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Fernand

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Messages posté(e)s par Fernand

  1. Ah oui, mais là, CONSPECTVS n'est pas le participe passé passif de CONSPICIO, c'est le substantif CONSPECTVS, VS "la vue" (ici "le paysage"...). On dit qu'on a préservé le lieu en interdisant les nouvelles constructions.

     

    Capella : la chapelle (ou éventuellement "la chevrette", mais pas ici ;) )

     

    conspectus protectus fuit decisione status consilii

    cum prohibitione aedificandi anno MCMLXVII

    capella benedicta fuit pristino anno

     

    "Le cadre a été protégé par décision du Conseil d'État,

    avec interdiction de construire, en l'an 1967.

    La chapelle a été bénie l'année précédente."

     

    Note.- Les formes comme protectus fuit, benedicta fuit ne sont pas des parfaits passifs corrects (on devrait avoir EST au lieu de FUIT). Les rédacteurs modernes ont été influencés par le français ("fut protégé, fut bénie"). Cette distorsion se retrouve dans les actes rédigés par les braves curés des temps modernes (baptizatus fuit au lieu de baptizatus est pour "a été baptisé")

  2. CONSPECTVS

    origine : CONSPICIO, IS, ERE, SPEXI, SPECTUM, tr

    groupe : déclinaison des participes du parfait masculins des verbes

    forme : nominatif singulier

    traduction : contempler, regarder

     

    Comment un verbe peut-il être de forme nominative ? Puisque le nominatif s'applique à un sujet.

    "Groupe" ici semble désigner un ensemble de formes qui s'analysent de la même façon.

     

    CONSPECTVS est un participe passé passif qui signifie "ayant été regardé".

    Le participe est la forme verbale qui déguise le verbe en adjectif qualificatif. Il doit pouvoir s'accorder avec n'importe quel substantif ou pronom. Pour montrer à quel mot il s'accorde, le participe dispose du même jeu de terminaisons qu'un adjectif. CONSPECTVS, A, VM a le même jeu de terminaisons que BONVS, A, VM.

     

    Le nominatif est un cas, c'est-à-dire une certaine forme d'un mot. Le nominatif est la forme du substantif ou du pronom quand il est sujet, mais pas seulement : c'est aussi la forme du substantif ou du pronom quand il est attribut d'un sujet au nominatif.

     

    Les adjectifs et les participes prennent la terminaison du nominatif quand ils déterminent un substantif ou un pronom au nominatif.

  3.  

    1. Lors de la narratio, le déclamateur décrit l'activité du pêcheur (vv. 50-55) :

    Illic sollicite <per> saxa madentia curas

    Disponens imoque trahens animalia fundo

    Serus furtivum referebat munus ad urbem.

    Sed palam sane viderunt moenia, saepe

    Dum relevant populos vario commercia pisce.

    Cernere erat genus omne maris...

     

    Là, arrangeant avec soin <sur> des rochers ruisselants

    ses ouvrages et tirant des animaux du fond de la mer,

    tardivement il rapportait en ville son travail dérobé.

    Mais ouvertement les murailles ont bien vu, souvent

    pendant que les commerces au poisson varié soulèvent/allègent (soulagent?) des peuples.

    Il était possible de discerner toutes les espèces de la mer...

     

    Qu'est-ce que les murailles ont vu ouvertement ? Le commerce de poisson ? Je crois qu'elles on vu le pêcheur malgré sa discrétion...palam s'oppose à furtivum : le pêcheur est discret mais bien clairement les murailles l'ont vu.

    Et surtout, comment traduire ce verbe relevare ? "sustenter" ?

    Dans la vieille édition Riese de 1869, accessible en ligne, il y a maduerunt "(les murailles) étaient toutes mouillées" au lieu de viderunt, et la ponctuation est différente. Mais le texte est tellement alambiqué...

  4. peut-on traduire "uexillum proponendum" par on devait hisser l'étendard et donc faire apparaître un "on" pcq on a déjà "il fallait" dans la phrase avec oporteret: "uexillum proponendum, quod erat insigne, cum ad arma concurri oporteret; "

    Oui, puisque ce qui correspond à notre "on" correspond généralement à la voix passive en latin.

    "qui paulo longius aggeris petendi causa processerant arcessendi"-> est-ce une sous-traduction: qui processerant= qui s'étaient avancés ?

