Aller au contenu

BLACKSTONE

Members
  • Compteur de contenus

    534
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par BLACKSTONE

  1. Bonsoir, Lady, J'avoue que je suis très déçu que tu t'y prennes si tard et que tu nous demande de nouveau de faire le travail à ta place. Ce n'est pas le but de ce site. Bon courage quand même pour demain.
  2. BLACKSTONE

    Méthode de thème

    Pour ajouter encore quelques conseils : S'habituer à penser (à défaut de parler...) comme au XVII° siècle, notamment utiliser l'imparfait du subjonctif chaque fois qu'il est justifié : si j'avais su, je ne serais pas venu = si j'eusse su, je ne fusse pas venu... Certains le font encore manifestement : j'ai entendu hier Christophe Barbier, dans l'émission d'Yves Calvi sur la 5 employer la forme "fissent" très naturellement dans une phrase où je l'attendais et ou elle était indispensable, mais ou peu de gens aujourd'hui l'aurait utilisée. Apprendre par coeur certaines traductions françaises de grands textes et l'original latin peut être également bien utile pour arriver peu à peu à "penser latin". C'est ainsi que j'ai préparé le thème de ma licence et je m'en suis fort bien trouvé. Je pense d'ailleurs, sans pouvoir le prouver, que certaines tournures québécoises peuvent vous aider... N'hésitez pas à nous faire part de vos travaux ! Et comme le dit fort justement Raoul, ça peut devenir un réel plaisir !
  3. BLACKSTONE

    Recherche d'un mot.

    Bien d'accord, Raoul ! Mais puisqu'il s'agit d'histoire... Je n'ai pas trouvé la date de la version "triomphaliste". Elle date au moins du 19° siècle (époque de la dévotion au Christ roi, même si la fête officielle ne fut instituée par Pie XI qu'en 1925). Je l'ai chanté dans les années 40... Les couplets en "faux-bourdon" incitent à penser à cette fourchette de dates.
  4. BLACKSTONE

    Recherche d'un mot.

    J'en suis heureux ! J'ajouterai que cette "laude" est toujours chantée aujourd'hui avec, pour les "couplets" un texte très proche de celui du VIII° siècle. On peut l'entendre sur youtube par les moines de Solesmes (une référence !) http://www.youtube.com/watch?v=oZIb48xFwtk&feature=results_main&playnext=1&list=PL26B1B9B062112F04 Il a été chané également à Chartres en 2010 ! Version polyphonique moderne...La référence à la ceinture des rois normands est tout à fait normale : il s'agit, entre autres, d'une prière pour le roi et pour le pape... et le lien entre le pape et cette monarchie coule de source !
  5. BLACKSTONE

    Recherche d'un mot.

