola Romanus ante mortem suam liberos ad se in villam vocavit. Le verbe est donc "vocavit", 3ème personne du singulier du parfait de l'indicatif. Tu as le sujet. Trouve le COD (accusatif) puis les compléments. Ta méthode est bonne, mais cherche les groupes de mots qui vont ensemble. Tu as trois prépositions qui introduisent chacune un complément circonstanciel : ante qui signifie "avant" et se construit avec l'accusatif c'est à dire est suivi d'un accusatif. La deuxième préposition est ad qui signifie ici "auprès de" et se construit également avec l'accusatif. Enfin "in" qui signifie "dans" et qui est suivi ici de l'accusatif car il y a mouvement : c'est "le lieu où on va".
Maintenant tu peux traduire en suivant exactement l'ordre : sujet, verbe, compléments circonstanciels.
Au fait, vocare signifie "appeler".
La deuxième proposition est :
et haec verba dixit. Tu as bien vu le verbe et son sens. Il faut maintenant analyser "haec verba".
Verba est le neutre pluriel de verbum - i = la parole. haec peut être aussi un neutre pluriel. C'est le cas ici et il se rapporte à verba. Au neutre pluriel, nominatif, vocatif et accusatif ont la même forme. C'est donc un accusatif pluriel neutre, COD de dixit. A toi ! Traduis littéralement cette phrase . Tu acquerras ainsi de la méthode.
Bon courage et à bientôt !
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J'ai trouvé cette adresse : http://www.eissart.org/ qui serait une nouvelle adresser. En tappant Eissart dans Google, on trouve son site et on peut lui écrire...
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On trouve, de ce texte de Vitruve, cette traduction :
On rapporte que ce philosophe disait, avec autant de raison que de justesse, qu'il eût fallu que les hommes eussent une large ouverture à la poitrine, afin que leurs pensées, loin d'y demeurer cachées, fussent, au contraire, exposées à l'oeil de l'observateur.Je crois que votre difficulté tient au fait qu'il ne s'agit pas d'une construction impersonnelle, mais personnelle. Si on fait le mot à mot, on va traduire naturellement
Is = celui-ci (Apollon = l'oracle de Delphes)
memoratur = est rapporté
dixisse = avoir dit (Correspondant à la tournure impersonnelle française On rapporte que celui-ci a dit...
avec prudence et très sagement
qu'il a été opportun = qu'il aurait été opportun, qu'il eût été opportun, qu'il eût fallu...) : c'est le latinisme habituel (qu'on retrouve dans le français du XVII° siècle) où on emploie le passé là où en français moderne on utiliserait le conditionnel passé (bien entendu, aucun exemple ne me revient en tête... mais il y en a plein !)
Il n'y a donc rien d'anormal dans ce parfait de l'infinitif.
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Pour t'aider, voici une réponse pour la première phrase.
medicus(cum?) remedium maestrum puellam curare.Le médecin soigne avec un remède la jeune fille triste.
Medicus = c'est bon. C'est le sujet, donc il est au nominatif.
remedium maestrum : c'est le complément de moyen. Il faut donc mettre ces deux mots au cas du complément de moyen qui est l'ablatif seul sans préposition. Corrige le cas.
puellam = COD à l'accusatif. C'est très bien.
curare = en latin comme en français le verbe se conjugue. Il faut donc mettre le verbe à la troisième personne du singulier de l'indicatif présent (conjuquer sur le modèle "amo").
Bon courage !
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Mais c'est avec plaisir ! N'hésite pas à poser tes questions dès que tu as tes exercices pour que nous puissions faire un travail plus pédagogique et par conséquent plus utile pour toi.
A bientôt !
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Bonsoir, juju.
Commençons par le début :
prusquam peut se construire avec l'indicatif ou le subjonctif. L'indicatif est utilisé lorsque seule la notion de "temps" est présente. S'il y a le subjonctif, c'est qu'il y a un sens spécial. Ici, c'est le sens (qui se trouve dans le Gaffiot, "sans que préalablement". Tu remarqueras que, comme souvent, c'est la nuance du subjonctif qui est primordiale et non la nuance de temps (bien qu'elle soit évidemment nécessaire).
