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BLACKSTONE

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Messages posté(e)s par BLACKSTONE

  1. Pas mal !

    Le français supporte mal de séparer le relatif de l'antécédent. Nous traduirons donc au début :

    Comme les troupes auxquelles il avait ordonnées qu'elles le suive tardaient (ou étaient en retard),...

    Ensuite c'est bon jusqu'à

    et (ne remplace pas le et par : ici, ce n'est pas tout à fait le même sens).

    attention :

    il ne permit pas que le timonier (sujet du verbe) cède à la tempête

    tu as oublié adversae (datif qui va avec tempestati) la tempête contraire (qui faisait obstacle)

    Garde la construction : obrutus est = il ne soit submergé

    N'oublie pas paene = presque

    donc : il ne soit presque submergé

    fluctibus (et pas fructibus !) = par les flôts.

     

    Voilà !

     

    Bonne nuit !

  2. neque quis esset ante detexit aut gubernatorem cedere adversae tempestati passus est quam paene obrutus fructibus (est) .

     

    Bien pour le début ! Puisque on te le donnait, tu peux laisser le capuchon !

     

    neque = et non

    ante... va avec quam = avant que Séparer les deux est une joliesse de style.

    Traduis comme s'il y avait :

    et non detexit quis esset = il ne fit pas connaître qui il était

    aut = ou

    (non) passus est = il ne permit pas que (+ proposition infinitive)

    gubernatorem = le timonier, le pilote

    antequam = avant que...

     

    Maintenant, tu devrais y arriver.

  3. 5. Cessantibus copiis quas subsequi jusserat , [...] ipse clam noctu parvulum navigium solus, obvoluto capite,

    conscendit ; neque quis esset ante detexit aut gubernatorem cedere adversae tempestati passus est quam paene obrutus fructibus (est) .

     

    5. Comme les troupes tardaientavec abondance alors qu'il avit ordonné de la suivre, il embarqua dans un tout jeune bateau, seul, la nuit , la tête recouverte d'un capuchon ; et il se fit connaitre du timonier, il ne lui permit pas de céder à la tempete , uniquement lorsque les flots allaient le submerger

     

    Attention à prendre les mots et les constructions tels qu'ils se présentent.

    Il n'est pas question d'abondance ici. Tu ne peux pas à la fois traduire copiis par "troupes" et pas "avec abondance". C'est l'un ou l'autre.

    "copia -ae" au singulier signifie l'abondance. Mais au pluriel (et même quelquesfois au singulier), il signifie "les troupes", et c'est tout !

    quas est un relatif qui a pour antécédent "copiis" qui est du féminin. Mais c'est aussi le sujet de la proposition infinitive "quas subsequi". En français, il va falloir traduire : "les troupes auquelles il avait ordonné qu'elles..." Il n'y a nulle part "alors que".

    parvulum = "tout jeune ", non ! "tout petit", oui.

    tu as oublié de traduire "clam" = "en cachette"

    obvoluto : nulle part il n'est question de capuchon. caché, dissimulé, oui. N'invente pas !

     

    Traduis déjà jusque là et nous ferons la fin après.

  4. C'est parfait sauf un petit détail : la ville de Brundusium s'appelle en français "Brindes". Mais il vaut mieux utiliser l'appellation italienne, aujourd'hui utlilisée partout : "Brindisi".

    Je suis parti toute la journée mais serai là après dîner. Je te mets dès que je rentre mes remarques sur la cinquième phrase.

    A ce soir !

  5. Mais c'est que tu fais des progrès !

    C'est presque ça. Simplement, classes oppositas est au pluriel. Et ce n'est pas utile d'ajouter un verbe : "entre les flottes ennemies" suffirait.

    Inter signifie entre mais aussi "au milieu de". Cela convient aussi ici.

    Mais tu vois que ça va bien ! Je vais me coucher : nous continuons demain ?

  6. Bonsoir, Auré,

     

    C'est très bien. Rien à dire sur la phrase 3.

     

    4. A Brundisio Dyrrachium inter oppositas classes hieme transmisit.

     

    4. Il fit la traversé , à Brindisio Dyrachium , les divisions ennemies , pendant l'hiver.

     

    "pendant l'hiver est bon.

    "a" est lapréposition "ab" qui indique l'origine. Elle sert à introduire le complément d'agent du verbe passif, mais il n'y a pas ici de verbe passif. Elle a donc sa valeur de marque du point de départ.

    transmittere signifie = passer d'un point à un autre en traversant...

    transmittere ab.... (in + accusatif)... passer de... à...

    Ici, il n'y a pas de in +accusatif parce que Dyrachium est un nom de ville, et que le complément de lieu pour les noms de ville se construit sans préposition.

    classis = le sens le plus courant est "flotte"0 classis opposita = flotte ennemie.