    La citation est fautive :il s'agit d'une "laude", chant de louange répandu très anciennement dans l'église. Voici un extrait d'un ouvrage sur ces anciennes pièces liturgiques composées à Metz autour de l'an 800 (renaissance Carolingienne - Saint Chrodegang de Metz...) Le sens est tout simplement : Le Christ est vainqueur, le Christ règne, le Christ commande.
  6. Bien tenir compte de « tales » qui désigne la catégorie dabbesses susceptibles de tenir le rôle. Voici une traduction "à la louche" du début du texte. Nous avons la définition de l'abbesse idéale. Elle doit être telle, l'abbesse qui doit diriger les âmes. Attention, il ne s'agit pas d'une catégorie spécifique : toutes les abbesses devraient répondre à la définition, puisque par définition, précisément, l'abbesse est la mère spirituelle des autres religieuses, celles "qui lui sont soumises", c'est à dire toutes les religieuses du couvent. Les abbesses qui doivent assumer la tâche de diriger les âmes sont celles qui présentent à celles qui leur sont soumises la conduite de la sainte religion par leurs exemples et par leurs paroles : celles qui ne se consacrent pas à servir leurs volontés propres mais plutôt prennent un soin très intelligent de celles qui leur sont soumises, qui connaissent quelles doivent garder elles-mêmes aussi et celles-ci de toute tache de vices en tant que vases saints dans lesquels peut être offert dignement à Dieu lencens de la prière de manière instante, et quelles les rendent vigilantes avec elles dans le saint dessein de telle sorte quensemble elles méritent de jouir de la société des citoyens den haut. N'hésitez pas à me poser toute question sur ma traduction. Toutes ces relatives au subjonctif expriment un souhait pressant, pour ne pas dire une obligation...
  7. C'est avec plaisir ! C'est vrai que ça s'éclaire au fur et à mesure qu'on se familiarise avec le style ecclésiastique du IX° siècle ! Le vocabulaire est souvent récurrent, et certaines tournures aussi. N'hésitez pas à continuer de nous solliciter... Bien cordialement
  8. Voici une traduction "à la louche" de tout le paragraphe. Ma version commence par un titre. Qu’une surveillance très attentive doit être appliquée envers les enfants qui sont entretenus ou instruits dans la communauté canonique. Il faut que les recteurs des Eglises veillent habilement à ce que les enfants et les adolescents qui sont entretenus ou éduqués dans la communauté qui leur est adjointe soient enchainés (liés étroitement) par les disciplines ecclésiastiques de base (courantes) de telle sorte que leur âge folâtre et fort incliné au péché ne puisse se procurer aucun espace par laquelle il (l’âge) se rue dans le forfait du péché. C’est pourquoi dans la surveillance et l’instruction spirituelle faite de cette manière, un frère d’une vie estimable doit être établi par les prélats (ceux qui commandent), frère qui puisse se charger du soin de ceux-ci avec le plus grand zèle et les lient ainsi le plus étroitement possible. ingis est une mauvaise lecture pour "jugis -is" qui signifie : perpétuel, inépuisable. J'ai traduit par "de base"... on pourrait aussi dire "fondamentales", "qui coulent de source"...
  9. A part que j'écrirais "toutes sortes" au pluriel, je trouve ta traduction convenable.
  10. C'est assez bien. Sénèque habite au dessus du bain public. omnia genera vocum : je traduirais plutôt : toutes sortes de voix. Quand les plus forts (comparatif parce qu'il y a comparaison entre deux catégories : on peut traduire dans ce cas soit par un superlatif soit par un positif.) jactant = et qu'ils agitent manus graves = leurs mains alourdies plumbo = par du plomb, quand ils peinent, il entend leurs gémissements.
  11. BLACKSTONE

    Traduction Urgent ! :)

    C'est beaucoup mieux ! latus - lateris, neutre : le côté. Pour un cheval, on dit le flanc. La suite demain !
  12. BLACKSTONE

    Traduction Urgent ! :)

    Bonjour, Lady, Je suis un peu étonné que tu aies confondu le verbe "fendre" avec le verbe "fondre". As-tu bien lu en détail ce que je t'ai écrit ? Je crains également que des lacunes en grammaire française soient un handicap pour le latin. Reprenons : 1ere Phrase : Gygès, alors que la terre se fondait par de grandes pluies, il descendit dans une fente et comme il ouvrit la porte il remarqua un cheval fabuleux. Gygès : c’est bon. alors que la terre : c’est bon. discessisset = c’est un plus que parfait (je te l’ai écrit dans ce que je t’ai envoyé). Quel est le plus que parfait du verbe pronominal « se fendre » en français ? par de grandes pluies : c’est bon. il descendit : ne répète pas le sujet : Gygès, qui est le sujet en début de phrase suffit. dans une fente : tu as oublié le démonstratif illum qui se rapporte à hiatum. Pourquoi n’as-tu pas repris la traduction que je t’avais donnée : ut ferunt fabulae = comme le rapportent les fables ? fabulae est le sujet de ferunt. comme il ouvrit la porte : tu inventes, ce n’est pas dans le texte. Traduis littéralement : Nous en sommes à : animadvertit, cujus in lateribus fores essent. Traduis d’abord animadvertit. Puis in lateribus cujus (je te le remets dans l’ordre français). Enfin : l’expression « fores essent » : littéralement : des portes étaient, ce qui se traduit en français (emploi fréquent du verbe « esse » : il y avait des portes. 2ème phrase : Comme celle ci a été ouverte il vit un corps d'homme de grandeur inhabituelle et a son doigt un anneau d'or qu'il prit. Quibus apertis : Et celles-ci ayant été ouvertes : en français : et les ayant ouvertes Tu as oublié « mortui » qui se rapporte à « hominis » (génitif masculin singulier de « mortuus »). Pour quoi : qu’il prit ? Ce n’est pas dans le texte. Ne mélange pas les phrases : il ne s’agit pas de raconter approximativement une histoire mais de traduire fidèlement ce qui est écrit Corrige tout cela et nous ferons la suite ! Bon courage !
  13. BLACKSTONE

    [ ] ?