Je me permets de te traduire cette phrase qui explique bien des choses :
Autem = Mais
Ornavit = Il embellit
ceteras italiae urbes = toutes les autres villes d'Italie,
priusquam peterent = sans que préalablement elles le demande (je devrais écrire en bon français " elles le demandassent"...)On peut traduire, sans trahir le texte ni le temps : sans que préalablement elles l'aient demandé.
pulchis munumentis = avec de beaux monuments (ou "par de beaux monuments")
Pour la dernière phrase, je persiste et signe : tu dois utiliser des lexiques totalement insuffisants pour une traduction correcte. recipere peut, certes, avoir les sens que tu dis, mais le sens de "recevoir, accepter, accueillir" est aussi fréquent et parfaitement attesté. Utilise le Gaffiot. Il est en ligne et c'est gratuit... et surtout, exact !
Le sens est que lorsqu'il était devenu maître de Rome, il avait reçu une ville en brique et qu'à la fin de son règne, il en avait fait une ville en marbre.
Je te construis cette phrase (ou du moins la fin) :
jure dixit = il dit à bon droit
se latericiam urbem recepisse, = qu'il avait reçu une ville en brique
marmoream relinquere., qu'il la laissait en marbre.
Si tu as d'autres questions, n'hésite pas !
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Bonjour Nicolariix et Anne.
Pourquoi pas "latine" qui est cicéronien et signifie "en latin", "correctement" (pour un romain, bien entendu !) ?
"Je chante, je chante tout en latin..." (voir Astérix !)
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Sans doute, mais si on avait la phrase, ce serait plus pratique ! ET qu'est-ce que "la conjonctif" ? La proposition conjonctive ? La conjonction ? Décidément, il faut la phrase !
Cum + subjonctif = notion à la fois temporelle et causale : (il profite du fait que...)
ut = introduit ici évidemment un proposition finale (but). Avez-vous traduit le texte ?
ita... ut = de telle sorte... que se construit avec le subjonctif.
Traduction : Je traduirais volontiers "cum" ici par Etant donné que... N'oubliez pas "paucis annis "en peu d'années".
N'oubliez pas non plus "sic"...
Pour la fin : recipere = recevoir
dixit est bien un "parfait" il dit, il déclara...
Donc traduire recepisset par un plus que parfait (comme en latin)
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Tu y es presque.
1. Après les chevaux ayant été renvoyés, César traversa le Rubicon.2. Après que les libations eurent été faites, l'augure regarda César et l'a avertit.
3. Malgré un animal (offert en sacrifice) immolé, César entra dans la curie.
4. Sous le règne de César, les sénateurs étaient prudents.
5. Après le danger ayant été annoncé, Spurinna l'haruspice de César pleura abondamment.
Je m'excuse de vous contredire mais dans la phrase 5 c'est caedes et non caede.
Pourriez-vous s'il vous plait, me dire si les phrases sont justes et m'aidez à traduire la phrase 6.
Fais la première phrase sur le modèle de la deuxième :
Après que les chevaux + un passé antérieur français. Je te laisse chercher.
Phrase 2 : "regarda" est bien. Mais "a averti" (sans "t"" : tu ne dis pas "avertite" au féminin. En français, "averti" est ici un participe) reste un passé composé. Mets un passé simple.
Phrase 3 : hostiis est au pluriel, je te l'ai déjà dit. Fais bien attention à ce que je t'écris.
Phrase 3 : Pas de parenthèse dans une traduction. Tu peux traduire "hostiis" par "victimes". C'est le sens habituel.
Malgré ne me parait pas convenir ici. Laisse un sens temporel : Après que ... + passé antérieur.
Phrase 4 : d'accord.
Phrase 5 : Remplace Après par "après que", ou bien traduis : Après avoir annoncé le danger...
Phrase 6 : Faisons "comme si..." Tu ne m'as pas dit si ton exercice sortait d'un livre (lequel ?) ou avait été dicté.
Après que le meurtre à venir de César eut été annoncé.... Le reste est bon.
Corrige encore ce qu'il y a à corriger. Et, s'il te plait, réponds à ma question.
Bon courage !
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Bonjour, Jane22, c'est déjà beaucoup mieux !
