jacques
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1° Quid frustra refugis? cogit nos linea iungi.
haec in lege loci commoda circus habet.
Pourquoi prends-tu la fuite(1) en vain? Le cordon(2) nous force à nous unir. Le cirque possède cette loi appropriée(3).
(1) Pas tout à fait : la belle ne fuit pas effectivement : heureusement pour le poète !
(2) Faux sens : nous sommes au cirque ; consultez la fin de l'article du Gaffiot.
(3) Loin du texte et non réellement compris. La traduction du membre précédent vous fera comprendre, mais c'est assez difficile.
2° Tu quoque, qui spectas post nos, tua contrahe crura,
si pudor est, rigido nec preme terga genu!
Toi aussi qui regarde(1) derrière nous, resserre(2) tes jambes, si l'honneur est présente(3), n'accable pas ton(4) dos par ton genou rigide.
(1) Soit, mais qui regarde quoi ? Faute d'orthographe sur "regarde".
(2) Petit fs : le fait de resserrer les jambes n'apporterait rien.
(3) Non compris, et "honneur" est masculin.
(4) Contresens : comment le spectateur pourrait-il gêner son propre dos ?
3° Suspicior ex istis et cetera posse placere,
quae bene sub tenui condita ueste latent.
Je soupçonne parmis(1) ceux-là(2) et tout(3) les autres de pouvoir plaire que je captais(4) et qui se cachaient bien sous ton vêtement relevé(5).
(1) Orth.
(2) istis, comme le prouvent cetera et quae, est du genre neutre. Le mot désigne les charmes du corps féminin.
(3) Orth.
(4) Non-sens : n'écrivez pas de charabia... Pour placere, faites comme s'il y avait mihi placere. Quant au relatif quae, il reprend cetera. C'est un peu l'image de l'iceberg...
(5) Faux-sens = contresens : le vêtement n'est justement pas relevé !!!
4° Cum tibi succurret Veneris lasciuia nostrae,
purpureas tenero pollice tange genas.
Quand l'enjouement de notre Vénus(1) te viendra à l'esprit, touche ta joue de pourpre avec(2) ton pouce délicat.
(1) Traduction littérale respectant l'image, mais cela n'a pas grand sens en français.
(2) Il y a une préposition moins lourde en français.
- Tenez bien compte de la situation des personnages pour comprendre et traduire.
- Prenez une vue d'ensemble de la phrase avant d'écrire quoi que ce soit.
- Votre phrase doit présenter un sens acceptable, sinon élégant, en français.
- Respectez la présentation en distiques et attention à l'orthographe.
Mais il faut dire que ce n'est pas facile... Vous avez d'ailleurs levé certaines difficultés
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Turpes dedecore quo(1) se(2) praecipit voluptatem delectaverunt(3), quanquam vita veterum(4) jucundior(5) iter a(6) vitam meliorem duxit(7).
(1) Quelle fonction donnez-vous à ce mot ?
(2) Réfléchi injustifié, et mauvais cas.
(3) Voix et temps ?
(4) Impropre.
(5) Mal placé.
(6) Erreur de préposition.
(7) Impropre avec iter comme complément.
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Oui, mais mage est une forme archaïque et le mot exprimerait une idée comparative et non superlative...
Cela dit, vous avez sûrement raison ; par ailleurs le sens général ne fait pas de doute.
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Il faut dire alors anima mea. Mais en latin, on ne précise pas le "possesseur" quand celui-ci est évident, surtout dans les inscriptions.
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Il donne de choses nouvelles, il donne des choses longtemps recherchées et trouvées par peu d'hommes
Il fait connaître ce que l’univers renferme de *très rare.
Lecteur, apprécie les augustes travaux de l'auteur,
Et au prix de quelles dépenses il a accompli sa grande œuvre.
* mage : erreur pour magne ?
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Bonjour,
Pouvez-vous vérifier le douzième mot *mage" ?
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C'est bien triste !
Ηic puer maxima virtute requiescit (maxima virtute = "d'un courage extrême")
Qui omnibus viribus morbo obstitit usque ad tertium decimum annum (pugnare n'est guère souhaitable ici) (12 ans = la 13ème année)
Hic requiescit Arthur
Hic requiescit filius (inutile de mettre meus)
Hic requiescit anima (animus, c'est plus l'esprit ou le cœur dans le sens de courage)
Je vous suggère quiescit au lieu de requiescit, cela fait moins lourd. Vous avez aussi jacet (gît)
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ITERVM SOLVERE NAVEM
Bonne année à tous !
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Ad augusta per angusta !
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Marcellus, qui consul creatus est, Syracusas, urbem Siciliae clarissimam, oppugnauit, quam post tres annos cepit.
Erat enim in ea urbe Archimedes, uir pracclaro ingenio praeditus, qui multas machinas, quibus Romanorum opera delebat, inuenerat. Syracusae captae sunt a Marcello qui, egregia hominis prudentia delectatus, ei parcere uoluit militesque suos Archimedis uitam seruare iussit. Qui formas describebat nec patriam suam captam esse non senserat. Itaque militi, qui aedes intrauerat eumque interrogabat, non respondit.Tunc a milite irato statim occisus est ; cuius morte Marcellus ualde affectus est corpusque magna cum cura sepeliri iussit.
