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sicerabibax

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Messages posté(e)s par sicerabibax

  1. Bonsoir,

     

    Je n'avais pas compris tout de suite d'où vous aviez tiré cette phrase latine, et pourtant j'ai l'habitude des « créations » de translate.google . Mais vous m'avez eu en présentant les choses à l'envers, involontairement sans doute.

    En réalité vous aviez fait traduire « le temps m'appartient » en latin par translate.google. Je viens enfin de faire le test.

    Répétons-le : il n'existe pas de robot traducteur capable de traiter du latin, et translate.google est aussi mauvais que les autres.

     

    Alors, reprenons les choses à l'endroit : c'est « le temps m'appartient » que vous avez à traduire, et c'est bien ce que confirme votre explication.

    En allant au plus simple :

     

    Tempus meusm est Edit 20/10/2015 : grosse faute d'inattention corrigée. :blink:

     

    Meilleurs souhaits pour votre œuvre. :)

  2. Le "per" est de trop, je ne sais pas d'où vous le prenez. "amore" à l'ablatif se suffit à lui-même.

    Je résiste encore à la "douleur-lieu", mais je ne suis pas à votre place... Donc c'est :

     

    "Amore intellegere, discere in dolore". vous pouvez l'écrire en majuscules si vous le souhaitez : "AMORE INTELLEGERE DISCERE IN DOLORE" (sans la virgule dans ce style).

  3. Salve Hieronyme,

     

    Le plus simple est la forme "elliptique", surtout pour la passer en latin. En tout cas c'est celle qui me plaît le mieux. Je suppose que c'est pour un tatouage ?

     

    Je dirais : "Amore intellegere, discere dolore".

     

    J'ai fait un "chiasme" (forme vantée, avec raison je pense, par l'autrice d'un récent manuel de latin pour autodidactes) en disposant les verbes et les compléments de manière symétrique.

    Je n'ai pas traduit "dans", interprétant la douleur comme une circonstance ou un moyen d'apprentissage, mais si pour vous c'est un "lieu", alors c'est "..., discere in dolore".

     

    D'autres auront peut-être d'autres idées...

  4. Cher Viator (pour utiliser un autre titre que celui en "S" que Locutio donne aux nouveaux arrivés),

     

    Oui, bien sûr, je le confirme. D'un part Bill (Nobiilissimus) a un niveau a priori supérieur au mien, d'autre part son texte coule de source, sans avoir besoin de traduire ni d'analyser, et est agréable à prononcer.

     

    Vale !

     

    Sicerabibax (Colonus)

  5. Bonsoir,

     

    C'est légitime de laisser les prénoms en français par souci de cohérence, mais cela me semble donner une autre forme d'incohérence (et je ne comprends pas comment et pourquoi Angélique s'est changée en Angie).
    Mon réflexe « naturel », en groupe de conversation latine (cela existe...) serait de latiniser Angelica et Maria et de laisser Manon en français, … mais d'en latiniser la prononciation.
    Il se trouve que « manon » existe dans les gros dictionnaires de latin : c'est un mot grec qui désigne une sorte d'éponge : manon, -i, n., mais ce n'est pas l'orgine de « Manon »...
    En réalité, Manon est un diminitif de Marie et, à moins de dire deux fois « Maria », il nous faut en trouver un diminutif latin.
    Je n'en n'ai pas trouvé dans les dictionnaires, mais j'ai osé imaginer « Mariula » (et je l'utiliserais sans hésiter dans mon groupe de latin parlé). J'en ai trouvé confirmation dans un petit recueil de chansons suisses traduites en latin (on fait ce qu'on peut...).
    Certes, on me dira qu'il n'est pas attesté dans les textes antiques, mais j'ai seulement utilisé la morphologie du latin. Je propose donc :

    « … Vos amo, tres angelos meos : Angelicam, Mariam, Mariulam »

  6. Vous êtes indécis... Et je me demande pourquoi vous répétez vos questions sur deux sites. Vous nous testez ? :mellow:

     

    Les deux sont corrects.

