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raoul

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Messages posté(e)s par raoul

  1. Quatre figures allégoriques, donc, dont la première à gauche, avec sa balance de justice, organise la morale pour les hommes; la seconde avec son marteau de tailleur de pierre représente bien la puissance "maçonnique". La 3° (haec) évoque la charité hospitalière (un hôtel-Dieu à la main). A la quatrième (huic), appartiennent les outils de calcul commerciaux...

    Ce n'est que mon interprétation...

  2. l'adjectif prend le même cas que le mot qu'il accompagne: ici accusatif (= complément d'objet direct ; ex.: je reçois un homme noble: hominem nobilem accipio. mais "homo sum nobilis" je suis un homme noble (nominatif (= sujet ou, ici, attribut du sujet).

    Donc, mettre un adjectif à l'accusatif avec un autre au nominatif n'a aucun sens. Blackstone vous avait donné la bonne solution: pourquoi en chercher une autre?...

  3. Bonjour, tout le monde.

    Je ne connaissais pas l'emploi transitif de ridere :( : ( en fait, on dit en français: tourner quelqu'un en ridicule:

    "aliquem ridere") : on en apprend tous les jours avec cette langue merveilleuse!...

    Polemarque, vous vous lancez dans un travail difficile mais passionnant: bravo!

  4. Bonjour à tous deux: petite réflexion sur la première phrase: mieux vaudrait: " (id) de quo ridendum erat" puisque comme en français, le latin dit: "rire de quelque chose"

     

    l'expression "méthode humoristique" me paraît un peu boiteuse (l'humour serait une méthode?). De toute façon, il vaudrait mieux dire dans ce sens: "ridendi ratione" ou tout simplement "ridendo", comme dans la célèbre expression : "castigat ridendo mores" qui a à peu près le sens que vous recherchez. Ou encore, plus proche de l'humour: " faceto modo" : de manière spirituelle (humoristique).

     

    Bonne journée!

  5. Pas de réponse...tant pis, on va faire comme si "vous" était pluriel:

     

    "Non verba mea intelligere potestis. Ego vero loqui debeo.

    Unum Domini verbum non intelligo. Sed loqui debeo.

    Etiamsi verbum meum mala est translatio.

    Audite nunc, quaeso (ou si placet).

    Verba mea audite.

    Hoc non intelligentes agite, sicut canes.

    In principio, lupi eramus.

    Nunc autem domita animalia sumus.

    Dominus noster nihil dicit.

    Vos autem audire oportet."

  6.  

    Avec moins de fautes de frappe, ce serait plus simple !

     

    colomban, (le) 04 Déc 2014 - 18:53, a écrit :snapback.png

    Nos vero libertatem concessam de Calvo-Monte et de pertinenciis ejusdem Ville, necnon et de Villablovain, et de pertinenciis ejusdem ville, volumus, laudamus et approbamus, et in testimonium premissorum presentibus litteris Sigillum nostrum duximus apponendum Datum per nos treus, die Mercurii ante Resurreccionem Domini, anno Domini millesimo ducentesimo sexagesimo nono.

    Quelque chose comme :

    Quant à nous, nous voulons, louons et approuvons, la liberté concédée au sujet de Chaumont et des dépendances de cette même ville, et en outre de Villeblevin et des dépendances de cette même ville, et en preuve des (choses) susdites nous avons apposé notre sceau sur la présente lettre. Donné par nous Trécis, le mercredi avant la résurrection de notre Seigneur, en l'année du Seigneur mil deux-cent soixante-neuf.

    J'ai rajouté quelques corrections: "libertatem (au lieu de libertatum), necnon au lieu de necmon, duximus au lieu de duxinus, et treus (= tertius) au lieu de trecis

  7. On m'a rendu ma connexion; je peux donc enfin répondre:

    "Pierre de Villeblayn (Villeblevin), comptable, pour solde de son compte concernant les dépenses sur les enquêtes du chancelier de Meaux: 24 Livres, 2 sols, 9 deniers tournois; et pour les dépenses à faire pour séjourner sur la terre du Duc de Bourgogne: 50 Livres tournoi, total compté par Jean Hure de Villeblayn (Villeblevin), pour le Roi. "Puis" de Jean Hure de Villeblayn (Villeblevin), préfet de "Pont", 32 Livres, 13 sols 4 deniers (de Paris?) comptés par lui-même, pour le bailli de Sens .

     

    Sous toutes réserves, car je ne suis pas spécialiste et ne connais pas le contexte.

  8. On se calme!...il y a à boire et à manger dans cette liste: de vraies devises et du latin que des artisans malins ont inventé pour se faire des sous sur le dos du touriste gogo.

