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Bill

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Messages posté(e)s par Bill

  1. Il y a 3 heures, JDH a dit :

    D'accord je crois comprendre.

    Pour vérifier, si je veux dire : "Il raconte que son cheval est plus beau que les chevaux de ses amis qui sont sur le rivage", est-ce ainsi que je dois accorder ?

     

    Narrat equum suum pulchriorem (esse) quam amicorum equos qui in litore sunt.

    Autre question : esse peut-il être supprimé dans cette proposition infinitive ?

    Bonsoir! Si vous supprimez "esse", il est impossible de savoir avec certitude ce que  Narrat equum suum pulchriorem quam... signifie. "Il raconte que son cheval est plus beau? Était  plus beau, sera plus beau?" Ces hypothèses sont toutes pertinentes!  Si le sujet d'une proposition infinitive peut être parfois  "omis" ce n'est pas le cas de l'infinitif lui-même qui indique la simultanéité ( inf présent), l'antériorité ( inf parf) , la postériorité ( inf futur) par rapport au verbe introducteur ( ici "narrat")

    Il me semble bien que " amicorum EQUOS" est bien accordé, oui.. " Hominem callidiorem vidi neminem quam Phormionem " : " Je n'ai jamais vu personne de plus habile que Phormion". ( Térence)

     

  2. Il y a 1 heure, JDH a dit :

    Bonjour Bill,

    Merci beaucoup.

    Pour moi corpora est le sujet de iacebant c'est pour cela que je pensais au nominatif.

    Quod à l'accusatif pluriel, c'est quae c'est vrai ! ;-)

    Si ce n'était pas passionnant, ce serait décourageant tant il faut prendre en considérations d'éléments !

     

    Bonjour! C'est bien "quae" qu'il faut mettre, mais il est au nominatif neutre pluriel: nominatif car c'est lui qui est sujet de "iacebant", neutre pluriel car son antécédent est" corpora" au neutre pluriel. En fait, le pronom relatif s'accorde en genre et en nombre avec son antécédent mais prend le cas de sa fonction dans la relative.

  3. Il y a 11 heures, JDH a dit :

    Merci beaucoup pour cette réponse éclairante ! Rien ne remplace l'échange avec un expert.

    Nepos eius narrat eum doctiorem fuisse, multos libros scripsisse, corpus eius pulchrius quam seruorum corpora quod in litore iacebant."

    Est-ce que cela sonne mieux ? Je prends le risque de faire l'économie du verbe sum à la fin pour alléger, je ne sais pas si c'est approprié ici.

    Le mot corpora est-il ici au nominatif ou à l'accusatif (cela ne change pas la désinence avec ce mot, mais cela m'aiderait à mieux comprendre la construction dans une proposition infinitive) ?

     

    Bonjour, "corpora" est à l'accusatif sujet de "fuisse" s-e. C'est une infinitive dépendant elle aussi de "narrat". Attention: NON PAS "corpora QUOD" MAIS " Corpora ...???"

  4. Il y a 13 heures, Cloelia a dit :

    Hop aurait dû écrire "des travaux de groupe" mais je suppose que le pluriel "travails" existe dans le langage courant
    https://www.pass-education.fr/actu-travaux-groupe-francais/
    https://www.dictionnaire-academie.fr/article/QDL089 Travail, travaux, travails
    Mais comme jacques n'a pas corrigé les traductions de Hop du troisième exercice "3} Qualités requises :..." pourriez-vous le faire ?

     

    Cloelia, "des travailles" comme l'a écrit Hop, n'existe pas en français! " TU TRAVAILLES" oui...

  5. il y a 34 minutes, jacques a dit :

    On est dans un système souhait/exhortation, la négation de base est ne au lieu de non, donc nunquam (= non umquam) > ne umquam.

    De plus, on ne dit pas *et ne, mais neu (ou neve).

    Félicitations pour avoir bien pris mon jugement, mais je ne supporte pas le pseudo-médiéval simpliste à l'américaine (heroic fantasy)...

    Au fait, pourquoi le latin ?

    À propos de « neu »  ( « neu in posterum »), il apparaît que «  neu » est de préférence employé devant consonne et que « neve » est plutôt employé devant voyelle. ( On apprécie comme  le souhaite chacun les nuances et les latitudes qu’elles autorisent…). Cela dit, Cicéron qui est une référence reconnue pour le latin classique n’hésite pas à employer aussi  « et ne » au lieu de « neve » (Cicéron, De Officiis, I, 89). Catulle , poète contemporain de Cicéron emploie « aut » dans le sens de « ni » ( Catulle, c.76,v.24) . Le choix est donc vaste selon moi et offre plusieurs traductions adéquates : « neve ; neu ; et ne ; aut »

  6.  

    Voici une proposition:

     

    Et vous marcherez éternellement dans le royaume des ombres,

    Et in aeternum ibitis per regna umbrarum

    Vous tenant debout contre le mal là où les autres ont échoué

    Stantes adversus malum ubi alii deciderunt.