    Je ne sais pas ce qu'est une "sous-traduction". Mais votre traduction est juste. (Ei) qui processerant arcessendi (erant) : ceux qui s'étaient avancés... étaient à repousser --> "il fallait/on devait repousser ceux qui..."

    Est que " Quarum rerum" est-un relatif de liaison : "Quarum rerum magnam partem temporis breuitas et incursus hostium impediebat. "? J'ai traduit par: Mais de ces choses à faire, la brièveté du temps et la réussite de l'ennemi en entravaient une grande partie.

    Oui. Pour rerum, on pourrait penser à "opérations". Incursus : plutôt "la percée"

    "Hi propter propinquitatem et celeritatem hostium nihil iam Caesaris imperium expectabant, sed per se quae uidebantur administrabant. "-> qu'elle est la valeur de per ?

    per se "par eux-mêmes", "de leur propre initiative" (per peut indiquer le moyen quand ce moyen est une personne)

  5. Je ne suis pas sûre du tout de rétablir le lien logique ds cette phrase : " vexillum proponendum, quod erat insigne cum ad arma concurri oporteret [...]-> il fallait hisser l'étendard, ce qui était remarquable... "Cum" signifie-t-il "quand "? Merci pour toute aide.

    N.B. insigne ici = "le signal"

    oporteret est un subjonctif après cum : à mon avis, ce subjonctif donne au cum le sens de "puisque" : "ce qui était le signal, puisqu'il fallait courir aux armes".

  6.  

    2) De même pour la fin du texte :

    " arserunt toto passim minitantia mundo lumina" : j'aurais traduit par "c'est alors que dans toute l'étendue du firmament brillèrent des lumières, menaces constantes"

    "dans tous points de l'Univers brûlèrent des lumières qui exprimaient de grandes menaçes"

     

    a) est-ce que "firmament" convient ? ou doit on dire plutôt "dans toute l'étendue du ciel"?

    mundus = l'Univers (depuis le ciel des étoiles fixes jusqu'à la Terre centrale)

    b)de plus, minitantia est difficile à rendre car il s'agit du fréquentatif de "minari"...

    On peut peut-être penser à une apposition : "brillèrent des lumières, sourdes menaces" ou "menaces constantes"? D'autant que le dernier vers contient le verbe minari ("minata est"). il convient de faire la différence de nuance.

    minari = menacer par des paroles, par des messages --> "exprimer des menaces"

     

    3) le syntagme "cum mundus et ipsa aegrotet natura, hominum sortita sepulchrum" est très difficile à rendre.

    a- est on obligé de traduire le "cum" ou peut on mettre un point virgule. J'ai traduit ainsi : "alors que le monde et la nature elle même agonisent, après que leur a échu le tombeau des hommes". Mais je me demandais si l'on ne pourrait pas supprimer le "alors que" qui fait lourd en relation avec le "après que"?

    C'est bizarre sepulcrum au singulier. On dirait que h. sortita sepulcrum veut dire "ayant tiré au sort d'être le tombeau des hommes", "le sort ayant voulu qu'elle soit un tombeau des hommes".

     

    b- le "ipsa" s'applique-t-il à la nature ou au couple de mots "nature+monde" selon vous? Nisard dans sa traduction pense qu'il ne s'agit que de la nature. Peut-être "et plus précisément la Nature" Et que dire d'"aegrotet"? Seule la nature dégénère ou bien le monde avec elle? aegrotare = "être malade", s'applique aux deux. En tout cas j'ai cru comprendre que mundus était plus restreint (=l'ici bas) que la nature (puissance créatrice qui en l'occurrence est gangrénée par les épidémies) Moi j'ai toujours cru que mundus = "univers".

     

    4) enfin, le premier vers donne lieu à plusieurs possibilités de traduction. J'ai pensé à "jamais l'incandescence des feux n'illumina en vain la voûte céleste".

    Je ne pense pas que soit trop pléonastique l'association "feu" et "incandescent". En effet, il faut tout de même rendre le "excanduit". Qu'en pensez vous? Avez vous une autre idée ou faut-il selon vous traduire par "jamais de vains feux n'enflammèrent le firmament/le ciel"? "Jamais en vain l'éther ne s'embrasa de feux".

    Mais c'est idiot parce que l'éther est déjà un feu, le feu très chaud et très subtil qui brûle au-delà de la sphère des étoiles fixes. C'est sûrement un sens affaibli d'aether pour signifier "le ciel", ou bien Manilius s'est trompé.