     

    "Propinqui" correspond techniquement à la "famille" au sens français. "Familia" est plus large comme l'explique Bill le 29 avril dernier (vous l'avez sûrement lu...).

    Mais je fais partie de ceux qui préfère "Familia", ne serait-ce que parce que lorsqu'on verra votre tatouage, personne aujourd'hui ne pensera que vous avez des esclaves, des servantes, etc., et que l'on lira votre tatouage sans avoir besoin de connaître le latin.

     

    Alors oui : comme Cloelia vous a répondu aujourd'hui même sur Hades, "familia fortitudo mea" est juste.

  7. Non, c'est Bill, qui est d'ailleurs présent sous ce nom sur ce même site. (Et j'utilise mon propre nom sur l'autre site).

    Il vous a proposé "Aurum amissum" mais comme vous préférez "perditus", il vous a concédé "Aurum perditum" (avec l'accord en genre).

    L'un ou l'autre n'est pas "LA" bonne traduction, comme s'il n'y en n'avait qu'une. Relisez ma réponse à votre message parallèle de 16h26 (sur ce site). Tout dépend de ce que vous voulez exprimer :

    Si c'est l'or perdu, sans plus, c'est "aurum amissum". Si vous voulez l'exprimer de manière plus intense, alors oui, c'est "aurum perditum", car "perditus" est différent et beaucoup plus fort que "perdu" : c 'est "détruit", "anéanti", "ruiné", "perdu définitivement".

    Donc, c'est à votre choix, en fonction de votre roman.

     

    Bon dimanche.

  8. Non, bien sûr, comme indiqué sur l'autre site et dans ma réponse à votre message de 16h26.

     

    Je le soupçonnais, mais je viens seulement de le vérifier : vous vous servez de translate.google. C'est ce robot mal programmé qui vous a donné la « traduction » "Aurum perierat".

     

    Je ne connais pas de robot traducteur en ligne capable aujourd'hui de traduire correctement du latin. Dans la majorité des cas, le résultat est catastrophique. Laissez-les tomber et ne comptez que sur votre manuel, votre grammaire, votre dictionnaire, et... sur vous-même.

  9. Bonsoir,
    Vous avez eu la réponse sur un autre site, mais il est peut-être bon de la répéter sur celui-ci.
    Non, ce n'est pas correct, et si vous devez dire "aurum perditum", c'est que vous devez accorder le participe avec le substantif.
    "Aurum" est neutre, donc le participe (j'allais dire l'adjectif) perditus, a, um doit s'accorder au neutre : "perditum".
    "perditus" (a, um) est beaucoup plus fort que "perdu" (e) : il peut signifier "détruit", "anéanti". "amissus" (a, um) correspond mieux (en moyenne) à "perdu" (e), donc : "amissum" (pour l'accorder avec "aurum").
    "perierat" est le verbe "perire" (périr) conjugué : "il avait disparu", pas vraiment adapté à votre expression.

  10. Bonjour,

    cette petite phrase est ici hors contexte, mais quel que soit le contexte que j'imagine je ne la comprends pas comme vous la traduisez.

    Je comprends "le temps est pour moi", ou mieux et plutôt "j'ai le temps de ...", "c'est pour moi le moment de ..."

    Ex: tempus est mihi legendi hunc librum = j'ai le temps de lire ce livre.

     

    Quel est votre contexte ?

  11. Oui.

     

    Je n'ai pas rêvé : sur Hades, on vous a proposé en effet "Familia mea fortitudo mea", mais pour une raison que j'ignore "mea" deux fois vous gêne en latin.

    Lorsque vous envisagez "Mei fortitudo mea" il vous est répondu :

     

    Posté le Dim 13 septembre 2015, 18:13 Objet :

    "Mei fortitudo mea" : les miens (sont) ma force.

