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Correction & aide pour une version


Marinus75

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Salut à tous,

 

J'aurais bien besoin d'aider pour traduire ces phrases correctement ( mon premier travail se trouve plus bas):

 

1. Amici quidam Hannibalis, cum Carthagine pulsus Ephesi apud Antiochum regem viveret, ab eo quaesiverunt num philosophi cujusdam Graeci de re militari oartionem audire vellet.

 

2. Qui non noluit.

 

3. Ea oratione habita, quidam Hannibalem interogavit quid ipse de illo philosopho sentiret.

 

4. "Multos jjam insanos senes vidi inquit, sed neminem adeo insanientem (insanire) vidi."

 

5. Quomodo enim ille philosophus, qui numquam hostem, nunquam castra viderat, aliquid de re militari scire poterat ?

 

1. Les amis d'Hannibal, comme les Carthaginois ou encore les habitants de Ephèse, vinrent très souvent à Antioche où le roi a vécu ; là-bas ils ont écouté des paroles philosophiques sur l'art militaire.

 

2. Il (le philoshophe d'Hannibal?) ne les refusait pas.

 

3. Dans sa demeure, la libérté de pensée était autorisée et on interrogeait généralement Hannibal sur des questions philosophiques.

 

4. "J'ai vu peu de choses, disait-il, mais elles m'ont apportées beaucoup..."

 

5. Comment ce philosophe, qui n'avait jamais vu d'ennemis, qui n'avait jamias vu des placess fortes, pouvait-il parler de choses militaires ?

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Prenons déjà la première phrase.

Quidam = n'oublie pas de traduire cet adjectif indéfini : "certains amis"

cum = comme, alors que...

Carthagine est un ablatif de lieu (sans préposition : c'est une ville).

viveret = a pour sujet "Hannibal sous entendu.

pulsus = particiê passé d'un verbe signifiant "chasser". A pour complément Carthagine.

Ephesi : au "locatif" (le liu où on est = à Ephèse

 

Il faut construire à partir des Cas, et ne pas essayer de deviner un sens à partir des mots : c'est la meilleure manière de faire des contre-sens !

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Je te remercie pour tes informations. Voici ma nouvelle traduction :

 

1. Certains amis d'Hannibal, ont vécu à Ephèse, car ils ont été chassés de Carthage par le roi d'Antioche.

Ainsi des philosophes ont séjourné avec Hannibal car il aimait entendre leurs disours (ou paroles?)

sur l'art militaire grec.

 

Pouvez-nous passer aux phrases 2 et 3 assez rapidement ?

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Tu n'as toujours pas construit !

 

Je te fais la construction de la première phrase pour te mettre sur la voie, mais pour le reste, il faut que tu fasses un effort. Je t'aiderai évidemment.

 

Amici quidam Hannibalis, cum Carthagine pulsus Ephesi apud Antiochum regem viveret, ab eo quaesiverunt num philosophi cujusdam Graeci de re militari oartionem audire vellet.

 

Amici quidam Hannibalis = certains amis d'Hannibal,

cum = alors que,

Carthagine pulsus = après avoir été chassé de Carthage,

viveret = il vivait

apud Antiochum regem = auprès du roi Antiochus,

ab eo quasiverunt = lui demandèrent...

num = si

vellet = il voulait

audire = écouter...

 

Essaie de finir déjà cette première phrase. As-tu compris la méthode ?

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Pour la fin de ta première phrase :

Audire a un COD :

orationem = de oratio -onis = discours = quel cas ?

cujusdam = analyse grammaticale (cas, nombre)

Graeci = même question.

de = au sujet de, sur + ablatif.

re militari = quel cas ?

A toi de jouer...

 

Phrase 2 :

Qui = relatif de liaison Mais lui (Hannibal)

noluit = parfait, et pas imparfait.

 

Ea oratione habita = ablatif absolu.

Analyse les formes :

Ea, oratione et habita. Et cesse de deviner ! Le latin n'est pas une devinette. Que dirait ton prof de math si tu mettais les chiffres et les signes dans n'importe quel ordre et que tu pensais trouver le résultat ainsi ?

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Merci beaucoup pour ton aide ! Cependant, pour la phrase "1.", je ne sais pas où placer le "cum" dans la traduction...

Du coup, je crains avois fait une erreur dans la première partie de la phrase

 

1. Après qu'ils eûssent été chassées de Carthage où Hannibal vivait, certains des ses amis demandèrent au roi Antiochus s'il voulait écouter un discours (orationem est ici à l'accusatif singulier donc COD) sur les arts militaires de la Grèce (Graeci est ici au génitif donc complément du nom re militari, nominatif pluriel = les arts militaires de la Grèce)

 

2. Mais Hannibal ne les refusa pas. Du coup cette pharse me semble être contradictoire avec la précédente au niveau de "l'histoire"...

 

3. Dans le discours qui était tenu, certains l'interrogeaient pous savoir ce qu'il pensait de son philosophe. Que penses-tu des mes traductions pour ces trois premières phrases avant que nous passions aux "4." et "5."? Merci encore :)

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Après qu'ils eûssent été chassées de Carthage où Hannibal vivait, certains des ses amis demandèrent au roi Antiochus s'il voulait écouter un discours (orationem est ici à l'accusatif singulier donc COD) sur les arts militaires de la Grèce (Graeci est ici au génitif donc complément du nom re militari, nominatif pluriel = les arts militaires de la Grèce)

 

Amici quidam Hannibalis, cum Carthagine pulsus Ephesi apud Antiochum regem viveret, ab eo quaesiverunt num philosophi cujusdam Graeci de re militari oartionem audire vellet.

 

Bonjour !