    Hélas, je crois qu'il n'y a pas de convention générale... Voir l'article : http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/caief_0571-5865_1981_num_33_1_1901 J'ai consulté un Budé où je n'ai pas trouvé d'indications précises... Sans doute, un autre vous donnera des indications plus sûres... En général, ces indications dans le texte donnent lieu à un commentaire en note (c'est le cas dans mon Budé.
  14. Bonjour, Messalina, Voici la fin du texte, traduit "à la louche", mais s'il y a des erreurs de détail, il n'y en a pas sur le sens général. Cela vous permettra de travailler. Raoul va certainement regarder cela aussi et corriger mes imprécisions ou mes erreurs... En effet également, le Christ ayant souffert de la sixième heure jusqu’à la neuvième heure offrit les souffrances du gibet. Car, par un tel « sacrement » (au sens de signe sacré : le mot est employé à l’époque au sens large : la définition des « sept sacrements » n’interviendra qu’au Concile de Trente, au XVI° siècle… Le « sacrement » en question est la prière des trois « heures » de tierce, sexte et none), à des moments légitimes (règlés) pour la prière, durant les trois « heures », la perfection de la Trinité ou bien est louée par des louanges, ou bien est implorée par des prières (de supplication). Pour autant (licet), si on compte aussi la célébration de jour, par ce cycle de quatre jusqu’à l’office de vêpres, c'est-à-dire pour chacun des quatre, il est signifié que (quia a ce sens en latin tardif) le monde, divisé en quatre parts, a été sauvé dans la Trinité. Notons également que les gardes de la sentinelle militaire (les tours de garde des soldats), divisées en quatre parties sont séparées en espaces de trois heures chacune, pour que même dans les services nocturnes également « du monde » (opposé au service sacré), le mystère de la Trinité soit vénéré. Je suppose que vous connaissez la manière latine de compter les heures : la nuit, 4 "veilles" espacées de trois heures, le jour, quatre "heures" espacées également de trois heures. Bon courage et à bientôt !
  15. BLACKSTONE

    Traduction Urgent ! :)

    Bonjour, Lady, Voici une grosse aide pour la première phrase. Gygès = Gygès, nom propre, nominatif. cum = conjonction de subordination suivie du subjonctif = alors que terra –ae = la terre. nominatif singulier discessisset = plus que parfait du subjonctif actif de discedo : « se fendre ». Attention, en français « se fendre » se conjugue avec l’auxiliaire être, mais ce n’est pas un passif. magnis imbribus = magnus : grand. Imber - imbris : pluie. descendit = descendo –is –ire descendi –censum. Attention : radical du parfait semblable au radical du présent. Ici, descendit est un parfait. Pour la suite, quelques indications : ut : c’est ici l’adverbe relatif qui signifie « comme » ferunt = de fero « rapporter » Je te traduis juste cette incise que tu apprendras par cœur (pour t’en souvenir une autre fois) comme le rapportent les fables animadvertere = remarquer equus = cheval cujus in lateribus : cujus, pronom relatif. A pour antécédent « cheval » et est au génitif, complément du nom lateribus. N’oublie pas que le pronom relatif se décline aussi en français : qui (sujet), que (objet), duquel (complément de nom), auquel (complément circonstanciel)… foris –is = porte. Envoie-moi vite cette première phrase et ce que tu as fait pour la deuxième. Bon courage !
  16. BLACKSTONE

    [ ] ?