    5)de "Quin et bella canunt..." jusqu'à "...Germania Varum". Comment traduire en bon français le "modo" s'il vous plaît? Quelle est d'ailleurs sa valeur? est-ce modo (=peu après, seulement) ou l'ablatif de "modus"? Est il lié avec le "ut"? modo = "et puis, et bientôt ensuite..."; ut = "comme, comme par exemple..." (comparaison)

  7.  

    "Varsoviae nata per rete divulgata ad omnia scitu digna spectans"

     

    "Née (1) à Varsovie, diffusée sur le web ("le filet, le réseau"), à l'affût de tout ce qui est digne d'être connu."

     

    (1) Ephemeris ("Journal" en grec) est un mot féminin.

  8. N.B. Je n'avais pas vu certaines imperfections dans la traduction de la phrase. Reportez-vous à ma réponse précédente que j'ai modifiée. :)

     

    Si vous ne connaissez pas le contexte (historique ou autre), alors il y a plusieurs traductions possibles pour vous. Pas de chance avec deligeris qui ressemble à deleueris, mais la formation n'est pas la même :

     

    deligeris de deligo, delegi, delectum :

    DELIG- (thème du présent ou infectum) E- (caractéristique du futur simple) -RIS (désinence de la 2e p.sg. du passif)

     

    deleueris de deleo, deleui, deletum

    DELEU- (thème du parfait ou perfectum) ERI- (< -is-i-, caractéristique du futur antérieur)- S (désinence de la 2e p.sg. de l'actif

     

    Le subjonctif parfait / futur antérieur actif de deligo serait DELEG-ERI-S.

    Autre différence, le -E- du futur est long (et donc accentué : deligééris, tandis que le -e- du fut. ant. est bref et que donc l'accent tombe sur la voyelle précédente : DELEGeRIS

     

    NB A la voix passive, le subjonctif parfait et le futur antérieur sont bien distincts :

    f. ant. deletus ero / subj. pft deletus sim

  9. "Cum Carthaginem deleueris, triumphum egeris censorque fueris, deligueris (en fait deligere = deligeris) iterum consul bellumque maximum conficies ac Numantiam exscindes."

    Ce qui donne en français: quand tu auras détruit Carthage, conduit le triomphe et été censeur, tu seras de nouveau consul et tu achèveras une très grand guerre et tu diviseras (détruiras) Numance.

     

    Bonjour !

    D'abord, comme je l'ai indiqué ci-dessus, il faut deligeris au lieu de deligueris (qui n'existe pas) : 2e p. sg. futur simple passif de deligere, o "choisir", ici "élire") : c'est le premier "verbe principal" de la phrase : "tu seras élu".

    Alors ici, c'est le contexte qui indique que deleueris egeris fueris sont des 2e p. sg. du futur antérieur actif. Ici, Scipion Emilien fait un rêve où lui apparaît son père (adoptif) Scipion l'Africain qui lui révèle l'avenir. Le lecteur sait que Scipion Emilien n'a pas encore détruit Carthage etc... à ce moment-là.

     

    Si l'histoire se passait après la prise de Carthage etc. et avant la 2e élection de Scipion Emilien au consulat, la phrase pourrait signifier (avec des subj. parfaits) : "Puisque tu as détruit Carthage etc., tu seras élu..."

     

    Ici, c'est le contexte qui nous guide. C'est normal : c'est un effet du principe d'économie (loi du moindre effort)à l'oeuvre dans les langues, qui fait qu'une forme peut changer de valeur suivant le contexte.

  10. Ce n'est pas bien difficile !

    - En latin, toutes les lettres se prononcent (est, "il est", se prononce comme l'est (l'opposé de l'ouest).

    - toutes les lettres se prononcent toujours de la même façon : c se prononce toujours k : cineres "des cendres" se prononce kinerèsse

    - u se prononce "ou" : laurus "le laurier" se prononce laourousse (comme Larousse, mais avec un "ou" en plus après le a).

    - qu se prononce kw, comme dans "kiwi" mais sans les "i"

     

    (D'un professeur à l'autre, la façon de prononcer le v peut changer, mais tant pis. Il y a une différence entre le e long, prononcé é, et le e bref prononcé e ou è, mais tant pis)

     

    Allez, exerce-toi !

    In taberna quando sumus, non curamus quid sit humus, sed ad ludum properamus, cui semper insudamus. Quid agatur in taberna, ubi nummus est pincerna ? Hoc opus est ut quaeratur, sed quid loquar audiatur !