Phrase 2 :
Parce que la libation ayant été faite : Pourquoi "parce que"? La traduction littérale,que tu as très bien faite, ne co^porte pas de "parce que". Et si tu mets cela parce que tu considères que l'ablatif absolu peut être acusal, il faut mettre en français une phrase qui soit... française. On ne met pas de participe en français après parce que. Il aurait fallu écrire : Parce que la libation avait été faite... Mais c'est inutile.
Autre point : libationibus factis est au pluriel. La tradiction sera donc : "Après que les libations eurent été faites" ou, plus simplement, "Après avoir fait les libations"... La fin est bonne. Mais nous sommes dans le récit : le français utilise plutôt dans ce cas le passé simple que le passé composé. Je t'écris donc la phrase complète : "...l'augure regarda César et l'avertit.
Phrase 3 : Relis ce que je t'ai dit et regarde bien ton dictionnaire. Hostiis ne vient pas de hostis, mais de "hostia". Regarde dans ton dictionnaire ce que veut dire "hostia". Même remarque que plus haut : hostiis et caesis sont des pluriels. Traduis littéralement comme dans la phrase 2.
As-tu cherché le sens de "caesis" : cela vient du verbe caedo qui signifie ici "immoler".
est entré : non. Utilise le passé simple = entra.
Phrase 4 : L'expression Caesare regnante se traduit habituellement par : "Sous le règne de César" Et je t'ai déjà dit que "erant" est un imparfiat. Tu dois donc le traduire par un imparfait français.
Phrase 5 : Oublie le "parce que" ! nuntiato est un participe passé passif et tu le traduis comme un actif. Mets-le au passif et traduis littéralement. Après tu verras, d'après le sens, s'il faut ajouter une nuance (temporelle par exemple).
La suite est bonne, mais pas de passé composé ! Le passé simple s'impose dans le récit.
Phrase 6 : Je pense que ton texte doit être : "caede" à l'ablatif et non "caedes" au nominatif...
"Malgré" ne convient pas ici dans la phrase telle que tu l'écris. En revanche, c'est certainement le sens. Traduis d'abord littéralement. De plus il ne se construit pas avec un participe.
Essaie encore, mais c'est vraiment beaucoup mieux. Lis bien toutes mes remarques, et s'il y en a que tu ne comprends pas, n'hésite pas à demander.
Bon courage et à bientôt !
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Bonjour, Jane22.
Avant tout, dis-toi qu'une phrase qui n'est pas pas française ne peut pas être une bonne traduction.
Phrase 1 : 1) Equis dimissis, Caesar Rubiconem trajecit : Après ayant été disparu, César bougea le Rubicon.
Après ayant été disparune veut rien dire.
Trajecit : de quel dictionnaire te sers-tu ? trajicere = traverser
Je te fais la première phrase en exemple. Pour les autres, je t'aide simplement.
Equis dimissis = c'est un ablatif absolu : sujet à l'ablatif = equis. Verbe au participe, ici c'est un participe passé passif. Traduction littérale : les chevaux ayant été renvoyés.
Caesar = César
trajecit = traversa
Rubiconem = le Rubicon.
Bien sûr, on peut faire mieux, mais je t'en laisse le soin.
Pour le reste, revois les ablatifs absolus :
Libationnibus = sujet de factis (facio). Traduis littéralement sur le mdèle de la phrase précédente.
aspicio ne veut pas dire "visionner". On n'est pas au cinéma (qui n'était pas inventé à cette époque...) Je repose ma question : dans quel dictionnaire as-tu pu trouver cela ?
Phrase 3 : Tu ne traduis pas "curiam".
Vérifie le sens de caesis.
Hostiis est un ablatif pluriel, mais de peut pas venir de "hostis" qui ferait "hostibus". Il vient de "hostia -ae. Vérifie le sens de ce mot.
Phrase 4 : Caesare regnante = ablatif absolu avec verbe au participe présent. Littéralement : "César régnant". Et n'oublie pas de mots dans la suite.
erant est un imparfait, pas un parfait. Traduis-le par un imparfait français et pas par un passé composé. Il faut respecter les temps latins.
Phrase 5 : Que fais-tu de "periculo nuntiato" : traduis littéralement sur le modèle de la première phrase.
Phrase 6 : Que vient faire cette histoire de "constellation" ?
futura caedes : es-tu sûre de ton texte latin ? S'agit-il d'un devoir pris sur un livre ?