En fait, tu n'as pas compris que je t'avais fait la traduction du début de ta phrase. La place de "cum" est la même en français et en latin. Il faut respecter la logique de l'ordre des mots latins et ne pas remplacer des singuliers par des pluriels.

 

Je te réécris donc le début de la traduction que je t'avais donnée. Je mets en gras la traduction et en italique mes commentaires.

Certains amis d'Hannibal, alors qu'ayant été chassé de Carthage Hannibal, bien entendu : pulsus est au singulier et ne peut se traduire par un plurielil vivait à Ephèse auorès du roi Antiochus, lui demandèrent si il voulait écouter un discours d'un certain philosophe grec cujusdam est l'adjectif indéfini au génitif, graeci est un adjectif au génitif singulier, épithète de philosophi. rei militari ne peut pas être an nominatif pluriel : ce sont deux mots de la troisième déclinaison. Regarde ton dableau de déclinaison : ce sont des ablatifs singuliers.au sujet de l'art militaire Littéralement : au sujetcde la chose militaire.

 

Phrase 2 : Mais Hannibal ne refusa pas On ne refuse pas quelqu'un mais à quelqu'un. Si tu veux absolument mettre un complément, il faut dire : Mais Hannibal ne leur refusa pas. En fait, le sens exact est : Mais Hannibal ne voulut pas dire non.

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Phrase 3 : 3. Ea oratione habita, quidam Hannibalem interogavit quid ipse de illo philosopho sentiret.

 

 

Peux-tu traduire littéralement l'ablatif absolu avec un sujet à l'ablatif :

Ea oratione = sujet

habita = participe passé passif, à traduire de la même manière en français.

 

certains l'interrogeaient pous savoir ce qu'il pensait de son philosophe

 

interrogavit est au singulier. Le sujet est bien "quidam", mais ici, quidam est un nominatif singulier masculin : Quelqu'un.

illo n'est pas un adjectif possessif (son) mais un adjectif démonstratif.

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Bonsoir BlackStone,

 

Je te remecie pour les précieuses informations que tu m'as données. Je pense avoir bien traduit la phrase 3 maintenant :

 

3. Dans le discours qui était tenu, quelqu'un l'interrogea pour savoir ce qu'il pensait de ce philosophe.

 

J'ai réfléchi à la phrase 4 et je l'ai modifiée :

 

4. "J'ai vu beaucoup de vieux hommes fous, disait-il, mais je les ai vu aussi lorqsu'il étaient fachés et que personne n'agissait comme eux..."

Peux-tu me corriger ces deux dernières phrases, s'il te plaît ? Afin que nous ne passions à la dernière ;)

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3. Ea oratione habita, quidam Hannibalem interogavit quid ipse de illo philosopho sentiret.

Ea oratione habita : littéralement : Ce discours ayant été tenu. En français, on traduira par "Après que ce discours a eu lieu (ou "a été tenu")

 

Phrase 4 :

4. "Multos jam insanos senes vidi inquit, sed neminem adeo insanientem (insanire) vidi."

Où as-tu été cherché le roman qui termine ta phrase ? Traduis simplement les mots !

Le début est correct

Vidi jam = J'ai déjà vu

multos senes = de nombreux vieillards

insanos = fous

inquit = dit-il.

Sed = mais

vidi neminem = je n'ai vu personne

insanientem = agissant en fou

adeo = à ce point.

 

Je suppose que tu as compris que le verbe qui se trouve entre parenthèse ne doit pas être traduit mais a été mis là pour te permettre de trouver facilement dans le dictionnaire "insanientem" qui en est le participe présent.

 

5. Quomodo enim ille philosophus, qui numquam hostem, nunquam castra viderat, aliquid de re militari scire poterat ?

 

Pour la dernière phrase, tu as écrit :

5. Comment ce philosophe, qui n'avait jamais vu d'ennemis, qui n'avait jamias vu des placess fortes, pouvait-il parler de choses militaires ?

 

Tu as presque juste : je te fais la construction :

Quomodo enim = Comment en effet

ille philosophus = ce philosophe

qui n'avait jamais vu un ennemi, jamais vu un camp (une place forte)

poterat = pouvait-il

scire = connaître, savoir

aliquid = quelque chose

de re militari = de la chose militaire, de l'art militaire ?

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  • 2 semaines après...

Bonjour BlackStone,

 

J'ai fait un récapitulatif de la version. Peux-tu me dire ce que tu en penses? Je suis noté... Encore une fois, merci de ton aide :rolleyes:

 

1. Certains amis d'Hannibal, alors que celui-ci ayant été chassé de Carthage vivait à Ephèse auprès du roi Antiochus, lui demandèrent s'il voulait écouter un discours d'un certain philosophe grec au sujet de l'art militaire.

 

2. Hannibal ne refusa pas.

 

3. Après que ce discours eût été tenu, quelqu'un l'interrogea pour savoir ce qu'il pensait de ce philosohe.

 

4. "J'ai vu de nombreux veillards, disait-il, mais je n'ai encore vu personne agissant en fou à ce point."

 

5. Coment, en effet, ce philosophe qui n'avait jamais vu d'ennemis, qui n'avait jamais vu de places fortes, pouvait-il savoir quelque chose de l'art militaire ?

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C'est un excellent travail.

 

Je n'ai que deux remarques à faire :

 

Après que ce discours eût été : attention. Après que indique un fait réeel : le français utilise donc l'indicatif (mode du fait réel. Donc, on va utiliser le passé antérieur de l'indicatif : "eut été tenu (sans accent circonflexe).

En revanche, "avant que" commande le subjonctif français : le fait relaté ne s'est pas encore produit, donc on utilise le subjonctif (mode de la pensée).

 

Dans ta dernière phrase, reste plus près du texte. Tu peux supprimer tout simplement "qui n'avait jamais vu d'ennemis", qui ne fuigure pas dans le texte.

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