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jacques

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Messages posté(e)s par jacques

  1. sub ipso tenore quo... donavi : "dans la continuité même par laquelle j'ai donné..." - >: "dans la continuité de mon don (de cinq églises)..." ou, tout simplement : "pour faire suite à mon don...".

    2° Le sponsalicium, terme des contrats matrimoniaux, désigne au sens propre la dot ex marito. Le mot a été employé au sens figuré pour désigner la "dotation" épiscopale qui se rattache à la consécration de l'église : des biens paroissiaux, le terrain du futur cimetière, etc...

  2. Bonjour,

     

    Excusez-moi de n'avoir pu répondre plus tôt.

    - En dépit de la majuscule qui figure dans la transcription, je pense que faber signifie "artisan" ; il est par contre impossible de préciser.

    - Dans la plupart des cas, appliqué au clergé, minister(ialis) signifie "ministre du culte", donc prêtre. Mais ici, je pense que le mot signifie "diacre", vu la hiérarchie descendante senior/vicarius/ministerialis.

  3. Non, je parle de la charte elle-même, pas de ses transcriptions. Parfois, les archives sont mises en ligne. Autrement, il faut demander des photocopies sur des CDrom aux archives municipales ou départementales. Je le fais régulièrement pour des recherches sur la ville de Nantes.

    Mais il faut savoir exactement ce qu'on veut faire reproduire parce que c'est payant et que les documents (comme celui auquel vous vous intéressez) sont parfois très volumineux.

  4. Bonjour,

     

    C'est vraiment ce qu'on appelle du bas latin !

     

    1° ad bene agendum et [h]edificandi et opus boni ibidem consumandi.

     

    Pour bien faire, édifier l'œuvre de bien et tout à la fois la consommer".

     

    2° sed componat, pars pariendi, fidem servandi , libras de auro optimo C

     

    Mais qu'il ait à payer cent livres d'or le plus fin, une partie à acquitter (de suite), (l'autre) sur parole.

  5. C'est parce qu'il n'est pas assez visible dans les moteurs de recherche. Bien souvent, c'est un autre site (dont je fais partie) qui apparaît quand il y a une demande. Il faut dire aussi qu'étant "généralistes", nous sommes forcément plus demandés. De plus, nous avons beaucoup d' "habitués".

    Néanmoins, ce n'est pas une raison pour s'ouvrir davantage, me semble-t-il. Ce site a sa spécificité, il doit la conserver sous peine de se trouver "dilué" parmi d'autres.

    Oui, il faut le faire connaître davantage.

    Bon courage.

  6. Nous lisons dans les institutions de nos vieux pères que quiconque veut apporter aux monastères quelque chose qui concoure à leur accroissement, doit s'efforcer de transmettre son acte au souvenir de la postérité par écrit, afin que, faute de témoignage, celui-ci ne soit exposé par la suite aux contestations. C'est pourquoi moi, Stéphanus, mon épouse Airelda ainsi que nos enfants, librement désireux de marcher sur leurs traces, ayant à l'esprit leur gloire, et en même temps nos propres actes, [considérant d'autre part que] la rédemption de l'âme constitue son seul bien et ses seules richesses...

     

    La phrase n'est pas terminée. S'ensuit probablement la nature du don.

  7. Il faut passer par un hébergeur d'images. Mais ce n'est pas grave. Ce genre de texte est "préfabriqué" ; ce sont toujours les mêmes formules qui reviennent... Il y a une certaine confusion grammaticale à la fin, sûrement parce que le texte que vous postez a mal été retranscrit ou qu'on s'est mépris sur les abréviations et les ligatures, mais le sens ne fait aucun doute. Je vous fais cela demain.

  8. Si quiconque parmi nous, nos héritiers ou subrogés veut ester, plaider ou chercher chicane contre cette vente, qu'il soit tenu pour nul de faire droit à sa requête, mais que celui-ci soit astreint à payer une amende de dix livres de bon or, et, afin que cette vente demeure inamovible et inchangée en tout temps, qu'elle soit placée sous le couvert de la loi arcadienne, garante de toute inamovibilité.

     

    Note : la dernière expression, très courante dans les actes de "vendition", semble faire référence à une loi du code théodosien sur les ventes et les transactions, la lex arcadiana.

    Une interprétation plus ancienne prend le mot stipulatio au sens propre (fétu ou rameau) ; une coutume primitive aurait en effet voulu qu'on fixât un brin de paille aux actes de vente pour sceller symboliquement l'engagement des parties.

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