Bon courage !
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Il faudrait davantage de contexte...
Il s'agit certainement d'une interrogation oratoire. "Contemplè-je l'illustre famille des Carafa ?
Je ne la contemplerais pas à tort au Cheval de Troie, elle de qui sont issus tant d'hommes éminents, non pour la ruine de Troie mais pour le bien du monde entier.
La comparaison est claire : le cheval, c'est la famille Carafa, les soldats qui en sortent : l'armée des gens illustres issus de la famille Carafa et qui sont partis à la conquête du monde (le Pape Paul IV était un "Carafa", capable de bénir urbi et orbi...) mais à l'inverse des soldats sortis du cheval, ce n'était pas pour la ruine d'une ville mais pour le bien du monde entier...
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Merci de nous avoir tenus au courant. Et peut-être à bientôt : c'est un plaisir d'aider des gens qui font eux-mêmes l'effort d'apprendre et de comprendre.
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Merci de votre réponse.
Les textes latins de la période 16° - 18° sont souvent très bien écrits, et dans un latin très cicéronien. J'ai eu l'occasion d'aider un étudiant sur des textes de rhétorique d'un jésuite, à la fois intéressants et fort bien écrits. Certains professeurs ont trouvé ce subterfuge pour pouvoir encore donner des devoirs à la maison sans que la traduction ne se trouve sur internet...
Puisque vous voulez approfondir le latin, je vous conseillerais de ne pas trop faire appel à dicolatin. J'ai exploré la partie gratuite : c'est un peu une usine à gaz : un latiniste confirmé s'y repère facilement, je ne suis pas sûr qu'un apprenti latiniste y trouve vraiment son compte. Le seul moyen vraiment efficace est d'apprendre ses formes systématiquement. La grammaire du site, la bonne vieille Cayrou, est suffisante. Quant au dictionnaire, le Gaffiot en ligne http://www.lexilogos.com/latin/gaffiot.php est d'un maniement très facile. Je l'utilise souvent à la place de mon exemplaire papier qui m'obligerait à me lever de ma chaise et ensuite à le feuilleter... C'est dire !
Et n'hésitez pas à poser toutes vos questions ou tous vos doutes sur notre site. Nous serons très heureux de vous répondre.
Pour la grammaire, une version papier est souvent plus pratique. Il y en a plein chez priceminister à des prix très modiques. Attention, il s'agit de la "vieille" Cayrou, celle de Cayrou, Prévot et Mme André Prévot et pas d'une nouvelle édition que je ne connais pas. Elle n'est peut-être pas mauvaise, mais je ne peux rien vous en dire.
Bien cordialement
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Bonjour, Mitrius,
J'ai essayé d'aller voir dicolatin, mais il fallait s'inscrire et de plus en payant... Mes conseils seront donc d'ordre général.
Le meilleur dictionnaire gratuit en ligne est le grand Gaffiot, très pratique à utiliser. Mais il faut déjà avoir une idée de la forme qu'on cherche. A partir du moment où dicolatin ne donne pas la traduction du texte mais une analyse des formes, pourquoi pas ? Mais l'idéal est bien entendu de s'en passer.
Peux-tu nous donner quelques détails sur ta classe, ton niveau, tes difficultés ? Cela nous aidera à répondre efficacement sur les outils qui te sont utiles pour l'instant.
A bientôt !
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Deuxième exercice :
POUR LE DEUSIEME : il eurent/ils on eutu demandas/tu a demandé
il vit/il a vu
vous futes/vous avez été
Nous menames/nous avons mené
il surent/ils ont su
il put/il a pu
Je pensai/J"ai pensé
vous vintes/vous etes venus
il prit/il a pris
Habuerunt : oui
Petivisti : oui
Vidit : oui
Fuistis : oui
Dedimus : tu t'es trompé de verbe. Dare signifie "donner".
Sciverunt : ils surent (n'oublie pas le "s" à ils. ils ont su c'est bon.
Potuit : oui
Putavi : oui
Venistis : oui. N'oublie pas les accents : vîntes : accent circonflexe sur le "i". Et êtes : circonflexe sur le "e"
Cepit : oui
C'est très bien ! Corrige les quelques erreurs et ce sera parfait.
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Il y a du progrès.