    Ce sont en général des mots restitués lorsqu'il y a une lacune dans la source, ou un mot dont la lisibilité est difficile.
  17. Bonjour, Messalina, Ne soyez pas confuse : vous vous êtes lancée dans un travail qui demande à la fois une bonne connaissance du latin carolingien et de la liturgie catholique des "heures", c'est à dire des offices que les moines chantent à des heures précises : Matines, Laudes, Prime, Tierce, Sexte, None, vêpres et Complies. Je pense que Raoul sera de mon avis, mais si je peux vous aider tant sur le plan du latin que sur celui de la liturgie, je le ferai volontiers. Je vous réponds plus longuement un peu plus tard en même temps que je terminerai le texte. Bon courage et à bientôt.
  18. Petite réponse rapide et bien imparfaite... Raoul complètera ou corrigera ! Extrait du livre des offices d’Isidore (Saint Isidore de Séville), sous l’autorité duquel les heures canoniques (ou canoniales) (Il s’agit des différentes « heures » de l’office) doivent être célébrées, elles qu’il faut que les chanoines connaissent et observent religieusement. Daniel et les trois enfants (jeunes gens) [il s’agit du Cantique de Daniel, récit tiré du « Daniel » écrit en grec dans la Bible ] consacrèrent par leurs prières (d’action de grâces) la troisième, la sixième et la neuvième heure, à savoir que les trois « heures » qui s’étendent du lever du soleil jusqu’au moment de la prière d’action de grâces annoncent pour nous clairement le respect à l’égard de la Trinité, semblablement de tierce et sexte jusque de là à none, (j’intègre ici ce qu’a écrit Raoul), « pendant des intervalles de lumière limités par des mesures fixées, la Trinité soit louée, priée trois fois par jour, ce fait même se présentant pour la confirmation de la vénérable Trinité, parce que l’Esprit Saint descendit sur terre à la troisième heure (la Pentecôte eut lieu à 9 heures du matin), c'est-à-dire à sa place et à son « numéro » (le Saint Esprit est la troisième personne de la Trinité) et à son « moment » (dans la bible, révélation du Père, puis du Fils et en 3 de l’Esprit), en vue d’accomplir la grâce que le Christ a promis.
  19. Deux textes, légèrement différents sont disponibles sur internet... L'un donne notamment pour l'une des phrases qui nous occupe : per paria lucis intervalla. Le "paria" semble assez nécessaire... De quel texte disposez vous ?
  20. Moi aussi. J'ai travaillé autrefois sur Chrodegang de Metz et l'institution des chanoines... mais tout cela est très loin. N'hésitez pas à nous mettre plus de contexte !
  21. Sans doute tout simplement une prolepse : c'est classique en poésie. Donc, pas de scrupule, Anne, deum (mis pour "deorum" : autre "classique" de la poésie) estbien dans la deuxième partie de la phrase.
  22. C'est vrai ! J'ai déjà constaté moi-même ces excès de pouvoir du correcteur automatique, parfois aussi avec le correcteur de word, mais dans word, on n'est pas obligé d'en tenir compte ! Je m'en souviendrai ! A bientôt !
  23. Oui, tout à fait. C'est bien le sens. Attention à ne pas mélanger l'infinitif et le participe : Peut-on "remplacer"... Pardonne-moi de te reprendre là dessus, mais ce n'est pas une faute d'orthographe, c'est une faute de grammaire. Si tu as des hésitations, remplace le verbe du premier groupe par un verbe du 2ème ou du 3ème groupe. Et tu verras facilement ainsi s'il faut mettre "er" ou "é" : Tu dirais : Peut-on prendre, et pas : peut-on pris... Bon courage et à bientôt !
  24. Bien, Auré ! Tu as juste oublié de supprimer le "lui" qui n'est pas dans le texte et qui ne sert à rien : "ou ne lui permit pas ". Il faut écrire : "et ne permit pas que...". Peut-être est-ce le français qui te pose problème ici : pourquoi ce "lui" ? J'aimerais comprendre. Comme la dernière fois, on pourrait évidemment faire mieux pour la traduction... Je remplacerais volontiers "tempête contraire" par "tempête hostile". Cela se trouve danjs le Gaffiot. Tu peux donc justifier ta traduction. Pour le reste, tout est correct. Nous travaillerons l'élégance plus tard, mais d'abord, l'essentiel est de bien construire. Bon courage ! Et à bientôt. C'est toujours aussi agréable de travailler avec toi.
  25. C'est presque ça. Mais respecte strictement le texte : N'oublie pas "ipse" : lui-même embarqua en français, on ne dit pas "embarquer dans" quand on parle d'un navire, on dit "embarquer sur". Ne remplace pas le -que de neque par un point virgule. Mets simplement une virgule et "et". "ou il ne lui permit pas". Qui est ce "lui" qui n'est pas dans le texte ? Et garde le même sujet : il est inutile en français de répéter le "il" : "il ne fit pas connaître qui il était ou ne permit pas que" Et attention à "submerger" : ce n'est pas un infinitif mais un participe. Comment l'écris-tu ? Cette fois-ci, c'est presque fini. Bon courage !
×
×
  • Créer...