
Bill
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Merci Jacques!
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Bonjour, Merci Jacques pour votre transcription. Voici ce que je propose: Il existe un animal appelé « castor », très paisible, dont les testicules sont des plus appropriées à la médecine. À son sujet, le naturaliste affirme que, lorsqu’il sent qu’un chasseur le poursuit, il mord et se coupe les testicules , et les lui jette au visage , puis dans cet état, il s’enfuit. Mais s’il arrive qu’un autre chasseur le poursuive, il se dresse et lui montre ses parties. Lorsqu’il voit qu’il est privé de ses testicules, il s’en éloigne. Ainsi, quiconque vit conformément aux commandements de dieu et veut vivre chastement, qu’il tranche tous ses vices ainsi que tous les actes infâmes et les jette loin de lui à la face du diable. Alors ce dernier, voyant qu’il ne possède rien de ce qui est son domaine, troublé, s’en éloigne. En vérité il vit en dieu et n’est pas la proie du diable celui qui affirme : « Je les pourchasserai et les enfermerai ». « Castor » vient de « castration »
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Connaissez- vous le site dont référence ci-jointe? C'est un site très riche! https://db.edcs.eu/epigr/hinweise/hinweis-fr.html
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Bonjour, voici ce que j'ai trouvé sur le site ci-après et que j'ai légèrement corrigé: https://www.moleiro.com/fr/livres-de-medecine/tacuinum-sanitatis/miniatura/4fe2de79bcbdc Truffes ou tubera. Nature : froide et humide au deuxième degré. Choix : grands. Bienfait : reçoit toutes les saveurs. Inconvénient : augmentel’humeur mélancolique à cause de leur nature terrestre. Remède à cet inconvénient : avec du poivre, de l’huile et du sel. Ce qu’elle produit : un flegme épais qui, néanmoins, se consume rapidement. Convient aux jeunes, aux [tempéraments] chauds, en hiver et dans les régions chaudes.
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Oui vous avez raison!
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Bonjour, Je vous propose : Irati ultionem imperamus. En majuscules: IRATI ULTIONEM IMPERAMUS. irati suppose que ce sont des hommes qui sont en colère. Si ce sont des femmes, il faut mettre Iratae. cordialement.
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Cela signifie " L'homme qui aide/ assiste"
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Bonjour, je vous propose: homo adjutor.
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Aide à la traduction en vue d'un livre PATRIÆ PUBLICÆQUE PETATI
Bill replied to MelchiorMitte2's topic in Je suis étudiant
Le sujet n'aurait-il pas déjà été traité le 30 août 2015? -
Selon moi il n'y a pas de différence notable. On rencontre les deux formules indifféremment, par exemple chez César ou Tite-live.
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Bonjour, "Dies noctesque" ou Diem noctemque" signifient " Nuit et jour"
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Patris amor est équivoque: est-ce "l'amour pour un père" ou "l'amour venant d'un père"?
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Juste un mot: "DE hominibus et plantis" veut dire " AU SUJET des hommes et des plantes"
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Comme dit Horace: tempus abire tibi est.
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Bonjour, méfiez-vous des traductions automatiques: elles sont très rarement, voire jamais correctes... Je vous propose: Tempus discedendi propinquum est. "Est" n'est pas indispensable: Tempus discedendi propinquum est aussi correct. De même que d'autres propositions que l'on vous donnera...
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Je lis Sainct Chaumond Melchior Mitte. Il fut marquis de Chaumond (calidus mons)
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Chaumont plutôt...
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Sans certitude: Mons calidus ne pourrait-il pas désigner la ville de Chautmont?