Nous avons porté :tulimisIl dit :dixit
Ils aimèrent:atumerunt
Tu conduisis :duxisti
Vous avez reçu :ceptumistis
Ils ont fait :fecerunt
Vous avez envoyé :misistis
Tu crias :clavisti
tulimus (avec un u : je suppose que ton doigt a glissé !)
Il dit : dixit c'est bon
Ils aimèrent : le verbe est amare. Au parfait : amav-i. Trouve la terminaison.
Tu conduisis : duxisti c'est bon
Vous avez reçu : le parfait de capio est : cep-i. Donc cep + la terminaison istis.
Vous avez envoyé : misistis c'est bon
tu crias : le verne est "clamare", au parfait clamav-i. Corrige.
C'est bien : tu vois que tu n'es pas si nul que tu le dis.
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Pour le deuxième exercice, les deux temps demandés sont le passé simple et le passé composé.
Je te fais le premier verbe :
habuerunt = ils eurent (passé simple du verbe avoir) - ils ont eu (passé composé). Continue sur ce modèle.
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Bonjpur !
Le parfait, comme son nom l'indique, se conjugue sur le radical du parfait.
Tu trouves ce radical lorsque tu regardes les temps primitifs des verbes que tu as à conjuguer.
Exemple :
ignoro = première personne du présent de l'indicatif
-as = terminaison de la 2 ème personne du présent de l'indicatif
-are = terminaison de l'infinitif présent
ignorav-i = première personne du parfait de l'indicatif. C'est donc sur ce radical là, celui du parfait, que tu dois former le parfait.
A chaque fois, cherche le radical du parfait et tu mets ensuite les terminaisons du parfait sur ce radical.
Bon courage ! Et s'il y a quelque chose que tu ne comprends pas, demande !
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Bonjour jeanne,
Exceptionnellement et parce que c'est la première fois, je te corrige ton devoir. Mais la prochaine fois, il faudra t'y prendre plus tôt pour que je puisse te faire trouver les solutions et pas te les donner.
Jadis, il y eut un berger nommé Gygès qui faisait paître les bêtes du roi de Lydie.
Ce berger, comme la terre s'était entrouverte à la suite de grandes pluies, descendit dans cette fente. (illum se rapporte à hiatum) et remarqua un cheval de bronze dans les flancs duquel il y avait une porte. (attention à l'orthographe de "flancs". Rien à voir avec la pâtisserie).
Une fois la porte ouverte, il vit le corps d'un homme de grandeur inhabituelle et à son doigt un anneau d'or qu'après l'avoir ôté il passa à son doigt.
Inde = De là,
se recepit = il retourna
in concilium = à l’assemblée
pastorum = des bergers.
Ibi = Là, quand il avait tourné le chaton
ejus anuli = de cet anneau
ad palmam = vers sa paume
a nullo videbatur = il n’était vu par personne.
ipse autem = mais lui-même
omnia videbat = voyait toutes choses.
rursus = en revanche,
videbatur = il était vu (on le voyait)
cum lorsque
inverterat = il avait retourné
anulum = l’anneau
in locum = à sa place.
Hac opportunitate = complément de moyen ablatif = Par cette commodité
anuli usus = deux génitifs = de l’usage de l’anneau,
Gygès = Gygès (sujet)
interemit = tua
regem dominum = le roi, son maître.
Sustulit etc. = il supprima ceux dont il pensait qu’ils lui faisaient obstacle et personne ne put le voir dans ces forfaits. (Tu as dû oublier de copier quelque chose du latin)
Dernière phrase :
Denique = Enfin
exortus est = il se trouva
Lydiae rex = roi de Lydie.
Bon courage !
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Bonjour, jeanne,
Je crains que nous ne nous soyons mal compris...
Il fallait simplement simplifier un peu, mais garder du bon français, c'est à dire traduire tout simplement, mais nous en reparlerons.
Je te redonne en entier ce que je t'avais proposé (et qui était tout près de ce que tu avais fait) :
Jadis, il y eut un berger nommé Gygès qui faisait paître les bêtes du roi de Lydie.
Celui-ci, comme la terre s'était entrouverte à la suite de grandes pluies, descendit dans cette fente. (illum se rapporte à hiatum) et remarqua un cheval de bronze dans les flancs duquel il y avait une porte. (attention à l'orthographe de "flancs". Rien à voir avec la pâtisserie).