    Je crois que tu as tous les éléments pour corriger.

  7. C'est très bien !

     

    Passons à la seconde phrase :

     

    2. In agmine nonnumquam equo, saepius pedibus anteibat, capite detecto, seu sol, seu imber esset.

     

    2. Il précédait son armée en marche, quelque fois à cheval , plus frequemment à pieds , la tête à découvert ,

     

    soit qu'il fût au soleil , sois qu'il fût sous la pluie .

     

    Deux remarques : "in agmine" signifie plutôt : "Pendant la marche de l'armée" Mais ta traduction est possible et même élégante à condition que tu saches bien la justifier.

    Detecto capite : une expression française rendrait bien cette expression latine : "tête nue" ou "nue tête".

    Pour la fin, petite erreur de construction : sol et imber sont au nominatif et sujets de esset (au singulier : l'un ou l'autre (seu... seu...)ça se rendrait bien en français par l'impersonnel : sois qu'il y eût du soleil... etc. Bravo pour l'emploi de l'imparfait du subjonctif français.

    A toi, maintenant !

  8. Bonjour, Auré,

    Je commence ce matin mais vais partir bientôt et rentrerai en fin d'après-midi.

    Ce n'est pas mal du tout !

    1. Armorum et equitandi peritissimus, laboris ultra fidem patiens erat.

    1. Il avait été un grand connaisseur des armes et de la cavalerie, qui supporte la fatigue au-delà de (fidem ? )

     

    Il ne faut pas "supposer" des mots qui ne sont pas dans la phrase (sauf parfois "esse"). Il n'y a pas de relatif dans la phrase, donc il n'y en a pas besoin dans la traduction.

    peritissimus est simplement un adjectif (peritus) au superlatif, apposé au sujet (contenu dans le verbe "erat" : il :

    Très connaisseur.... , il était...

    equitandi = le latin connait le mot "équitation" mais tardivement. Il préfère, comme toujours, le verbe concret. equitare = chevaucher, monter à cheval.

    Tu pourrais traduire : très connaisseur de l'art équestre, (par exemple).

     

    Ultra fidem = c'est une expression qu'on trouve dans Quintilien et qui signifie : au-delà du croyable. C'est dans le Gaffiot à "ultra".

    Corrige cette phrase et nous continuerons.

    Bon courage !

  9. C'est toi qui a raison, Auré. Si j'avais eu le moindre doute sur le fait que tu faisais tout toi-même, je ne t'aurais pas aidé et Raoul non plus. Comme tu le dis, il vaut mieux travailler soi-même pour se préparer au bac. Et puis, aller chercher une version sur le net, c'est comme commencer un roman policier par la fin... Et tu sais que nous ne te laisserons pas tomber !

    A bientôt et bravo !

  10. Oui, cette fois, c'est très bien. Voilà ton devoir terminé !

    Bien sûr, il y aurait encore bien des choses à améliorer dans ta traduction, mais au moins, elle est de toi et c'est cela qui est profitable. Tu te doutes bien que ce texte se trouve facilement traduit sur internet, mais si tu avais cédé à la facilité, tu n'aurais fait aucun progrès et le professeur n'aurait pas été dupe.

    Bravo pour ton travail et pour ton honnêteté.

    A bientôt j'espère.

  11. Maximum matronis ornamentum esse liberos bene institutos merito putabat sapientissima illa mulier

    Cette femme très sage pensait avec raison que des enfants bien institués furent le plus grand équipement de la maitresse de maison .

     

    Ta construction est bonne. Mais il faudrait que tu révises la concordance des temps en français. Un passé simple exprime une action ponctuelle, or, ici, il s'agit d'une vérité générale. Le temps normal en français dans ce cas est l'imparfait Donc "étaient" et pas furent.

    Enfin, vérifie le sens des mots. As-tu bien compris ta phrase ?

    instituere signifie ici "former", on aurait dit autrefois "élever" Le sens premier du verbe est "faire tenir debout". Donc, il s'agit d'enfants bien formés. C'était le sens du beau nom "instituteur" qu'on a remplacé par le grotesque vocable "professeur des écoles".

    Equipement fait un peu militaire. Le deuxième sens de "ornamentum" et de loin le plus répandu est "parure".

    C'est ce qui convient ici.

    Refais ta phrase, mais tu touches au but !

  12. Je te croyais couché ! Je te réponds en vitesse avant de me coucher à mon tour :

    1 - cette fois-ci, tu as bien trouvé le passé simple, mais tu as oublié de mettre "éleber" au passif, ce qui fait que la phrase ne signifie plus rien.

