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Alice7

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Messages posté(e)s par Alice7

  1. Merci Jacques pour cette  précision... Du coup j'ai une autre question d'étymologie de nom de plante : il s'agit du nom de genre latin du plantain, soit Plantago, pour lequel on trouve sur internet deux explications.

    La première dit que ce nom est issu de planta, "plante des pieds" et de ago, "pousser", ce qui revient à la signification "qui pousse sous la plante des pieds". C'est l'explication que l'on trouve le plus fréquemment sur les sites de botanique. L'autre dit que plantago vient de planta, qui signifie "plante", "végétal" et de ago, qui signifie "faire", "agir" et que plantago signifie donc "plante qui agit" (sous-entendu sur divers maux, puisque c'est une plante médicinale).

    Je trouve la deuxième explication plus logique... Qu'en pensez-vous ?

    Merci encore

  2. Bonjour à tous,

    Je m'interroge sur l'étymologie du nom latin de la prêle Equisetum arvense. Si Equisetum ne pose pas de problème, j'ai des doutes quant à ce que je trouve sur internet pour arvense. Dans la quasi-totalité des sites consultés, arvense est assimilé à "des champs". Ce qui me reste de latin et le Gaffiot me disent autre chose : "des champs", ce serait arvorum, tandis que arvense semble plus correspondre à arvensis, e, qui signifie 'd'Arvae" (ville de Bétique).

    Merci de votre avis éclairé...

  3. Bonjour,

    Un problème de construction avec cette phrase :

    Ita omnia in duas partis abstracta sunt, res publica, quae media fuerat, dilacerata.

     

    Je comprends le sens : les deux partis tirèrent toutes choses chacun de leur coté.

    Mais je ne comprends pas si partis est le génitif de pars, partis, et si oui pourquoi il est au génitif ? compl de quel nom ?

    Abstracta est il le participe parfait de abstraho et est-il attribut du sujet omnia donc au nominatif neutre pluriel ?

     

    Merci de votre aide... :)

  4. Bonjour,

    J'ai du mal avec la construction du passage que j'ai mis en rouge...

    Et peut-on considérer que toute la phrase qui contient ce passage et qui commence par l'accusatif Jovem autem est une proposition infinitive ? (le verbe qui l'introduit serait sous-entendu ? )

    Merci beaucoup ! :)

     

    SCORPIUS. Hic propter magnitudinem membrorum in duo signa dividitur, quorum unius effigiem nostri Libram dixerunt. Sed omnino totum signum hac de causa statutum existimatur: quod Orion cum venaretur, et in eo exercitatissimum se esse confideret, dixisse etiam Dianae et Latonae se omnia, quae ex terra oriantur, interficere valere. Quare Terram permotam, Scorpionem misisse, qui eum interficere monstratur. Iovem autem utriusque animum admiratum, Scorpionem inter astra conlocasse, ut species eius hominibus documento esset, ne quis eorum aliqua re sibi confideret. Dianam autem propter studium Orionis petisse ab Iove, ut idem illi beneficium daret petenti, quod Terrae ultro tribuisset. Itaque eum ita constitutum, ut, cum Scorpius exoriatur, occidat Orion.

  5. Merci beaucoup, je n'y serais pas arrivée toute seule... J'ai fini de traduire cet extrait sur les éléphants...

    Il me reste une dernière incertitude, sur cette phrase :

    Indis arant minores, quos appellant nothos.

     

    Indis est un ablatif ou un datif, du coup je m'interroge sur le sujet de cette phrase...Est-ce minores ? ce qui donnerait mot à mot : des [éléphants ] plus petits labourent pour les indiensqui les appellent "bâtards"

    Me trompe-je ?

    Fini Pline l'Ancien, je passe à Hygin, L'Astronomie, livre II, 26....J'espère que c'est plus simple...

    Merci encore pour votre aide....

  6. Oui....

    Puis-je vous solliciter encore ? (toujours dans l'Histoire naturelle, livre VIII Pline l'Ancien, à propos des éléphants...)

     

    alienae quoque religionis intellectu creduntur

     

    Mot à mot j'arrive à creduntur : ils sont crus >on pense que

    intellectu : ayant compris (supin ? ablatif ? ablatif absolu ?)

    donc ça donnerait : on pense qu'ils comprennent ( ou qu'ils ont compris) la religion d'autrui....

    Mais pourquoi donc religionis (genitif) et non religionem (acc) ?

    est-ce parce que intellectu ce n'est pas une forme verbale mais l'ablatif de intellectus, us, m : la faculté de comprendre, la compréhension ? (auquel cas intellectu religionis alienae = la compréhension de la religion d'autrui)

    Auquel cas....il me manque un verbe...??? encore un sous-entendu Plinien ?

