scaevola Posté(e) le 20 février 2010 Signaler Partager Posté(e) le 20 février 2010 Ave omnibus! Cela fait maintenant un petit moment que je ne suis pas passé par là. Je demande de nouveau votre aide. J'ai à traduire en latin un passage de Montesquieu, Considération sur la grandeur des Romains et leur décadence. Je n'ai fait que le début. Merci de m'apporter vos lumières en la question. 1) Il y a des choses que tout le monde dit parce qu'elles ont été dites une fois. Quaedam affirmantur quod semel pronuntiata sint. Remarque: Je n'ai pas trouvé d'autres solutions vraiment latines pour "il y a des choses" que "Quaedam". De même j'ai tourné au passif pour "tout le monde dit". 2)On croit qu'Annibal fit une faute insigne de n'avoir point été assiéger Rome après la bataille de Cannes. Exempli causa quod non obsederat Romam post pugnam Caniensis viditur insignis culpa Hannibali fuisse. Remarque: ici j'ai tourné ainsi: "par exemple le fait de ne pas avoir assiegé Rome semble avoir été une faute insigne pour Hannibal". Est-ce juste? J'ai également un doute sur "obsiderat", peut-être vaudrait-il mieux "obsedit"? 3)Il est vrai que d'abord la frayeur y fut extreme. Terror quidem summus primum fuit. 4) Mais il n'en est pas de la consternation d'un peuple belliceux, qui se tourne toujours en courage, comme de celle d'une vile populace, qui ne sent que sa faiblesse. Pavor autem bellicosi populi, qui se in virtutem semper vertit, non est sicut vilis plebeculae, quae nihil quam fragilitatem percipit. Remarque: il s'agit sans doute là de la phrase la plus complexe du texte. J'ai essayé de simplifié en tournant comme suit: "la consternation d'un peuple belliqueux (...) n'est pas comme celle d'une vile populace" Juste? Quant à la comparaison ici je me demande si le "non est sicut" est correct. Merci de me répondre le plus vite possible. Valete amici! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
scaevola Posté(e) le 21 février 2010 Auteur Signaler Partager Posté(e) le 21 février 2010 euh? vu 25 fois mais aucun nouveau message. N'y a t'il donc personne qui puisse m'aider? Pour info j'ai appris que ce thème était tombé en 2008 au concours d'entrée de l'école des chartes. Si par hasard un membre de ce forum y est? Sinon j'ai l'impression que ce forum est de moins en moins actif, me trompé-je? Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
raoul Posté(e) le 22 février 2010 Signaler Partager Posté(e) le 22 février 2010 Ave omnibus! Cela fait maintenant un petit moment que je ne suis pas passé par là. Je demande de nouveau votre aide. J'ai à traduire en latin un passage de Montesquieu, Considération sur la grandeur des Romains et leur décadence. Je n'ai fait que le début. Merci de m'apporter vos lumières en la question. 1) Il y a des choses que tout le monde dit parce qu'elles ont été dites une fois. Quaedam affirmantur (n'oubliez pas de rajouter le ct d'agent: "par tout le monde" quod semel pronuntiata sint. Remarque: Je n'ai pas trouvé d'autres solutions vraiment latines pour "il y a des choses" que "Quaedam". De même j'ai tourné au passif pour "tout le monde dit". 2)On croit qu'Annibal fit une faute insigne de n'avoir point été assiéger Rome après la bataille de Cannes. Exempli causa quod non obsederat Romam post pugnam Caniensis viditur insignis culpa Hannibali fuisse. Remarque: ici j'ai tourné ainsi: "par exemple le fait de ne pas avoir assiegé Rome semble avoir été une faute insigne pour Hannibal". Est-ce juste? J'ai également un doute sur "obsiderat", peut-être vaudrait-il mieux "obsedit"? pour rester au plus près de la phrase française, vous pouvez traduire ainsi: "Hannibal est cru avoir commis une faute insigne (lui) qui n'alla pas assiéger (supin) Rome ...) 3)Il est vrai que d'abord la frayeur y fut extreme. Terror quidem summus primum fuit. vous oubliez: "il est vrai que..."+infinitive (=la terreur avoir été à son comble) 4) Mais il n'en est pas de la consternation d'un peuple belliceux, qui se tourne toujours en courage, comme de celle d'une vile populace, qui ne sent que sa faiblesse. Pavor (le mot consternatio existe aussi en latin) autem bellicosi populi (placez ce génitif avant le sujet de sorte qu'il n'y ait pas d'ambigüité pour le relatif qui suit), qui se in virtutem semper vertit, non est sicut vilis plebeculae, quae nihil (aliud) quam ac fragilitatem suam percipit. Essayez de traduire cette phrase, mieux adaptée au latin: "il n'en va pas de même au sujet de (non idem agitur de...") la consternation....."se tourne" utilisez le passif, ici. "...que au sujet de... ("ac de...). / vous pouvez mettre, pour renforcer l'opposition: "de illa consternatione.................ac de ista........... Remarque: il s'agit sans doute là de la phrase la plus complexe du texte. J'ai essayé de simplifié en tournant comme suit: "la consternation d'un peuple belliqueux (...) n'est pas comme celle d'une vile populace" Juste? Quant à la comparaison ici je me demande si le "non est sicut" est correct. Merci de me répondre le plus vite possible. Valete amici! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
scaevola Posté(e) le 22 février 2010 Auteur Signaler Partager Posté(e) le 22 février 2010 Gratias ago! J'ai pris note de vos différentes remarques. Par contre pour votre indication pour la deuxième phrase d'utiliser le supin, je ne vois pas trop comment faire. Pour moi l'usage du supin est rare et exprime le but. Or il s'agit ici selon moi de l'expression de la cause. En la retravaillant j'ai utilisé l'expression "quippe qui". Qu'en dites vous? 2)On croit qu'Annibal fit une faute insigne de n'avoir point été assiéger Rome après la bataille de Cannes. Hannibal, quippe qui post pugnam Caniensis Romam non obsidisset, culpam insignem commisisse videtur. Vale! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
raoul Posté(e) le 22 février 2010 Signaler Partager Posté(e) le 22 février 2010 Gratias ago! J'ai pris note de vos différentes remarques. Par contre pour votre indication pour la deuxième phrase d'utiliser le supin, je ne vois pas trop comment faire. Pour moi l'usage du supin est rare et exprime le but. "aller (pour) assiéger Rome: c'est bien le but, et c'est typiquement le cas où le latin emploierait le supin (eo lusum: je vais (pour) jouer) Or il s'agit ici selon moi de l'expression de la cause. En la retravaillant j'ai utilisé l'expression "quippe qui". Qu'en dites vous? 2)On croit qu'Annibal fit une faute insigne de n'avoir point été assiéger Rome après la bataille de Cannes. Hannibal, quippe qui post pugnam Caniensis Romam non obsidisset, culpam insignem commisisse videtur. C'est une possibilité, aussi. Vale! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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