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jacques

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Messages posté(e)s par jacques

  1. Effectivement, cela ne va pas du tout, même dans des phrases simples.

    D'une manière générale, revoyez vos bases et pratiquez la méthode du petit latin afin de vous familiariser avec la langue.

    Dans la préparation d'une version, n'écrivez pas de choses qui n'ont pas de sens. Attendez d'avoir compris au moins l'idée générale avant d'écrire quoi que ce soit.

    Ce texte est nécessairement précédé d'un "chapeau" qui éclaire le contexte si vous n'étudiez pas l'ensemble du discours par ailleurs. Tenez bien compte du contexte.

     

    Voici votre début annoté : 

    Itaque illud Cassianum « cui bono fuerit » in his personis ualeat; / C’est pourquoi ce Cassius « à qui nous devrions être bon » qui résonne en celui-ci ;

    - illud Cassianum n’est pas ille Cassianus ;

    - cui bono fuerit illustre l’emploi du double datif ; cette question que se pose l’enquêteur est classique dans les affaires criminelles !

    - A quel mode est valeat ? Mais vous ne pourrez traduire que lorsque vous aurez compris l’ensemble.

     

    etsi boni nullo emolumento impelluntur in fraudem, / même si aucun avantage ébranle dans la mauvaise foi,

    - A quelle voix est impelluntur ?

    - Vous ne pouvez pas un COD de in fraudem.

     

     improbi saepe paruo. / souvent peu malhonnête.

    Ne coupez pas les phrases ainsi, vous perdez le fil : à quoi répond parvo dans la phrase ^précédente ?

     

     Atqui Milone interfecto Clodius haec adsequebatur, / Et pourtant Milon ayant a été tué par Clodius celui-ci l’attrapait,

    N’écrivez pas de charabia !!! Clodius ne peut signifier « par Clodius ».

     

    Corrigez ce début avant de passer à la suite.

     

     

     

     

     

  2. Il y a un petit doute sur l'identité de celui qui acte ; en fait, il ne semble pas se nommer, Agellii étant un nom de famille au pluriel.

     

    Après la privation du bonheur éternel pour le premier habitant de la terre, à l’instigation de l'odieux serpent, le remède du salut nous fut procuré par la largesse de notre rédempteur, à nous qui avions osé  condamner les deux substances, lors de la damnation originelle, damnation que le sang du fils du Très Haut effaça, en même temps que nos péchés, contre lesquels nous nous étions prémunis dans la cuve du baptême, mais que nous avions réitérés sous la ruse de ce même démon plein d’orgueil, [le Seigneur] nous promit que si nous faisons pénitence et partagions nos biens, il nous les remettrait, disant : « Donnez l’aumône, et voilà que tout est pur pour vous ».   

    Quoi donc de plus doux que d’acheter des biens que nul ne pourra nous ôter pour le prix de pauvres bouts de terrains transitoires et confiés à nous pour un temps limité ? Quoi de plus facile que de changer des éléments matériels et temporels en demeures divines et éternelles dans les Cieux ? Qui refuse stupidement d’attribuer ses biens au nom de Dieu, alors qu’il sait qu’au Ciel, ces biens, s’il les a distribués avec largesse, en Son nom, aux saints ou aux pauvres, lui seront remis accrus au centuple ?

    En raison de quoi, nous, Agellii, Lautildis, ma femme, et mon fils Girald, à celui  qui se révèle, par Dieu, le dispensateur de nos deux familles et l’héritier de notre filiation terrestre ainsi qu’à ses témoins, c'est-à-dire Victor et à ses compagnons, dont l’église monastique de Marseille se réjouit de détenir les corps glorieux, nous donnons sans tarder une toute petite fraction de notre patrimoine, et ainsi faisons-nous. De fait, nous cédons, ou plutôt nous donnons sans réserve à notre rédempteur susnommé et à la mémoire de sa mère, qui, consacrée bienheureuse, est établie dans la même église, où, croit-on, reposent vénérablement les restes des bienheureux martyrs susdits Victor et ses compagnons, aux mains desquels nous le remettons, la huitième partie de ce nous nous trouvons posséder dans la ville dénommée Tourettes, de l’épiscopat de Frejurio, c'est-à-dire Fréjus, et qui, depuis hier et à partir de ce jour, est la possession franche et immuable des habitants de la basilique susdite, à l’exception de la moitié d’une maison, que j’ai donnée à ma fille, [née de ma femme] Lautildis susnommée, et d’une vigne que j’ai donnée à saint André, dont l’église consacrée est située dans la même ville. Au cas où (puisse cela ne jamais advenir !), quelqu’un s’élèverait dans l’intention d’annuler le don de propriété légitime et transmis selon le droit à la sainte Église, qu’il lui soit sans profit de revendiquer ce qu’il aura injustement convoité ; mais, si, refusant de venir à résipiscence, il ne laisse pas les choses comme il les avaient trouvées, qu’il sache qu’une main forte s’y opposera, comme elle s’est opposée miraculeusement au prince d’Égypte, l’opiniâtre Pharaon.

     

    Cordialement.

     

     

  3. Phrase 1 ; b) et d), le verbe étant intercalé après l'attribut accordé à regnum, mais appliqué à l'ensemble par accord de voisinage.

    Phrase 2 ; b)

    Phrase 3 : b) pour désigner des circonstances liées.

    Phrase 4 : variante de a) : les sujets n'agissent pas séparément, mais l'un est privilégié dans l'esprit du poète :

    Le texte d'Horace est :

    [...] fugit retro / levis juventas et decor [...], que P. Villeneuve traduit ainsi : "Derrière nous s'enfuient la jeunesse au teint lisse et sa grâce".

    C'est à dire : "et aussi sa grâce" (Horace, Odes et Épodes, éd. Les belles lettres).

  4. Votre analyse est rigoureuse et valide en elle-même, mais difficile à appliquer au texte de façon certaine ; de plus tout ne dépend pas du sens. Ernout et Thomas, dans leur Syntaxe latine (éd. Klincksieck), distinguent ainsi six cas de figure dans le cas de l'accord du verbe avec un seul sujet :

    a) Les sujets désignent des personnes agissant séparément.

    b) Les sujets se ramènent à une notion unique.

    c) Le verbe précède, et les sujets ne sont pas encore tous présents à l'esprit du locuteur.

    d) Le verbe est intercalé après le premier sujet.

    e) Un mot répété en anaphore détache chacun des sujets.

    Raisons stylistiques diverses (rythme, métrique...)

     

  5. Non, c'est incorrect.

    Par contre, je ne vous ai pas donné la traduction littérale de mon expression (que vous avez lue sur un autre site) : "fondements des lettres".

    Par ailleurs, si vous choisissez le mot "texte", il est difficile de ne pas songer à l'écrit !!! Dans le sens où vous l'entendez, c'est litterae qui peut prendre le sens le plus général, puisqu'il peut signifier "culture littéraire".

    Quant à textum, il n'a pas le sens de "texte", de même que textus.

    Vous avez aussi principia litterarum, "principes des lettres", "éléments premiers des lettres" ou principia scriptorum, mais scriptum évoque uniquement l'écrit.

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