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Taita

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Tout ce qui a été posté par Taita

  1. Taita

    Virgile, l'Énéïde

    C'est tout noté, merci beaucoup ! Comme à son habitude, Locutio est une aide précieuse Encore merci pour cette aide sans détours, et à la prochaine traduction, Cordialement, Taïta
  2. Taita

    Virgile, l'Énéïde

    Bonjour ! Merci pour cette première réponse, qui de surcroit répond aux troisième et quatrième. Un très beau texte d'ailleurs Auriez-vous des suggestions pour l'analyse de l'expression de la furor (question 2) ? Encore merci, Salutations
  3. Bonsoir ! Je vous demande de l'aide pour mon tout dernier devoir de latin, ce qui ne signifie pas que j'arrête le latin (que j'avais été forcé de prendre) mais que je l'arrête en tant que matière scolaire. Quelle ne fut pas ma surprise, voyez-vous, de constater qu'il n'y a aucune traduction à faire, pas même de thème, rien... Pas de latin. Juste de l'analyse bête et méchante qui gâche toute la beauté du texte. Je suis mauvais dans cette section là, mauvais par choix, à cause du manque d'intérêt poignant que je trouve à ce genre d'exercice, qui nous demande de mettre odieusement à nu toute la magie d'un texte. Le texte en question est un passage de l'Énéïde de Virgile : Et iam prima nouo spargebat lumine terras Tithoni croceum linquens Aurora cubile. 585 regina e speculis ut primam albescere lucem uidit et aequatis classem procedere uelis, litoraque et uacuos sensit sine remige portus, terque quaterque manu pectus percussa decorum flauentisque abscissa comas 'pro Iuppiter! ibit 590 hic,' ait 'et nostris inluserit aduena regnis? non arma expedient totaque ex urbe sequentur, diripientque rates alii naualibus? ite, ferte citi flammas, date tela, impellite remos! quid loquor? aut ubi sum? quae mentem insania mutat? 595 infelix Dido, nunc te facta impia tangunt? tum decuit, cum sceptra dabas. en dextra fidesque, quem secum patrios aiunt portare penatis, quem subiisse umeris confectum aetate parentem! non potui abreptum diuellere corpus et undis 600 spargere? non socios, non ipsum absumere ferro Ascanium patriisque epulandum ponere mensis? uerum anceps pugnae fuerat fortuna. fuisset: quem metui moritura? faces in castra tulissem implessemque foros flammis natumque patremque 605 cum genere exstinxem, memet super ipsa dedissem. Sol, qui terrarum flammis opera omnia lustras, tuque harum interpres curarum et conscia Iuno, nocturnisque Hecate triuiis ululata per urbes et Dirae ultrices et di morientis Elissae, 610 accipite haec, meritumque malis aduertite numen et nostras audite preces. si tangere portus infandum caput ac terris adnare necesse est, et sic fata Iouis poscunt, hic terminus haeret, at bello audacis populi uexatus et armis, 615 finibus extorris, complexu auulsus Iuli auxilium imploret uideatque indigna suorum funera; nec, cum se sub leges pacis iniquae tradiderit, regno aut optata luce fruatur, sed cadat ante diem mediaque inhumatus harena. 620 haec precor, hanc uocem extremam cum sanguine fundo. tum uos, o Tyrii, stirpem et genus omne futurum exercete odiis, cinerique haec mittite nostro munera. nullus amor populis nec foedera sunto. exoriare aliquis nostris ex ossibus ultor 625 qui face Dardanios ferroque sequare colonos, nunc, olim, quocumque dabunt se tempore uires. litora litoribus contraria, fluctibus undas imprecor, arma armis: pugnent ipsique nepotesque. Voici la traduction proposée (encore, si on nous avait laissé la faire...): Et déjà sur la terre se répandait la nouvelle lumière 4, 585 de l'Aurore, qui délaissait le lit doré de Tithon. Quand de sa haute tour la reine vit poindre l'aube et la flotte s'éloigner en bon ordre, toutes voiles déployées, quand elle vit le rivage désert et le port vide, sans rameurs, trois fois, quatre fois, de la main elle frappa sa belle poitrine, 4, 590 arracha sa blonde chevelure et dit : "Oh, Jupiter, il va partir ! Cet étranger se sera moqué de notre royaume ? Ne va-t-on pas de tous les points de la ville prendre les armes et le poursuivre ? Ne va-t-on pas aussi faire sortir les navires des entrepôts ? Allons, hâtez-vous, incendiez, lancez des traits, pressez les rames ! 4, 595 Que dis-je ? Où suis-je ? Quelle folie altère mon esprit ? Malheureuse Didon, c'est maintenant que ces impiétés te frappent ? Tu aurais dû y penser lorsque tu lui donnais ton sceptre. La voilà la droiture, la Bonne Foi de celui qui, dit-on, porte avec lui les Pénates de sa patrie, et qui a chargé sur ses épaules son père, épuisé par les années ! 4, 600 Pourquoi n'ai-je pu saisir son corps, le mettre en pièces, et le disperser sur les ondes ? Anéantir par le fer ses compagnons, et Ascagne même, et l'offrir en pâture à la table paternelle ? En vérité l'issue du combat aurait été indécise. Soit ! De qui ai-je eu peur, puisque je suis résolue à mourir ? J'aurais porté des torches dans son camp, 4, 605 enflammé les ponts de ses nefs, et exterminé le fils, le père, et leur race, et puis, je me serais immolée moi aussi, sur eux. Soleil, qui éclaires de tes feux tout ce qui se fait sur terre, et toi, Junon, qui comprends et es consciente de mes angoisses, Hécate, que des hurlements invoquent, la nuit, aux carrefours des cités, 4, 610 et vous, Furies vengeresses et dieux d'Élissa mourante, acceptez ceci, tournez vers les méchants votre juste puissance, et écoutez nos prières. Si cet homme exécré doit toucher au port et atteindre sa terre, si les décrets de Jupiter l'exigent, si ce terme est fixé, 4, 615 qu'au moins, malmené par la guerre et les armes d'un peuple audacieux, banni de ses terres, arraché aux étreintes de Iule, il soit réduit à implorer secours et à voir les siens mourir d'une mort indigne ; et lorsqu'il se sera rendu aux conditions d'une paix inégale, que jamais il ne jouisse de la royauté ni de la gloire escomptée, 4, 620 mais qu'il tombe avant le terme, sans sépulture, parmi les sables. Voilà ma prière, voilà le voeu ultime que j'exhale avec mon sang. Les questions sont : 1- Indiquez la progression, les étapes de la tirade de Didon (à partir du v 590, version comprise) 2- Analysez l'expression de la furor, de la folie passionnelle de Didon, dont vous relèverez les différentes manifestations au long de son monologue 3- Infelix Dido... En quoi Didon apparaît-elle ici comme un personnage tragique, seule et dans l'impasse ? 4- Qui convoque-t-elle à son secours, et pourquoi ? Il y a ensuite une comparaison de traduction que je pense être en mesure de faire (c'est déjà un peu plus intéressant). Accepteriez-vous de me faire quelques suggestions, et, autant le dire franchement, de répondre aux questions ? Je vous remercie d'avance avec ferveur, Sincères salutations, Taïta
  4. Taita

