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Mikoyan

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Messages posté(e)s par Mikoyan

  1. Que ce traité ne soit pas d'Abélard lui-même, c'est une éventualité à laquelle je songe aussi, parce que si j'en crois ce que j'ai commencé à traduire ou aperçu en diagonale, c'est que ce traité vise l'hérésie dite cathare. Or Abélard est mort en 1142 et la plupart des réfutations du catharisme sont postérieures de 50 ans. Alors de deux choses l'une, ou bien c'est la première somme de réfutation scripturaire du catharisme qu'Abélard aurait eu en main et peut-être écrit, mais là il faudrait bien connaitre le style d'Abélard pour en juger, et dans ce cas, se serait le plus ancien traité connu concernant le catharisme en occident, se serait un scoop, ou bien c'est un traité qui a été inséré postérieurement parmi les œuvres d'Abélard. Il faudrait que je trouve des infos sur ce manuscrit, car il doit être datable.

    Pour m'en faire une première idée, il faudrait que je termine la traduction, car selon ce qui est dit ou pas dans cette somme, cela devrait me donner quelques indications. Mais je peine, je suis à ma deuxième année de latin seulement, mais bon ça va m'aider à progresser.

     

     

    Off topic : Ciel de guerre, est à lire, ce sont les mémoires de Pokrychkine, son récit témoigne de ce que les pilotes soviétiques ont enduré, et puis le récit de ses combats sur Mig-3 sont poignants. On le trouve encore chez les bouquinistes.

  2. Encore merci Fernand pour votre aide précieuse et généreuse. Que de bourdes, j'en suis confus. Il faut dire qu’après avoir retranscrit et traduit les chapitres précèdent, je commençais à fatiguer sérieusement.

    J'ai répété deux fois l'erreur magum par magnum. Maintenant c'est corrigé. Le texte s’éclaire maintenant complètement.

    J'ai moi aussi comparé les citations scripturaires avec la vulgate et j'avais relevé le imperium à la place de improperium, idem pour le cum et le enim. J'ai pensé à un bourdon, mais il est également possible que ce soit une variante d'une bible, et puis comme ça me semblait tenir, j'ai préféré les garder. Maintenant j'ai mis en note ces divergences et j'ai corrigé la traduction du cum en eum.

    Je continue ma traduction, si je retombe sur un os, après relecture cette fois-ci, je reviendrais faire un tour par ici.

    Bien à vous.

     

    Off topic : A mon sens ce qui a beaucoup desservi le Mig-3 c'est que la plupart des pilotes ne l'avaient pas en main au début des hostilités, et ils étaient en plus obligés de combattre à basse altitude. Mais le très gros problème des pilotes soviétiques c'était l'absence de radio. Malgré ces lourds handicaps, Pokrychkine à fait des merveilles avec cet appareil, avez-vous lu Ciel de guerre ?

  3. Merci pour vos remarques. je vais me les mettre en note.

    Non, il ne s'agit pas du Liber adversus hereses d'Irenée de Lyon. Celui-ci est connu et il est traduit, notamment dans la collection Sources chrétiennes.

    Je vous renvoie à la source que j'utilise, en passant par un autre site plus commode que celui de Gallica, car il donne directement accès à ce même document.

     

    http://www.documentacatholicaomnia.eu/04z/z_1079-1142__Abaelardus__Liber_Adversus_Haereses__MLT.pdf.html

  4. Merci pour votre réponse rapide. Maintenant j'ai compris pourquoi je ne comprenais pas. Je pense que j'aurais encore besoin d’éclaircissement dans la suite de ma traduction de ce même chapitre. Pensez-vous que les deux dernières phrases sont également correctes ?

     

    Il s'agit donc d'un traité d'Abélard, édité par Migne. On le trouve en ligne dans Gallica (BNF). J'ai commencé par lui parce qu'il me semblait le plus à ma portée, et sauf erreur, il n'a pas encore été traduit.

     

    Off topic : Bien vu ;) mais moi c'est surtout par admiration du Mig-3, fort décrié pourtant, mais il est pour moi le plus bel appareil de son temps.

  5. Bonjour,

    Étudiant en philosophie et je travaille sur les hérésies. Pour accéder aux sources latines j'ai commencé à apprendre le Latin. Je suis débutant.

    J'ai compris, je pense, à peu prés correctement les trois premiers chapitres du Liber aduersus hereses, à défaut de l'avoir probablement bien traduit. Mais seule un phrase me pose vraiment problème. J'ai aussi du mal à comprendre le chapitre 4. Il y a des phrases que je n'arrive pas à saisir. Quelqu’un aurait-il la bonté de m'éclairer ?