     

    Donc, ça donne :

     

    Inne taberna kwando soumousse, nonne kouramousse kwidde sit houmousse, sedde adde loudoume properamousse, koui semmepère innessoudamousse. Kwidde agatoure inne taberna, oubi noummousse este pinnekerna ? Hok opousse este outte kwaératoure, sedde kwidde lokware aoudiatoure.

  11. Cicéron devenu consul stoppa la conjuration de Catilina seul avec vertu et persistance. (avec une vertu et une détermination singulières/ avec un courage et une détermination extraordinaires). En fait, ce Catilina indigné parce qu’il avait subi un échec lors de sa candidature au consulat, et dans une fureur insensée, décida avec plusieurs nobles de tuer Cicéron, massacrer le Sénat, incendier la ville, piller le trésor public. Cependant, cette atroce conjuration a été découverte par Cicéron. Catilina par crainte du consul, s'enfuit de Rome vers (= pour rejoindre) l’armée qu'il avait préparée ; ses compagnons (= les c. de celui-ci) ont été tués en prison. Un certain Sénateur affligea lui même son fils du supplice de la mort. En effet, le jeune homme, remarquable parmi ceux de son âge par ses talents, son instruction et sa beauté s'était attaché, par un dessein pervers, à l'amitié de Catilina, et se hâtait dans (= pour gagner) le camp de celui-ci ; son père le ramena en arrière au milieu de son chemin (= alors que le fils était en plein voyage) et le tua en l’invectivant par ces paroles : "Je ne t’ai pas engendré contre la patrie pour Catilina mais pour la patrie contre Catilina."

  12. Pythagore s'était, à ce qu'on raconte, rendu à Phlionte, et avait traité avec Léon, le prince des Phliasiens, certaines questions avec science et éloquence. Comme il était admiratif (litt. "avait admiré", "s'était étonné de") de l'esprit et de de l'éloquence de ce dernier (=Pythagore), Léon lui demanda (EX EO ==> comment traduire? (c'est votre "lui". quaerere ex = "demander à")), en quelle science il avait très grandement foi (ou "il avait la confiance la plus grande" ou "à quelle science il se fiait le plus") ; mais celui-là (Pythagore)[répondit] qu'il n'en savait aucune, mais qu'il était philosophe. Léon, étonné quant à la nouveauté de ce nom (accusatif de relation? non non COD de admiratus, déponent donc sens actif : "ayant admiré", "s'étant étonné de")), lui demanda, qui donc étaient les philosophes, et ce qui les différenciait des autres ;

    Mais Pythagore répondit que, pour lui, la vie des hommes, était semblable à ce commerce (ce "marché", mot rendant sans doute le grec panégyris πανηγυρις "grand rassemblement"), lequel avait lieu dans la plus grande pompe des jeux avec la fréquentation (celbritate) de la Grèce tout entière ; en effet, pour que (non : "de même que", et peterent correspont à un petebant du style direct) les uns cherchassent (en fait "recherchaient") à atteindre la gloire et la noblesse ("notoriété") de ("d'une") couronne en cet endroit par leurs corps exercés (exercices du corps)(ou "en mettant leurs corps en action" -- allusion aux athlètes, bien sûr), (et que)les autres fussent ("étaient") mus par le bénéfice et le profit, en vendant ou en achetant, en vérité...

     

    Il doit y avoir de nombreuses erreurs, mais pourriez vous s'il vous plaît me mettre sur la voie pour les corriger,

    D'autre part, pourriez vous m'aider à répondre aux questions suivantes?

     

    1- comment traduire le syntagme "esset autem quoddam genus eorum, idque vel maxime ingenuum"? Dépend-il du "ut" (lequel a-t-il une valeur consécutive ="de sorte que"?) non c'est un ut comparatif, "de même que" ici suivi de subjonctifs du style indirect. Votre syntagme continue la comparaison : "et de même que d'autre part (autem) il y avait parmi eux une certaine catégorie de gens, au demeurant très noble, qui..."

    2- le sujet de "quaesivisse" ("..., quaesivisse ex eo, qua maxime...") est-il bien Léon? Oui

    3- le "eo" de "ex eo" représente-t-il donc Pythagore? Comment traduire ce "ex eo"? Quelle est sa nature (dépend-il de "quaesivisse"?) Oui

    4- le mot "arte" dans "qua maxime arte..." s'accorde-t-il bien avec "confideret" qui régit un ablatif?Oui

    5- "illum" dans "at illum : artem quidem se scire nullam" désigne-t-il bien Pythagore?Oui

    6- Comment analyser le participe "admiratum"? Se rapporte-t-il bien à Léon?Oui, participe apposé, "ayant admiré" --> "après s'être étonné" ou "étant donné qu'il s'étonnait"...