    Je préfère familia, mais pour un tatouage, je comprends que tu puisses préférer le plus court.

     

     

  12. Bonjour,

     

    C'est intéressant. C'est vrai qu'il y a un grand choix de traductions (en plusieurs langues) sur l'Internet...

     

    Pour votre poême, j'éprouve le besoin d'avoir une vue d'ensemble (votre citation est en bleu) :

     

    … Fugit ocior aura

    illa levi neque ad haec revocantis verba resistit:
    “Nympha, precor, Penei, mane! non insequor hostis;

    nympha, mane! sic agna lupum, sic cerva leonem,
    sic aquilam penna fugiunt trepidante columbae,
    hostēs quaeque suōs: amor est mihi causa sequendi!

     

    Vous traduisez toujours par bribes ?

     

    Il manque avant votre premier vers le membre de phrase "Fugit ocior aura" (du vers précédent).

    En effet "levī" se rapporte à "aurā", à l'ablatif gouverné par le comparatif ocior.

    En clair : "Illa fugit ocior aura levi" = "elle fuit plus rapide que la brise légère".

     

    Ensuite pour extraire le sens il est bon d'abandonner l'ordre poétique des mots :

    "Neque ad haec verba revocantis resistit." Ce n'est pas encore clair ?

    Alors essayons : "Neque resisistit ad haec verba revocantis" (mais ça, c'est l'ordre français...)

     

    J'espère quand même qu'on ne vous demande pas de faire une traduction mot à mot avec l'ordre poétique latin !

     

    Il ne vous reste plus qu'à traduire "resistit" sans vous arrêter :)aux faux amis, et "revocans". "Revocans" c'est celui qui re-vocat, celui qui r-appelle.

     

    “nympha, precor, Penei, mane! non insequor hostis;"

     

    Où est la difficulté ? Le personnage appelle la nympe, il la prie, il l'appelle par son nom : "Penei", il lui demande de rester.

    Ensuite, avez-vous vu le rapport entre "non insequor hostis" et le petit membre de phrase que vous avez isolé trois vers plus loin : "amor est mihi causa sequendi" ?

     

    Oui, "hostis" est l'apposition du sujet de "non insequor". Cela ne vous paraît pas clair ? Nous avons un personnage qui poursuit une nymphe. Mais ce n'est pas comme ennemi.

    Je le refais en latin (je fais parler le personnage) : "Nympha, te insequor. Sed non sum hostis."

     

    Et il le confirme en disant : "amor est mihi causa sequendi". Amor est placé en début de phrase pour insister dessus sans doute : "C'est l'amour qui ... ". Je passe sur "est mihi" que vous devez certainement connaître, mais vous avez peut-être oublié le gérondif : ici nous avons « causa » suivi d'un gérondif au génitif, tournure tout à fait classique qui correspond le plus souvent en français à « de » suivi de l'infinitif (ici, il faudrait le développer en une phrase). Bref, notre personnage déclare que c'est par amour qu'il suit la nymphe (et non comme ennemi).

     

    J'allais oublier le vers isolé "qua nimium placui, mutando perde figuram!".

     

    Vous avez bien dit que "figuram" était l'antécédent de "quā", alors je n'hésite pas à changer l'ordre des mots pour y voir plus clair :

    "mutando perde figuram quā nimium placui."

    Je dirais que "figuram" est c. o. d. à la fois de "mutando" et de "perde". "quā" qui se rapporte à "figuram" est à l'ablatif parce que c'est le complément de moyen de "nimium placui". J'espère que vous comprenez la phrase maintenant ; je ne souhaite pas la traduire à votre place.

     

    J'espère avoir éclairé votre lanterne et que vous pourrez composer une traduction à vous.

     

    Vale !

  13. Merci, Polemarque, pour cette explication !

    J'imagine très bien le comique de cette quête de la note en bas de page. Et je crois apercevoir la lueur d'espoir que votre narrateur perçoit après avoir lu les terribles prophéties du moine.