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Formulation juridique inquisitoriale fin XIIIe début XIVe
Bill replied to Mikoyan's topic in Je suis étudiant
Bonjour, À propos du passage Parcentes sibi non modicum quod pena exilii et relegationis perpetue eidem non infligimus prout dni pape constitutiones et leges imperiales insinuare videntur. In testimonium autem erroris sui salutatem penitentiam infrascriptam eidem Uberto duximus infligendam, le pronom sibi ( parcentes sibi) équivaut à ei ! Compte tenu de l’évolution de l’usage du pronom réfléchi en latin médiéval , il faut traduire Parcentes sibi non modicum quod comme si on lisait Parcentes EI non modicE quod… Ici l'usage du pronom réfléchi se rattache à la pratique en latin médiéval de désigner par ce moyen le personnage le plus important de la phrase (et du document), en l'occurrence Umberto. Il en va de même pour l’emploi de erroris SUI où SUI erroris désigne évidemment « l’erreur » d’Umberto et non celle impensable des inquisiteurs. SUI (erroris) et( parcentes) SIBI sont au même niveau de compréhension : Duximus…in testimonium erroris sui : nous AVONS PENSÉ en témoignage de son erreur… La traduction de Parcentes sibi non modicum signifie donc « Nous l’épargnons grandement… » cordfialement -
J'ai donc poursuivi la traduction des poèmes de Catulle, et voici mes nouvelles interrogations. Bonjour ! À lire vos propos et les remarques de Jacques, je comprends que vous vous êtes attelé à un travail important ! Bravo et courage ! En ce qui me concerne, pour ne pas vous aiguiller sur de mauvaises voies ( l’agrégation que vous préparez ne ressemble en rien ni à celle que j’ai présentée ni à celle qui a cours aujourd’hui), je me contenterai de quelques notes . Poème 6 « la juxtaposition des deux verbes uiduas et clamat » : attention : viduas n’est pas le verbe mais l’adjectif viduus qui s’accorde à noctes. Tacitum …clamat : voilà un bel oxymore : « un silence assourdissant » ! Poème 7 v. 3-4 Quam magnus numerus Libyssæ harenæ Lasarpiciferis iacet Cyrenis => "En aussi grand nombre que les grains de sable de libyens qui couvrent le sol de Cyrène, la fertile en laser" Le quam du vers 3 correspond au tam du vers 9. Catulle a renversé l’ordre habituel tam… quam « autant (aussi)… que ». Ce tam est aussi en corrélation avec quae (v.11) : Tam (v.9)… quae ( v.11) = « tellement que » . Quae reprend basia. Poème 8 v. 4-5 Cum uentitabas quo puella ducebat Amata nobis quantum amabitur nulla. => "… quand tu allais souvent là où t'appelait une jeune fille aimée de nous comme aucune ne sera aimée." Le moi intérieur parle à Catulle dans ce chant. Je maintiens le "nous" qui renvoie à Catulle et sa conscience. Je me rends compte que mon incompréhension, en général, viens de ces petits mots comme quantum ici, un intensif numéral je crois. Vous avez raison de relever le dédoublement de Catulle. C’est habituel chez lui. D’autres carmina l’expriment. Ventitabas : est bien le fréquentatif de venire. Le verbe ducebat appliqué à une femme n’est pas anodin. Pour Catulle, c’est Lesbie qui conduit, qui est le chef- dux, elle tient le rôle du mari. Ainsi uxorem DUCERE signifie « prendre pour épouse. » Je ne refuserais pas « tu trottais de tous côtés » pour traduire ventitabas. Quantum ( sous-entendu tantum) : autant que. « Aimée de nous autant qu’aucune autre ne sera aimée » v. 11 Sed obstinata mente perfer, obdura => "… au moyen de ton esprit persévérant, supporte, tiens-bon" Là, c'est le vocabulaire qui m'embête surtout. L'esprit persévérant, ça pas très heureux comme traduction… "Supporte et abstiens-toi", Marc-Aurèle ; on est dans une sorte de stoïcisme. L'idée c'est que l'esprit doit passer outre, doit oublier la rupture amoureuse. Obstnata…obdura (11)…obdurat (12)…destinatus obdura (19) : c’est la même idée fixe ! Catulle, à nouveau en se dédoublant, tente de se convaincre de ne plus céder à la séduction de Lesbia. Sed obstinata mente : « Mais d’un cœur opiniâtre… » v. 12-13 Iam Catullus obdurat, Nec te requiret nec rogabit inuitam => "Maintenant Catulle tient bon, il n'ira plus te chercher / réclamer ni ne t'implorera contre ton gré." Iam peut être traduit par « désormais ». Ici, en me relisant, je crois que c'est plus un problème de compréhension que de grammaire. J'ai bien traduis, mais je ne suis pas sûr de comprendre le "il". Est-ce que le moi intérieur est en train de raconter, de décrire la scène, et auquel cas le "Catulle" et le "il" désignent bien le poète ; ou alors est-il toujours en train de parler à Catulle (sorte d'apostrophe), auquel cas je ne vois pas à qui le "il" renvoie… je penche pour la première hypothèse mais par rapport au discours direct, au début du poème, ça me fait un effet bizarre… Il s’agit bien de Catulle « dédoublé ». v. 17 cuius esse diceris ? => "A qui appartiendras-tu ?" Est-ce juste ? J'ai l'impression que le latin dit plutôt : "Dira-t-on de qui tu es ?" Littéralement : À qui seras-tu dite appartenir= À qui dira-t-on que tu appartiens ? cuius est un génitif de possession. Poème 9 v. 1-2 Verani, omnibus e meis amicis Antistans mihi milibus trecentis => "Veranius, me surpassant parmi tous mes trois cent mille amis" L'ablatif, l'ablatif, l'ablatif. Le participe peut-être un peu. Ma traduction semble en faire un génitif partitif j'ai l'impression… Omnibus e meis amicis = ex omnibus meis amicis : de (parmi) tous mes amis, tu es au premier rang. Le partitif peut se rendre par un génitif ou ex et ablatif (c’est le cas ici) ou inter et accusatif. Poème 10 v. 5-8 Huc ut uenimus, incidere nobis Sermones uarii, in quibus, quid esset Iam Bithynia, quo modo se haberet, Ecquonam mihi profuisset ære. => "Comme nous venions d'arriver, nous tombèrent dessus divers sujets de conversation, parmi lesquels l'apparence actuelle de la Bithynie, l'état de ses affaires, un potentiel gain d'argent en ma faveur…" J'ai bien vu qu'il s'agissait d'interrogatives indirectes qui développent l'idée des sujets divers et variés abordés pendant la discussion entre Catulle et Varus. Je pense éviter le problème en ne faisant pas en français d'interrogatives indirectes. Peut-on me le reprocher ? Jacques pourra vous répondre… Pour ma part je n’y vois aucun inconvénient d’autant plus que vous avez bien reconnu les interrogations indirectes. v. 9-11 Respondi id quod erat, nihil neque ipsis Nec prætoribus esse nec cohorti, Cur quisquam caput unctius referret. => "Je répondis ce qu'il en était, qu'il n'y avait rien ni pour les prêteurs en personnes ni pour leur cohorte, pas même de quoi en retirer une tête enduite de parfums." Ici, c'est le ipsis qui me dérange (j'ai pensé à "les prêteurs eux-mêmes" ou à "ces piètres prêteurs" voire "ces prêteurs de pacotille", mais ce serait confondre avec un istis). Le cur introduit une interrogative indirect, sauf erreur de ma part. Je contourne allègrement une construction que je ne comprends pas, le quisquam m'emmerdant également… les pronoms et moi… Ça va se sentir à plein nez que je ne suis qu'une escroquerie… Ipsis… praetoribus : les préteurs eux-mêmes. Attention à l’orthographe : prÉteurs et non prÊteurs ! Nihil (est) cur : il n’y a pas de raison pour que Quisquam : quelqu’un, on. v. 14-16 "At certe tamen", inquiunt, "quod