    Properce

    Bonjour, Je tiens avant tout à remercier Fernand pour sa correction. Comme je l'ai déjà fait sur l'ancien forum, pour une autre traduction, je me permet de repousser votre lien, qui ne présente à mon sens aucun intérêt pour moi à l'heure actuelle. Si cela peut vous intéresser, je travaille le latin par le CNED. Les cours consistent en plusieurs parties : - L'histoire - La traduction littérale - La traduction élégante (ces deux derniers points allant toujours ensemble et à la suite) - Le commentaire de texte - La grammaire. Je ne pense pas utile de m'étendre, voici pour toute explication ma réponse à un Message Privé de Blackstone (qui, je l'espère de tout cœur, ne s'offusquera pas du fait que je le poste) Cordialement
  5. Taita

    Properce

    Bonsoir, Je soumet ma traduction d'un extrait de Properce à votre correction : hic ubi tum, pro di, perfida, quisve fuit? quid si longinquos retinerer miles ad Indos, aut mea si staret navis in Oceano? sed vobis facile est verba et componere fraudes: hoc unum didicit femina semper opus. non sic incerto mutantur flamine Syrtes, nec folia hiberno tam tremefacta Noto, quam cito feminea non constat foedus in ira, sive ea causa gravis sive ea causa levis. Où est-il alors, perfide, par les dieux ! Quel genre d'homme fut-il ? Que serait-ce si je fusse retenu, soldat, chez les Indiens lointains, ou si mon navire fût immobile sur l'océan ? Mais il vous est facile de frauder par le verbe et par la ruse : C'est la seule chose qu'apprenne jamais une femme. Les Syrtes ne sont pas autant balayés par le vent, ni les feuilles autant agitées par le Notus Que la femme, qui oublie aisément ses serments dans sa colère, Que la cause en soit grave ou légère. Merci d'avance Taïta
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