    Merci :)

  7. c'est que je n'ai pas le choix ! :unsure: : j'aide ma fille de terminale à préparer son épreuve de latin du bac, et les textes sont choisis par le professeur...

    D'ailleurs , j'en ai attaqué un nouveau, toujours de Pline, et je suis extrêmement perplexe, quasiment dès la première phrase :

     

    Ad reliqua transeamus animalia et primum terrestria. Maximum est elephans proximumque humanis sensibus, quippe intellectus illis sermonis patrii et imperiorum obedientia,

     

    mon problème : elephans est masculin, j'ai vérifié

    Pourquoi maximum et proximum sont à l'accusatif alors qu'ils ont manifestement la fonction d'attribut du sujet ?

     

    Comme je doute de moi et de mes souvenirs, ce n'est pas facile...

    J'ai la traduction, mais j'ai besoin de la justifier grammaticalement pour pouvoir aider ma fille...

    Encore merci... :)

  8. Bonjour ,

    Je bute sur les deux passages soulignés dans ce court passage :

     

    Cepae silvestres non sunt. Sativae olfactu ipso et delacrimatione caligini medentur, magis vero suci inunctione. somnum etiam facere traduntur et ulcera oris sanare commanducatae cum pane, et canis morsus virides ex aceto inlitae aut siccae cum melle . . . . . et vino, ita ut post diem tertium solvantur. sic et attrita sanant. Coctam in cinere et epiphoris multi inposuere cum farina hordeacia et genitalium ulceribus.

    Suco et cicatrices oculorum et albugines et argema inunxere et serpentium morsus et omnia vulnera cum melle; item auricularum . . . . cum lacte mulierum et in iisdem sonitum aut gravitatem emendantes cum adipe anserino aut cum melle stillavere. et ex aqua bibendum dederunt repente obmutescentibus.

    In dolore quoque ad dentes conluendos instillavere et plagis bestiarum omnium, privatim scorpionum

     

     

    sonitum aut gravitatem emendantes : je comprends le sens "guérir bourdonnements et dureté d'oreille", mais pas la construction gramaticale : pourquoi est-ce à l'accusatif ? quel rôle joue le participe présent "emendantes" ?

     

    In dolore quoque ad dentes conluendos : de même je comprends qu'il est courant d'humecter les dents douloureuses avec du jus d'oignon mais je n'arrive pas à décrypter cette phrase grammaticalement. En particulier Instilllavere se construit avec du datif (>plagis bestiarum....) et dentes conluendos est à l'accusatif...Et la fonction de conluendos ?

     

    Merci à tout(e) latiniste dévoué qui m'expliquera ces deux phrases mot à mot !

  9. un immense merci, les choses se sont considérablement éclaircies ! j'ai été complètement déroutée par le position de "quicquid"..;En fait je traduisais "les ulcères hideux des corps se délectent (mais delactat au singulier me gênait) de tout ce qui (quicquid) les irrite (exasperat)...c'est à peu près ça au niveau du sens, mais ça n'était pas cohérent grammaticalement. Pas de problème pour la fin de la phrase...J'avais fini par exhumer de ma mémoire la notion de proposition infinitive...

    En revanche, un petit point obscur subsiste dans la première partie de la phrase : quae occupationibus libenter deteruntur : pouvez-vous me confirmer que quae est le sujet de deteruntur et qu'il est au nominatif pluriel neutre parce qu'il représente pessimiis ingeniis et que ingenium, ii est neutre ?

    Ou me corriger, si je me plante complètement ?! ;)

    Encore merci !

  10. Bonjour,

    (je ne suis pas lycéenne mais ....parent et je me replonge avec plaisir mais difficultés :unsure: dans le latin...)

    Je bute sur ce passage, en particulier sur la partie en rouge :

    Grata omnis illi excitandi se abstrahendique materia est, gratior pessimis quibusque ingeniis, quae occupationibus libenter deteruntur: ut ulcera quaedam nocituras manus appetunt et tactu gaudent et foedam corporum scabiem delectat quicquid exasperat, non aliter dixerim his mentibus, in quas cupiditates uelut mala ulcera eruperunt, uoluptati esse laborem uexationemque.

     

    c'est à dire que j'ai la traduction "rédigée" mais je n'arrive pas à la faire coincider avec ce que je déchiffre "grammaticalement".

    En particulier, où est le sujet de "delectat" et "exasperat", et quelle est la fonction grammaticale de "foedam corporum scabiem" qui semble être à l'accusatif (sauf corporum). COD ? de "exasperat" ? Pourquoi le génitif pluriel "corporum" ?

    Un grand merci à tout(e) latiniste qui aura la gentillesse et la patience de me décortiquer grammaticalement cette phrase... ;)

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