    1° chose à faire: pour chaque devise: envoyer la photo du cadran: il y a souvent une image qui peut expliquer la phrase.

    2° chose: vérifier le latin (photo !!) :beaucoup de mots ont été mal lus et n'ont aucun sens.

     

    Où avez-vous trouvé cette liste?

  9. Phrase obscure, en effet...Je vois 3 catégories: "ceux (les anges) qui ont péché volontairement qui ne se convertiront jamais et ne seront jamais sauvés, d'autres, enlevés de force par le dragon qui, eux seuls, seront sauvés, d'autres esprits enfin qui, pour compenser..............volontairement furent placés dans des corps par le diable, tels les esprits d'Adam et Eve (et donc de toute l'humanité...). Et cet engendrement d'un esprit à partir d'un autre se fait naturellement comme celui d'un corps à partir d'un corps et d'une plante à partir d'une plante, mais sous l'opération du diable.

     

    C'est un peu embrouillé, mais je crois que c'est le sens de ce passage.

  10. Je comprends ceci : " ....tout ce qui a été dit plus haut et ci dessus écrit en détail ("singula"), consigné dans ce livre cette année, de puis le 21 août dernier, ledit Jacob de Chieri l'a confessé ce jour même du 21 août. J'en ai signé le témoignage de ma propre main, en présence de..............etc

  11. Eh non, il ne l'a pas oublié, mais simplement pas appris...Quand on pense que 98% (environ) de l'histoire de l’Église (et de l'Europe, d'ailleurs) sont écrits dans cette langue, ça laisse rêveur...Le concile avait préconisé son maintien pour des raisons évidentes; il n'a pas été écouté sur ce point. Tant pis? Tant mieux?...

  12. L'arbre en question est sans doute originaire d'un pays arabe, car votre phrase, sans doute tirée de la bible, signifie: "Les rois apporteront des cadeaux d'Arabie au Seigneur Dieu" ou "les rois d'Arabie apporteront des cadeaux au Seigneur Dieu"

     

    Eh oui, même les curés, aujourd'hui, ont abandonné la langue de leur église...Il n'y a plus que quelques vieux fous (j'en fais partie) qui ont accès à cette culture millénaire...

  13. Je reviens sur un passage de ce traité dont je ne suis pas certain d'avoir bien traduit et du coup compris. J'ai surtout cherché à rendre le propos immédiatement clair et cohérent. Je suis preneur de tout avis. Merci.

     

    Item omnes de Concorezo credunt prophetas quandoque locutos de spirituo suo, quandoque de Spiritu Sancto, quandoque de spiritu maligno. Et omnes dicunt xvj prophetas fuisse bonos, sed quocumque spiritu loquerentur, semper diabolus ministrabat eis illud quod loquebantur. Sed ex eo quod dictum est quod loquebantur quandoque spiritu divino, dicunt quod Deus habebat in eis quoddam intrinsecum ut loquerentur aliquando ad utilitatem Dei, ut est illud : "Ecce Virgo" et cetera alia que sunt in novo testamento. Sed hoc princeps mundi, idest diabolus, ignorabat.

     

    De même, tous ceux de Concorezzo croient que les prophètes [de l'Ancien Testament] ont été inspiré -->ont parlé parfois sous leur propre inspiration, parfois sous celle de l'Esprit saint, parfois sous celle de l'Esprit malin. Et tous disent que les seize prophètes (furent) étaient bons, (Cependant, quand ils prophétisaient) --> mais que, quel que soit l'inspiration qui guidait leur parole, c’était toujours le diable qui leur soufflait ce qu’ils disaient, (sauf quand ils prophétisaient sous l’inspiration de l’Esprit divin).--> Mais, d'après l'affirmation selon laquelle ils parlaient parfois sous l'inspiration de l'Esprit divin, ils disent que Dieu détenait en leurs personnes un pouvoir intrinsèque qui leur permettait de parler parfois dans l'intérêt de Dieu, par exemple:"Voici que la Vierge (enfantera...) et autres vérités du Nouveau Testament, mais cela, le prince de ce monde, c'est à dire le diable, l'ignorait. (Ils l’expliquent en disant que ces prophètes avaient en eux-mêmes quelque chose de Dieu et que c’est pour cette raison qu’ils prophétisaient sous son inspiration, car il est écrit [dans l'Ancien Testament] : « Voici que la vierge enfantera un fils etc.. ». De même pour toutes les autres paroles [prophétiques] citées dans le Nouveau Testament. Mais cette inspiration divine des prophètes, le prince du monde, c'est-à-dire le diable, l'ignorait.)

     

    A quelques détails près...

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