Marcellus, qui a été fait (temps en français ?) consul, assiégea Syracuse, ville la plus illustre de Sicile, qu’il saisit (choix du verbe ?) au bout de trois ans. Le fait est qu’il y avait dans cette ville Archimède, un homme d’un esprit brillant (praeditus n'a pas été traduit), qui inventait (temps) de nombreuses machines par (mal dit) lesquelles il détruisait les ouvrages des Romains. Syracuse fut prise pas (par) Marcellus qui, charmé par la sagacité (impropre) remarquable de l’homme, voulut l’épargner et ordonna à ses soldats de préserver la vie d’Archimède.
Déjà, ce qui me pose problème, c'est le "creatus est", qui pour moi est au présent et que je n'arrive à traduire qu'au passé.
Non, le verbe est au parfait passif (présent de l'auxiliaire + part. passé).
Ensuite, je ne suis pas certain de la manière dont je l'ai traduit (créer traduit par fait).
C'est le verbe consacré pour dire "nommer" ou "choisir, élire" quelqu'un (général, magistrat...). Le verbe faire peut être employé en français.
"Enim", j'ai séché : j'ai mis "le fait est que" mais je ne vois pas...
Et c'est normal, vu qu'on attendrait autem ; vous avez là un texte mal "fabriqué"...
La phrase en "qui" et "quibus", je doute, surtout pour le "quibus" que je n'ai pas compris et que je ne pense pas avoir réussi à traduire. La dernière phrase je pense que je l'ai comprise et que c'est à peu près ça... Et là je sèche sur la fin du texte, je suis en train d'y travailler.
Si, c'est bon. Contrôlez en vous demandant si le sens est satisfaisant : c'est le cas !
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Bonjour,
Je vous répondrai cet après-midi si personne ne le fait avant moi.
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"Avec tes talents, les petites ressources rapportent"
= Les talents suppléent la richesse.
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En effet !
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Le second texte est de 1269... 1534 est un numéro d'ordre. Je ne l'ai pas traduit car je ne sais pas si la demandeuse viendra chercher la réponse...
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Bonjour Aldebaran,
Tout simplement parce que dans la phrase de Bill (et la vôtre), architectus est attribut du sujet, donc il reste au nominatif, tandis que dans la mienne, perniciem est COD des deux verbes, donc à l'accusatif, et meam est évidemment au même cas.
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MAGIS MEA VITA.
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Je propose une traduction moins littérale, mais plus "latine", me semble-t-il :
PERNICIEM MEAM COGITAVI ET PERFECI
(J'ai médité et réalisé ma (propre) destruction)
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Bonjour,
Le premier document (que je ne vous traduis pas vu qu'une bonne moitié consiste en formules protocolaires et en répétitions) date de 1694. Il consacre la cession par Jules, évêque et comte d'Agen, de la chapellenie de Lespinasse, dépendant des paroisses Saint-Christophe de Trentels et Sainte-Croix de Penne, et dont le chanoine est décédé, à Jean Réveil, recteur de la paroisse Saint-Christophe de Trentels.
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Je propose :
La colère, sauvage et effrénée, et la calomnie déchirent l'oreille du juge insensé ; puis la passion, mauvaise conseillère, l'emporte, et enfin la folie. Au contraire, la vertu accusée triomphe par des actes honorables, elle qui ne tremble devant rien, ainsi que l'esprit conscient de ce qui est juste.
Le texte fait peut-être référence aux martyres de Sainte Juste et de Sainte Rufine, patronnes de Séville.
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VINCVNT SEMPER BONI
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C'est la première formule qu'il faut préférer ; les deux autres ajoutent un mot de liaison adversatif signifiant "mais" qui n'est guère utile. Le latin aime la concision.
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Depuis 1997, on est censé le faire en collège.
Quant à moi, je n'ai guère eu d'autres maîtres que le petit latin et le petit grec...
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C'était dimanche hier.
Il y aurait quelque chose à dire sur la traduction déjà faite qui dénote le procédé tristement classique de "traduire pour comprendre", malheureusement presque universellement enseigné pour le latin. Ce n'est pas votre faute.
Sauf que c'est exactement le contraire : le principe est de ne pas traduire tant qu'on n'a pas compris...
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Je propose :
Ayant même pris un peu de temps pour refaire sa voix, ne supportant pas l'isolement, il passa des bains au théâtre et, après avoir festoyé au beau milieu de l'orchestre en présence d'un foule dense, il assura en grec que s'il avait un peu bu, il ferait entendre des mélodies plus riches.
En quoi Didon apparaît-elle comme un personnage tragique seule et dans l'impasse
dans Je suis au lycée
Posté(e)
Il faut que vous compariez les deux traductions par rapport au texte original ; vous n'y faites pas allusion !