    Je vous souhaite le succès dans votre projet.

     

    Bonne nuit.

  14. Bonjour à tous deux: petite réflexion sur la première phrase: mieux vaudrait: " (id) de quo ridendum erat" puisque comme en français, le latin dit: "rire de quelque chose"

     

    l'expression "méthode humoristique" me paraît un peu boiteuse (l'humour serait une méthode?). De toute façon, il vaudrait mieux dire dans ce sens: "ridendi ratione" ou tout simplement "ridendo", comme dans la célèbre expression : "castigat ridendo mores" qui a à peu près le sens que vous recherchez. Ou encore, plus proche de l'humour: " faceto modo" : de manière spirituelle (humoristique).

     

    Bonne journée!

     

    Merci Raoul pour votre expertise.

    Exit donc le "ridiculus", qui gênait un peu mes yeux francophones... J'aurais dû trouver tout de suite "ridendo" ou "ridendi ratione".

     

    Quant à mon "quod erat ridendum", ce n'est pas par hasard que j'ai fait un emploi transitif de "ridere" : il est explicitement permis par le Gaffiot , en particulier, justement, pour rire ou se moquer de qqch : rem.

    Gaffiot mentionne aussi (et en premier, d'ailleurs) l'usage intransitif, avec les prépositions in (+abl.), de et ad, et le datif sans préposition.

     

    Bonne nuit.

  15. Vous me posez des colles... S'agissant de géométrie je dirai « modus » plutôt que « mos »

     

    Je dirais donc « modo geometrico » ou « geometrico modo », ou plus simplement « geometrice ».

     

    Quant l'autre, « more ridiculi » ne va pas du tout, l'adjectif étant de la 1e classe il devrait être « ridiculo » (à l'ablatif, bien sûr...). Au passage, j'apprend grâce à vous que « ridiculus » n'est pas aussi péjoratif que le français « ridicule » (on en apprend toujours). :)

     

    Je vous indique d'abord l'adverbe « ridicule » [ri:'dikule:] = « plaisamment ».

     

    Pour aller plus loin, là non plus, « mos » ne m'inspire pas, et votre expression est très technique. Cela ne va pas être très cicéronien.

    Pour traduire « méthode » j'ai 2 idées : « methodus » et « ratio », d'où « methodō rīdiculā » que je préfère, et « ratiōne rīdiculā » (methodus est féminin).

    Une autre possibilité est d'utilise le substantifr rīsus (rire) au lieu de l'adjectif :

    « methodō rīsūs » ( rīsūs est au génitif, 4e déclinaison).

     

    Attendons que d'autres contrôlent ce que je viens d'écrire.

     

    Qu'écrivez-vous exactement ? Cela a l'air d'être assez amusant. ;)

     

    N'ayez pas honte d'avoir eu à abandonner le latin après la 5e, cela arrive. Exploitez votre manuel de latin en 25 leçons, ensuite embrayez sur l'ancienne méthode Assimil (oui : l'ancienne!), ou la méthode Ørberg, et allez à votre rythme, régulièrement.

     

    Vale !

     

    Sicerabibax

  16. itaque et itaque : j'ai appris il y a un petit nombre d'années qu'il y avait 2 itaque différents. Ils sont nettement distincts chez Gaffiot :

    ĭtăquĕ ¶ 1. = et ita et ainsi, de cette manière

    2. donc, ainsi, ... c'est pourquoi

     

    Je ne sais pas où j'ai lu que l'accentuation était différentes suivants les sens (pas dans le "Grimal", malheureusement), mais j'ai cessé de m'étonner d'un "itaque" accentué sur la première syllabe. Oui, la règle de l'enclitique -que est vraie, même si la syllabe concernée est brève, et elle s'applique quand "itaque" signifie "et ita", mais "itaque" = "c'est pourquoi" n'est pas concerné.

     

    Valete omnes

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