    Que votre soif de vengeance ne tarisse jamais,

    Vestra sitis ultionis numquam siccetur

    Que le sang sur votre épée ne sèche jamais,

    Sanguis in gladio vestro numquam coaguletur

    Que nous n'ayons plus jamais besoin de vous.

    Et in posterum vestrum ne  iam egeamus.

  7. Il y a 18 heures, jacques a dit :

    Rien à redire si ce n'est qu'il faut conserver le titre latin Physiologus (ou Physiologos, vu que l'original est rédigé en grec), passé dans la postérité et de ce fait immédiatement identifiable par les spécialistes.

    Il me semble bon d'autre part de prendre la traduction des deux verbes de la citation biblique finale (Exode, 15, 9) dans les traductions de Segond ou d'Osty :

    "je (les) poursuivrai, je (les) atteindrai" (il n'y a de complément à ces verbes ni dans le texte de la Septante ni dans celui de la Vulgate).

    Merci à Cloelia et à vous.

    Merci Jacques!

  8.  

    Bonjour,

    Merci Jacques pour votre transcription.  Voici ce que je propose:

     

    Il existe un animal appelé « castor », très paisible, dont les testicules sont des plus appropriées à la médecine. À son sujet, le naturaliste affirme que, lorsqu’il  sent qu’un chasseur le poursuit, il  mord et se coupe les testicules , et les lui jette au visage , puis dans cet état, il s’enfuit. Mais s’il arrive qu’un autre chasseur le poursuive, il se dresse et lui montre  ses parties. Lorsqu’il voit qu’il est privé de ses testicules, il s’en éloigne. Ainsi, quiconque vit conformément  aux commandements de dieu et veut vivre chastement, qu’il tranche tous ses vices ainsi que tous les actes infâmes et les jette loin de lui à la face du diable. Alors ce dernier, voyant qu’il ne possède rien de ce qui est son domaine, troublé, s’en éloigne. En vérité il vit en dieu et n’est pas la proie du diable celui qui affirme : « Je les pourchasserai et les enfermerai ».

    « Castor » vient de « castration »

     

    Le 29/08/2023 à 12:24, jacques a dit :

    Voici la transcription du texte (j'ai normalisé certaines particularités orthographiques médiévales (ex : medicinæ pour medicine...) ou antiques (ex : projicit pour proicit).

    Est animal quod dicitur castor, mansuetum nimis, cius testiculi medicinæ sunt aptissimi. De quo dicit physiologus quia cum venatorem se insequentem cognovit, morsu testiculos abscidit sibi et in faciem venatoris eos projicit, et sic fugiens evadit. Si vero rursus contigerit ut alius venator eum persequatur, erigit se et ostendit virilia sua venatori. Quem cum viderit testiculis carere, ab eo discedit. Sic omnis qui juxta mandatum dei versatur et caste vult vivere, secet a se omnia vitia et omnes impudicitiæ actus et projiciat eos a se in faciem diaboli. Tunc ille videns eum nihil suorum habentem, confusus ab eo discedit. Ille vero vivit in deo et non capitur a diabolo, qui dicit : « Persequar et comprehendam eos. » Castor dicitur a castrando.  

    Si Cloelia ou un autre lecteur bénévole veulent traduire à présent...

     

     

  9. Bonjour, voici ce que j'ai trouvé sur le site ci-après  et que j'ai  légèrement corrigé:

    https://www.moleiro.com/fr/livres-de-medecine/tacuinum-sanitatis/miniatura/4fe2de79bcbdc

    Truffes ou tubera. Nature : froide et humide au deuxième degré. Choix : grands. Bienfait : reçoit toutes les saveurs. Inconvénient : augmentel’humeur mélancolique à cause de leur nature terrestre. Remède à cet inconvénient : avec du poivre, de l’huile et du sel. Ce qu’elle produit : un flegme épais qui, néanmoins, se consume rapidement. Convient aux jeunes, aux [tempéraments] chauds, en hiver et dans les régions chaudes.

  10. Il y a 5 heures, Cloelia a dit :

    Il n'y a pas de quoi. Je n'ai pas expliqué la traduction mais je peux le faire.
    « Tout est éphémère sauf l’amour d’un père »
    1. Omnia caduca sunt nisi patris amor.
    Omnia : Tout/toutes les choses
    caduca sunt : est éphémère/sont éphémères
    nisi : sauf
    patris amor : l’amour d’un père
    2. Omnia praeter patris amorem caduca sunt.
    Omnia : Tout/toutes les choses
    prater : sauf, excepté
    patris amorem : l’amour d’un père
    La préposition praeter se construit avec l'accusatif. C'est pour cela que amor (l'amour) devient amorem.

     

    Patris amor est équivoque: est-ce "l'amour pour un père" ou "l'amour venant d'un père"?

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