illic Natum dicitur esse comparasti Ad lecticam hominis." => "Et pourtant ce qui est sûr, disent-ils, c'est que tu as acheté, dit-on, ce qui est né en cet endroit, tu t'es procuré des porteurs." La relative "quod illic natum dicitur esse" porte sur "hominis", sauf erreur de ma part : "tu t'es procuré des hommes pour porter ta litière, des hommes qui, dit-on, sont du pays." Je garde l'ordre du latin, mais ça me force à répéter comparasti et en plus je lui donne deux sens différents : "tu as acheté" puis "tu t'es procuré". Soit je change l'ordre, soit je répète lourdement "tu t'es procuré" ou "tu as acheté". Qu'en pensez-vous ? Je ferais de ad lecticam hominis un apposé à quod illic natum (Tu t’es procuré) ce qui (quod) est né là-bas, ( provient de là), dit-on, (à savoir) des porteurs de litières. Hominis ou homines ? Les manuscrits varient. Hominis ne peut être, me semble-t-il, un archaïsme pour homines. Je penche donc pour la forme « homines » Ad lecticam hominis équivaut à lecticarios : des porteurs de litières. v. 18-20 "Non", inquam, "mihi tam fuit maligne, Vt, prouincia quod mala incidisset, Non possem octo homines parare rectos." => "…je dis : "Non, elle ne m'aa pas été si mesquine, la province où l'on m'avait envoyé / qui m'avait échu, pour que je puisse me procurer huit hommes de belle prestance". Je n'ai sûrement pas compris la place du "ut". tam…ut : au point que. « Ce ( Le sort) ne m’a pas été à ce point chiche que , puisque une mauvaise province m’était tombée dessus, je… » Poème 12 v. 6-8 … crede Pollioni Fratri, qui tua furta uel talento Mutari uelit => Crois-en ton frère Pollion qui voudrait bien échanger tes larcins contre un talent" Mutari c'est l'infinitif de mutor, donc muter, transformer. Il veut racheter les fautes de son frère. Je comprends ce que vient faire le uel, qui, normalement, signifie "ou bien"… je ruse, à mon habitude… Mutari : inf. PASSIF de mutare. :littéralement : « qui voudrait que tes vols soient rachetés… » Vel : peut vouloir dire « même », « ne serait-ce que » : « soient rachetés même pour un talent » Poème 15 v.13 Hunc unum excipio, ut puto, pudenter, => Je n'excepte que lui seul, comme je pense, avec réserve Le sens de l'accusatif m'échappe. Catulle s'adresse au sodomite Aurelius qui aime agiter son pénis et enfiler des jeunes hommes ici et là. Je ne vois pas à qui peut bien renvoyer le hunc. Hunc désigne le puerum du vers 5, l’amant ( Juventius ?) de Catulle. v.17-19 A ! tum te miserum malique fati, Quem attractis pedibus patente porta Percurrent raphanique mugilesque. => "ah ! alors, misérable, malheur à toi ! qu'on fasse courir sur tes pieds liés à travers la porte ouverte les raiforts et les mulets." L'ablatif absolu patente porta me pose problème. Je pense qu'ensuite il est question d'une tige qu'on abat sur les pieds (raiforts) puis de mulets pour écarteler le sodomite. Après, la note me parle de poisson "muge" ou "mulet"… les raiforts seraient des racines qui se mangent. Je vois pas ce que la nourriture vient faire là… Porta patente : c’est bien un ablatif absolu : littéralement « la porte étant ouverte ». Bien entendu « la porte » est une métaphore… Pour châtier les adultères ou les sodomites, on « y » introduisait raifort et mulets… !!! RAS dans le poème 11, 13, 14 et 14b ! (amen…) Je vais rééditer pour compléter les trous. Cordialement,
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Bonjour Jacques, "corrupti sensus"/ " corruptos sensus"? J'avoue ne m'expliquer ni l'une ni l'autre leçon... même en faisant de "corrupti sensus" un génitif singulier en relation, comme "daemonum" ,avec "instinctu"