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Sullyvan

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Messages posté(e)s par Sullyvan

  1. Merci beaucoup de votre aide, Jacques !

     

    2° Ce fut mon premier réflexe, simplement l'usage du subjonctif plus-que-parfait me paraissait suspect.

    Donc littéralement (pour être sûr de bien saisir) : et cet homme à son retour, si un soupçon (...) était survenu/s'était manifesté, il le précipitait dans la mer (...) ?

    3° Je vois, merci !

     

    J'attends une confirmation, et je vous adresserai ensuite mes doutes quant à la suite du texte.

  2. Bonsoir,

     

    Me revoilà (enfin), armé d'un texte qui me donne du fil à retordre, et je souhaite éclaircir, avec vous -si vous le voulez bien-, ces nombreux points de détail qui m'échappent. Voici le texte :

     

    Quotiens super tali negotio consultaret, edita domus parte ac liberti unius conscientia utebatur. is litterarum ignarus, corpore valido, per avia ac derupta (nam saxis domus imminet) praeibat eum cuius artem experiri Tiberius statuisset et regredientem, si vanitatis aut fraudum suspicio incesserat, in subiectum mare praecipitabat ne index arcani existeret. igitur Thrasullus isdem rupibus inductus postquam percontantem commoverat, imperium ipsi et futura sollerter patefaciens, interrogatur an suam quoque genitalem horam comperisset, quem tum annum, qualem diem haberet. ille positus siderum ac spatia dimensus haerere primo, dein pavescere, et quantum introspiceret magis ac magis trepidus admirationis et metus, postremo exclamat ambiguum sibi ac prope ultimum discrimen instare. tum complexus eum Tiberius praescium periculorum et incolumem fore gratatur, quaeque dixerat oracli vice accipiens inter intimos amicorum tenet.

     

    1) Quotiens super tali negotio consultaret, edita domus parte ac liberti unius conscientia utebatur

     

    Le subjonctif imparfait me sembla étrange jusqu'à avoir la curiosité d'aller lire l'article quotiens du Gaffiot qui indique l'usage quotiens+subj. imparfait d'éventualité depuis Sénèque... C'est la seule explication qui me semble plausible. Qu'en pensez-vous ?

     

    2) Is litterarum ignarus, corpore valido, per avia ac derupta (nam saxis domus imminet) praeibat eum cuius artem experiri Tiberius statuisset et regredientem, si vanitatis aut fraudum suspicio incesserat, in subiectum mare praecipitabat ne index arcani existeret.

     

    - statuisset - la valeur de cette relative au subjonctif me demeure obscure.

    - si... incesserat, ... praecipitabat - là je sèche complètement. L'usage de l'indicatif dans la protase indique qu'il s'agit d'un fait envisagé dans sa réalité (peut-être insistant sur l'idée de menace, comme en grec ?). Je ne suis pas sûr de la nuance à apporter, et, en m'appuyant sur le sens, j'y vois une projection dans le futur que l'imparfait ne me semble pas porter...

     

    3) igitur Thrasullus isdem rupibus inductus postquam percontantem commoverat, imperium ipsi et futura sollerter patefaciens, interrogatur an suam quoque genitalem horam comperisset, quem tum annum, qualem diem haberet

     

    Il s'agit bien du jour de naissance ? Pour les deux interrogatives indirectes, je préfère réfléchir encore un peu avant de vous interroger... ^^

     

     

    Merci de votre patience et de votre intérêt !

     

    Bonne soirée,

     

    Sullyvan.

  3. Bonsoir.

     

    Je ne sais quelle grammaire tu utilises, mais c'est étonnant que cela ne soit pas indiqué car c'est assez courant. La Magnard (Thomas, Gason, Baudiffier et Morisset) en fait référence §§83, 138 4). Cet accusatif a fonction de complément circonstanciel (le lieu où l'on va : question quo ?)...

  4. Bonsoir à vous (depuis le temps) !

     

    Alors voilà : je vais entrer en prépa à la rentrée et je m'y prépare sérieusement (le CAPES - et a fortiori l'Agrégation - de lettres classiques périclitant, il va me falloir un parcours en béton). Or, je n'ai jamais réalisé de thème dans ma petite vie de latiniste. Certes, j'ai le temps me direz-vous, mais je préfère anticiper, d'où ces quelques questions.

     

    Comment puis-je m'initier à l'art du thème ?

    Y a-t-il des ouvrages/manuels qui soient maniables pour un autodidacte ?

    Où puis-je trouver des textes sur lesquels travailler ?

     

    Je suis bien conscient que le plus formateur, c'est de lire les classiques (Cicéron/César principalement) au texte, mais par où commencer ? Et surtout, comment les lire ? Je manque de méthode pour le petit latin : pourriez-vous m'aiguiller ?

     

    Merci beaucoup !

  5. Bonjour.

     

    Esclave affranchi héritier d'un maître richissime, son festin pantagruélique est un prétexte pour impressionner ses invités en étalant ses richesses et sa suffisance. Adepte des discours creux, il ne manque pas une occasion de citer quelques vers connus ou de faire réciter par ses serviteurs ce qu’il pense être l’apanage culturel d’un homme libre cultivé.

    D'ailleurs, je conseille vivement la lecture du Satiricon de Petrone, pour ceux qui ne l'auraient pas encore lu.

    Le repas de Trimalchion en fait partie, et c'est un pur... délice :rolleyes: !

     

    Cordialement.

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