    7- quelle est la fonction de "eum" dans "sibi videri vitam hominum...et mercatum eum"? Je n'ai pas compris comment le traduire. Le eum annonce le relatif qui et se rend en français par l'article défini : "le rassemblement qui..."

    8- Enfin, comment expliquer le subjonctif haberetur (serait ce car nous sommes au discours indirect avec concordance de passé?)? Oui Comment justifier le cas des deux ablatifs "apparatu" et "celebritate", quelle valeur différente ont ils? A mon avis, ils sont sur le même pied : "ablatif de la circonstance accompagnante", relevant de l'ablatif d'instrument, et en particulier de l'ablatif de manière.

     

    Eh bien, c'est un très bon travail ! :)

  13. Bonjour !

     

    Bonjour,

     

    J'aimerais recevoir vos bon conseils sur le choix et la justification d'un cas.

     

    Horace. Ode I.25, v.9-10

    "in vicem moechos anus arrogantis

    flebis in solo levis angiportu"

    anus levis, nominatif ou vocatif ? !

    Nominatif. Ici, le poète n'apostrophe pas Lydie, qui n'en est qu'au début d'un lent déclin (elle plaît toujours à Horace, non ?). Le poète s'exprime au futur (flebis). Si Lydie était déjà anus, apostrophée comme telle, on comprendrait mieux un verbe au présent ("eh ! la vieille, tu pleures..."). L'expression se comprend comme une apposition au sujet.

     

    Pour un groupe au vocatif fractionné, Horace, Odes, I, 1

    Maecenas atavis edite regibus...

     

    Vive Horace !

  14. cedat : cedere ici signifie "marcher", et ici le sens rappelle le français de "comment ça marche ?". Cedere peut vouloir dire "tourner à", "aboutir à", "réussir"...

     

    Pour tempta "essaie" : surtout avec le quomodo on peut compléter "essaie (de voir) comment..."

     

    Donc : "essaie de voir comment peut marcher la clémence", "essaie de voir à quoi peut aboutir la clémence", et en français on pourrait penser à remplacer l'interrogation indirecte par un groupe nominal : "teste les effets de la clémence".

  15. damnati de damnare "condamner"; participe passé passif ("ayant été condamné"); G. masc. sg. ; substantivé (> "le condamné"); complément du nom oratione ("par un discours du condamné")

     

    edit : je n'avais pas vu qu'on était déjà page 2... Comment supprime-t-on un de ses messages ? je ne vois pas le bouton adéquat. :(

  16. "Les rois ayant été expulsés, la plèbe s'étant séparée des patriciens, campa, armée, sur le mont appelé Sacré, à proximité de la rive du fleuve Anio".

    Le sens est correct, le français un peu gauche (mais j'aime mieux laid et juste que beau et faux)

     

    Pour la seconde phrase, je suis complètement perdue. J'ai essayé de traduire le début, mais je ne sais pas si c'est réellement cela :

     

    "Le statut /la situation de Rome était non seulement défiguré(e)(en fait "malséante, indigne, honteuse") : , mais aussi/également la plus misérable (très malheureuse)- que la ville..."

     

    N.B. deformis : Rome ne "ressemble plus à rien"...

    miserrimus : Rome est très affaiblie, gare aux conséquences...

    quod ici au sens de "parce que" !

  17. Edit : ne tenez pas compte de mes élucubrations et voyez le post de Raoul !

    On rencontre sur la toile des allusions à la phrase suivante : Prima lectio brevis, ultima non datur. Je n'ai pas trouvé de référence. On donne à lectio le sens de "leçon" (scolaire). Cela pourrait vouloir signifier : "La première leçon est courte, et la dernière... on ne la donne pas." Ce serait une remarque ironique sur un enseignement imparfait. Il se pourrait que la phrase ait été forgée en deux temps. D'abord Prima lectio brevis "Une première leçon est courte", qui ressemble à un conseil pédagogique (n'assommons pas immédiatement nos élèves de matière), et la suite ultima non datur pourrait être un ajout ironique : qui n'a pas constaté qu'un enseignant va très rarement au bout de son programme ? -- car on prévoit toujours trop de matière.

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