Une fois la porte ouverte, il vit le corps d'un homme de grandeur inhabituelle et à son doigt un anneau d'or qu'après l'avoir ôté il passa à son doigt.
Je crains de t'avoir effrayée... N'est pas peur : tu avais fait un bon travail malgré quelques fautes. On va s'occuper de la suite.
N'oublie pas de traduire :Inde in pastorum concilium se recepit.
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Bonjour, Jeanne,
Tu fais un assez joli texte français, mais qui est parfois un peu loin du texte latin. Il faut absolument construire ton texte latin, c'est à dire bien analyser les formes latines et les traduire en fonction de leur cas.
Je te donne un exemple pour le début :
Pastor olim fuit, nomine Gyges, qui Lydiae regis pecudes pascebat. Hic, cum terra discessisset magnis quibusdam imbribus,descendit in illum hiatum aenumque equum animadvertit, cujus in lateribus fores erant.
Olim = Jadis
Pastor fuit = il y eut un berger (le latin dit : un berger fut)
nomine Gyges = nommé Gygès (attention, nommé avec accent aigu : c'est un participe, pas un infinitif.
Après, ça se gâte.
Tu as écrit : qui était de Lydie allait faire paître ses bêtes.
pascebat = il n'y a pas "allait faire paître" mais simplement "faisait paître".
pecudes = les bêtes COD accusatif pluriel
regis = rex regis = génitif singulier complément de nom = du roi
Lydiae = Lydia ae = génitif singulier complément de regis = de Lydie.
Tu vois que tu as fait un contre-sens.
Celui-ci comme il y eut beaucoup de pluie et que la terre se fendit ou se sépara.
Reprenon le texte latin.
discessisset est un plus que parfait : il faut donc le traduire par un plus que parfait français. Cette partie du texte est traduite dans Gaffiot (ton texte est de Cicéron) = comme la terre s'était entrouverte par certaines grandes pluies : Gaffiot traduit : la terre s'étant entrouverte à la suite de grandes pluies... Respecte la construction de ta phrase ne la coupe pas si ce n'est pas nécessaire. "Le texte, tout le texte, rien que le texte !"
Il descendit dans une fente = tu as oublié "illum" dans cette fente
Le reste est bon.
Quibus apertis, corpus hominis vidit magnitudine inusitata aureumque in digito anulum,quem detractum ipse induit.
Celle-ci, ayant été ouverte, il vit un corps d'homme de grandeur inhabituelle et à son doigt un anneau d'or, après l'avoir ôté et passer à sa main
Je pense qu'on peut rendre cet ablatif absolu par " Une fois la porte ouverte" (qui ne précise pas s'il a lui même ouvert la porte)
corpus hominis = le corps d'un homme : le latin sait dire "un corps d'homme". Restons près du texte.
quem detractum ipse induit. = traduis le texte tel qu'il est. Tu as une relative, traduis par une relative
quem = que (reprend anulus qui est masculin)
detractum = littéralement = ayant été enlevé = on peut traduire légitimement : après l'avoir enlevé
ipse induit = lui-meme (ipse est sujet de induit) se mit au doigt (on est obligé d'ajouter "au doigt" : en français, on ne dit pas "revêtir un anneau ou mettre un anneau sans complément).
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Bonjour, Auré75,
D'abord, merci pour tes remerciements. Cela fait vraiment plaisir !
Quand je parlais de tournure moins lourde, je voulais justement dire une tournure qui évitait une proposition conjonctive de temps. Mais telle que tu l'as écrite, ta phrase convient tout à fait.
Attendons de voir ce que ton professeur dira. Je serai très content d'avoir vos résultats, à Marinus et à toi.
N'hésitez pas à poser vos questions : c'est très agréable de travailler avec des gens qui cherchent à comprendre et pas qui demandent qu'on fasse le travail à leur place.
A bientôt !
Le Latin en 15 leçons - J.-M. Fontanier
in Divers
Posted
Bonjour, Rose ! Prends de bonne vacances : nous t'attendons de pied ferme avec tes questions et tes exemples. Et bravo de vouloir progresser et comprendre les choses à fond.
A bientôt !