    2 - Une proposition infinitive est composée d'un sujet à l'accusatif et d'un verbe à l'infinitif.

    Voici un exemple : Credo eum dormire = Je crois qu'il dort. Littéralement : je crois lui dormir.

    J'espère que cela te permettra de comprendre ce que t'a écrit Raoul. Sinon, je te le réexpliquerai.

    Bravo pour ta persévérance !

    A demain !

  13. D'accord, je t'attends de pied ferme !

     

    Vérifie dans ta grammaire française :

    en français, il y a cinq temps du passé : le passé simple, le passé composé et le passé antérieur d'une part, l'imparfait et le plus que parfait d'autre part.

    Le passé simple est plutôt le temps du récit au passé. "Pierre mangea sa soupe."

    Le passé composé constate qu'un action a eu lieu : Pierre a mangé sa soupe.

    Le passé antérieure est un passé du passé : lorsque Pierre eut mangé sa soupe, il alla se coucher. (il a mangé sa soupe avant d'aller se coucher).

    L'imparfait indique une action qui dure dans le passé : Pierre mangeait sa soupe quand soudain sa mère ouvrit la porte.

    Le plus que parfait indique une action achevée dans le passé : Pierre avait mangé sa soupe lorsque son père rentra du travail.

     

    Apprends bien tes temps du passé en français. A demain ! Bon courage !

  14. Phrase 4 : tu as confondu passé simple et passé antérieur. C’est bien de vouloir employer le passé simple, encore faut-il le connaître. Cherche !

     

    Pour le sujet, tu n’a pas assez analysé. Raoul t’a donné la solution. J’aurais préféré que tu la trouves toi-même. Mulier ne peut être qu’un nominatif, alors que maximum ornamentum peut être autre chose. Tu n’as donc pas le choix : le seul sujet possible est « sapientissima illa mulier.

    D’autre part, la présence de « esse » s’explique tout simplement parce que le verbe putare, « penser, estimer » se construit avec une proposition infinitive. Sais-tu bien ce qu’est une proposition infinitive ?

  15. La maitresse de maison , décorant, est très grande, ainsi, les enfants institués pensaient avec raison

    qu'elle est la plus sage des femmes .

    Maximum matronis ornamentum esse liberos bene institutos merito putabat sapientissima illa mulier

     

    Attention : n’oublie pas que le latin met en valeur ce qu’il veut qu’on remarque en le mettant en tête de phrase, mais ce n’est pas forcément par là qu’il faut commencer.

    Comme pour les autres phrases, commence par le sujet au nominatif et le verbe. Et ensuite, on verra. Quel est le seul sujet possible pour putabat ?

  16. Les lettres de leur mère , Cornélie , existent, par lesquelles il apparaît que , non seulement , ils avaient été élevé dans le giron de leur mère , mais encore ils avaient tiré de celle-ci la délicatesse de la parole.

    Cette fois-ci, c'est presque parfait.

    Deux petites corrections :

    - en français, il est obligatoire ici de répéter le "que" introduisant la deuxième infinitive, qui est pour le français une complétive : "mais encore qu'ils..."

    - J'ai laissé passer une faute de temps : depuis le début, nous étions à l'imparfait, et le passé de l'imparfait est le plus que parfait. Mais ici, notre phrase est au présent. Pour la concordance des temps, il faut donc remplacer nos plus que parfait par des passés, simples ou composés.

    Essaie de le faire toi-même : il faut donc mettre "avaient été élevés" et "avaient tiré" par l'un de ces deux temps (prends le passé composé, ce sera plus simple).

  17. Les lettres de leur mère , Cornélie , existant, par lesquelles il apparaît que , non seulement , ils avaient été élevé dans le giron de leur mère , mais encore ils avaient été tire de la délicatesse de la parole . Cette phrase est elle correcte maintenant ?

    Pourquoi as-tu remis "existant" ? C'est "existent, présent de l'indicatif.

    Attention, hausisse n'est pas un infinitif passé passif, mais un participe passé actif.

    hausisse a un COD : sermonis elegantiam. Le complément d'origine, c'est ab ea. De qui s'agit-il ?

     

    A demain pour la fin ! C'est bien parti...

  18. Exstant Corneliae matris epistolae, quibus apparet eos non solum in gremio matris educatos fuisse,

    sed etiam ab ea sermonis elegantiam hausisse.

    Oui, c'est presque ça. Mais attention : educatos est masculin. Il ne peut donc reprendre epistulae qui est féminin. Et il y a un sujet : "eos", c'est à dire "ils".

     

    Ici, "giron" conviendrait mieux que "sein". Sein n'est pas à prendre au sens étroit, mais au sens large "dans le sein de leur mère" ou "dans le giron de leur mère".