    Dans l'attente d'une réponse.

    Bien à vous.

     

    Je donne tout d'abord la phrase du chapitre deux qui me pose problème, je souligne en gras le passage problématique :

     

    Item in Actibus apostolorum Paulus ait : « Annuntio uobis Deum, qui fecit celum, mundum, et omnia que in eo sunt ». Hic celi et terre cum sit Dominus.

     

    De même, dans les Actes des apôtres, Paul dit : « Je vous annonce le Dieu qui a fait le ciel et la terre, le monde et tout ce qui s'y trouve ». Puisqu'il est le Seigneur de ce ciel et de cette terre.

     

     

    Voici le chapitre IV, que je donne en entier, pour le contexte :

     

    Etiam sunt quidam heretici, qui Moysem magnum fuisse asserunt, et omnipotentem Deum non ei fuisse locutum, nec ei dedisse legem. Contra quem errorem Paulus in epistola ab Hebreos scripsit, dicens : « Multifarie, multisque modis olim Deus locutus patribus in prophetis : nouissime diebus istis locutus est nobis in filio ». Sed Moysess est unus ex prophetis, quibus Deus locutus est. Dicitur et fidelis in Domino, cui Deus locutus est. Item in eodem : « Omnis namque domus fabricatur ab aliquo. Qui autem omnia creauit Deus est ». Et Moyses quidem fidelis erat in tota domo eius tanquam famulus in testimonium eorum uerborum que dicenda erant. Christus uero tanquam filius in domo sua. Que domus sumus nos si fiduciam et gloriam spei usque ad finem firman retineamus. Apostolus uero non eum magnum, sed fidelem in domo Dei esse famulum testatur. Item Moyses in multis scriptis Noui et Ueteris Testimenti, ac prophetarum, amicus et fidelis Dei dicitur. Sicut Beatas Paulus in epistola ad habreos de eo commemorauit, dicens : « Fide Moyses grandis factus negauit se esse filium filie Pharaonis ; magis eligens affligi cum populo Dei, quam temporalis peccati habere iucunditatem ; maiores diuitias estimans thesauro Egyptiorum imperium Christi. Aspiciebat cum in Dei remunerationem ». In hoc apparet certissime quoniam beatus hebreorum non diffidebat. Sed Moysem sanctum et bonum, et legem sanctam Deum uerbis asserebat, et corde credebat.

     

    Il y a aussi certains hérétiques qui affirment que Moïse fut puissant, et que le Dieu tout-puissant ne lui parla point, ni ne lui donna la Loi. Contre cette erreur, Paul écrivit dans l’épître aux Hébreux, disant : « Dieu ayant autrefois parlé aux pères, à plusieurs reprises et en plusieurs manières, par les prophètes, nous a parlé en ces derniers jours par le Fils ». Mais Moïse est l'un des prophètes avec lesquels Dieu a parlé. Il est dit, et fidèle au Seigneur, à qui Dieu parla. De même, dans le même livre : « Car toute maison est construite par quelqu'un, mais celui qui a construit toutes choses, c'est Dieu. Et Moïse, assurément, était fidèle dans toute sa maison de même que le serviteur dans le témoignage de leurs paroles qui étaient dites. Mais le Christ en tant que Fils dans sa maison. Et nous sommes de cette maison, si nous gardons fermement jusqu'à la fin la confiance et la gloire de l’espérance. Mais l'apôtre lui n'était pas puissant, mais il témoigne qu’il fut un fidèle serviteur dans la maison de Dieu. De même, dans beaucoup de passages du Nouveau et de l'Ancien Testament, ainsi que des prophètes, Moïse est déclaré ami de Dieu et fidèle à Dieu. Comme le bienheureux Paul le mentionna, en disant : « Par la foi Moïse devenu grand ne voulu plus être le fils de la fille du Pharaon ; choisissant plutôt l'affliction avec le peuple de Dieu, que d'avoir la jouissance du péché en ce siècle : estimant les commandements du Christ comme des richesse plus grandes que celles du trésor des Égyptiens. Il regardait avec intérêt la récompense de Dieu ». Il en ressort le plus certainement possible que le bienheureux des hébreux ne désespérait pas. Mais Moïse est saint et bon, et par ses paroles il affirmait que la Loi de Dieu est Sainte, et il le croyait viscéralement.

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