    Tu peux finir ta phrase : hausisse a pour sujet "eos" sous-entendu. Donne-lui le sens de puiser, tirer.

    ab introduit un complément d'origine (tirer de...)

  19. Je crois que tu n'as pas compris ce que je te disais pour "quibus". Cette forme est l'ablatif pluriel du pronom relatif qui, quae quod. Il introduit donc une proposition relative. Le pronom relatif a un antécédent. Ici, le seul possible est "epistulae". Mais il a une fonction : il est complément de moyen de apparet.

    Ce qui donne : Les lettres de leur mère Cornélie existent, par lesquelles il apparait que...

     

    As-tu bien compris cela ?

     

    Sais-tu ce qu'est une proposition infinitive ?

     

    Pour educo, prend le sens de "élever" : c'est celui qui convient le mieux ici.

    Educatos esse est l'infinitif parfait passif. C'est le verbe de la première proposition infinitive (il y en a deux).

    Quel est, en français, l'infinitif passé passif de "élever" ?

  20. C'est presque très bien. Corneliae matris pourrait signifier "la mère de Cornélie". Mais n'oublie pas que Cornélie est la mère des deux frères. Ici, Corneliae est en apposition à matris.

    Nous traduirons donc : Les lettres de leur mère, Cornélie, existent.

     

    La suite : quibus n'est pas au nominatif ou à l'accusatif.

    En français, le pronom relatif se décline (comme en latin) :

    Qui (sujet) que (complément d'objet), duquel ou de la quelle (complément de nom) par lequel (complément de moyen).

    Essaie de traduire quibus apparet : quibus n'est donc pas le sujet de apparet.

    Apparet est très souvent (et c'est le cas ici : il apparait que, il est manifeste que... Il est suivi d'une proposition infinitive.

    Attention, il y a deux verbes "educo" qui ne sont pas de la même conjugaison. Vérifie lequel peut faire "educatos" et quel est son sens. Qu'est-ce que la forme "educatos esse" ?

  21. Excellent ! Mais, comme je te l'avais indiqué, en français on dit s'ajouter à. L'article défini ne s'impose pas ici. On va donc traduire :

    De fait, une très bonne éducation s'ajoutait à un remarquable caractère naturel. N'oublie pas quippe...

     

    Plus que deux phrases :

     

    Exstant Corneliae matris epistolae, quibus apparet eos non solum in gremio matris educatos fuisse,

    sed etiam ab ea sermonis elegantiam hausisse.

    Existant encore, la lettre de la mère de Cornélia, ce qui apparait non seulement dans le giron

    que la mère était mise en dehors, mais encore que la parole était imbibé élegamment .

     

    Commençons par le début de la phrase.

    Exstant est un verbe conjugué et pas un participe. Cela vient de "exsto". Quel temps, quelle personne, quel nombre ?

    Que peut être "epistolae" (quatre solutions...)

    A bientôt !

  22. Tu fais erreur sur : optima educatio. Optima peut être effectivement un ablatif, mais pas educatio. Cherche "educatio" dans ton dictionnaire. De toute façon, en admettant qu'educatio puisse être un ablatif, il serait masculin et optima un féminin... ça ne pourrait pas aller ensemble. Mais vérifie "educatio" dans un dictionnaire. Quel est le génitif de "educatio" et par conséquent, quel en est l'ablatif ?

     

    Pour le Gaffiot, tu as fait une erreur, malheureusement. Ces "abrégés", même gros, sont des leurres. Ils ne contiennent pas suffisamment les références aux auteurs qui sont primordiales. Si c'est encore possible, commande à ta librairie le vrai Gaffiot et essaie de négocier la reprise de l'autre contre l'achat du gros...

     

    Bon courage !

  23. Bonjour, Auré75,

     

    Pour la première phrase, n'oublie pas le "par sa mère" qui est la manière française de dire ce que le latin dit par exfilia (né de la fille de Scipion).

    La deuxième est bien construite et traduite correctement. N'oublie pas "omnium". On peut le comprendre de plusieurs manières. Pour garder ta traduction, disons : "un grand espoir de tous" : tous ceux qui les connaissent pensent qu'ils ont un grand avenir devant eux.

     

    Regardons tout de suite la phrase 3 :

     

    Ad egregiam quippe indolem accedebat optima educatio.

    De fait, il approchait vers un remarquable caractère naturel ayant une optimale éducation

    Quel est le cas de "optima educatio" et donc sa fonction ?

    accedere + ad = s'ajouter à. (Dans le Gaffiot, sens B, § 2.)

    A partir de là, tu dois pouvoir traduire sans difficulté cette phrase.

    A bientôt !

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